Proposition 54K2919

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Projet de loi portant dispositions diverses en matière de droit civil et des dispositions en vue de promouvoir des formes alternatives de résolution des litiges.

General information

Submitted by
MR Swedish coalition
Submission date
Feb. 5, 2018
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Status
Adopted
Requirement
Simple
Subjects
civil law civil procedure judicial proceedings

Voting

Voted to adopt
Groen CD&V Vooruit Ecolo LE PS | SP DéFI Open Vld N-VA MR PVDA | PTB VB
Abstained from voting
PP

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Discussion

June 7, 2018 | Plenary session (Chamber of representatives)

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Rapporteur Christian Brotcorne

Monsieur le président, eu égard à la diversité des matières retenues dans ce texte, la sagesse impose de s'en référer au rapport écrit, chaque orateur venant justifier de son point de vue.


Goedele Uyttersprot N-VA

Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, collega's, vandaag ligt een omvangrijk wetsontwerp voor ter stemming. De titel doet misschien misleidend veronderstellen dat het enkel gaat over bemiddeling en alternatieve geschillenbeslechting, maar er zit meer in dit ontwerp.

Met een aantal zeer belangrijke moderniseringen wordt de burgerlijke stand gewijzigd. De belangrijkste hervorming is de invoering van de databank DABS, die voor meer uniformisering zal zorgen en vooral ook kostenbesparend zal werken. Wij juichen dit initiatief dan ook toe. Wij menen dat dit een vooruitgang zal betekenen op het terrein voor de ambtenaren van de burgerlijke stand, die dagelijks bezig zijn met deze materie. Wij rekenen erop dat er voldoende informatiesessies en opleidingen zullen volgen voor deze ambtenaren, zodat de tijdsbesparing die wordt beoogd met deze vernieuwing, van in het begin kan worden gevoeld.

Er zijn nog andere wijzigingen, bijvoorbeeld het naamrecht. Het doel is hier de procedure tot verandering van de naam en voornaam te vereenvoudigen en te rationaliseren. Niet alles zal nog voor de minister moeten verschijnen. Een groot deel zal door de burgerlijke stand zelf kunnen worden afgerond. Dit is op het vlak van de afhandeling en rechtszekerheid toch een goede zaak.

Voor ons is de belangrijkste wijziging de bemiddeling. Er wordt ook een juridisch kader gecreëerd voor collaboratieve onderhandelingen. Dit belangt onze fractie ten zeerste aan. Wij hebben ter zake ook een aantal wetgevende initiatieven ingediend. Straks wordt nog een wetsvoorstel van ons besproken. Ieder initiatief voor alternatieve geschillenoplossing zien wij met plezier tegemoet.

Een gerechtelijke procedure zorgt al te vaak voor moeilijke situaties die eventueel verergeren en escaleren. De relatie tussen personen wordt hierdoor nog meer verzuurd. Daarom is die bemiddeling zo belangrijk, zeker in familiale conflicten, die dikwijls in de openbaarheid worden gegooid, wat een redelijke oplossing des te moeilijker maakt.

Wij zijn zeer tevreden dat de regering in het algemeen en de minister van Justitie in het bijzonder alternatieve vormen van geschillenoplossing verder stimuleren. Dit wetgevend werk is een belangrijke stap vooruit op dat vlak.

Het kan echter alleen maar werken als in de opleiding van magistraten en advocaten voldoende aandacht wordt besteed aan dit onderwerp.

Alleen op die manier kan de gerechtelijke procedure opnieuw de ultieme remedie worden. Wij hopen dan ook dat deze wetgeving zal zorgen voor een mentaliteitswijziging.

Het is belangrijk dat burgers, vooraleer zij een gerechtelijke procedure starten, de weg naar de buitengerechtelijke bemiddeling vinden, maar ook wanneer de procedure al is aangevat, mag het nog niet te laat zijn voor bemiddeling. Het is goed dat de rechter de burgers kan verwijzen naar bemiddeling indien hij of zij merkt dat dit nog een valabele optie is, zonder dat dit zorgt voor een vertraging van de procedure.

De opleiding van erkende bemiddelaars zal grondig worden hervormd en de titel van het beroep wordt beschermd. Zo kan de burger rekenen op een kwalitatieve begeleiding, wat heel belangrijk is.

Wij zijn dan ook blij dat er finaal voor gekozen is om de opleiding te specialiseren, dat die mogelijkheid behouden blijft. Een bemiddeling in familiezaken is immers niet te vergelijken met een bemiddeling in handelszaken.

Wij zien dit met veel plezier tegemoet, we hopen dat de doelstelling wordt bereikt en dat wij verder kunnen werken aan een mentaliteitswijziging, waardoor de juridische procedure de ultieme remedie wordt.


Özlem Özen PS | SP

Chers collègues, monsieur le ministre, une fois de plus, nous sommes confrontés à un waterzooï qui nous fait passer de la création d'une banque de données d'état civil à la copropriété, en passant par les règlements alternatifs des conflits, l'acquisition de la nationalité et encore tant d'autres sujets, pourtant importants, que nous sommes obligés d'effleurer, vu l'enchaînement des projets et la diversité des thèmes qui y sont abordés.

Je m'intéresserai plus particulièrement à la copropriété, aux modes alternatifs de résolution de litiges que constituent la médiation et le droit collaboratif ainsi qu'aux règles qui restreignent encore l'acquisition de la nationalité. J'épinglerai les difficultés liées à l'utilisation de certains termes dans le projet de loi, qui ne répondent qu'à la situation concrète en Flandre et ne tiennent pas compte des spécificités des systèmes existant à Bruxelles et en Wallonie en matière de politique d'intégration.

Premièrement, en ce qui concerne la copropriété, le projet de loi est globalement positif et facilite des situations parfois complexes entre copropriétaires. Mais le fait de permettre un usage privatif de communs et de prévoir la possibilité de modifier à ses frais la chose commune, à condition de ne pas nuire et de ne pas en changer la destination, a fait l'objet d'une série de remarques très vives de la part du Syndicat national des propriétaires et copropriétaires (SNPC), qui estimait que cet article pouvait être assimilé à une forme d'expropriation au profit d'intervenants privés. Nous nous interrogeons toujours sur les raisons pour lesquelles vous n'avez pas décidé de convoquer à nouveau le groupe de travail pour qu'il se penche plus particulièrement sur cette question.

De même, les accusations de privatisation d'un espace commun, sachant que le propriétaire ayant installé cette infrastructure pour son propre compte en reste propriétaire, nous semblent d'actualité. Si l'amendement qui permet à l'association des copropriétaires d'effectuer elle-même les travaux d'optimalisation de l'infrastructure est une véritable amélioration du texte, le maintien de la possibilité pour le copropriétaire ou l'opérateur de travaux publics de faire les travaux sans l'accord de la copropriété et dans l'intérêt d'un seul copropriétaire nous semble contestable.

En ce qui concerne la médiation et le droit collaboratif, nous sommes heureux que les auditions aient permis de belles avancées et de corriger le tir de manière importante. Ordonner une médiation, surseoir à la procédure voire remettre la cause à une date fixe pour imposer ou tenter d'imposer aux parties de régler leur litige par la voie de la médiation nous paraissait tout à fait incongru et contraire au caractère par définition volontaire de la médiation.

On peut encore regretter les formules alambiquées telles que "ordonner aux parties de tenter de résoudre le litige par une médiation" ou "telle qu'ordonnée d'essayer de résoudre", qui continuent d'être dénuées de sens face au  caractère volontaire du règlement alternatif de résolution des conflits. D'autres questions se posent sur la formation des médiateurs et le maintien des spécificités. L'avenir nous dira si cette réforme doit encore être revue.

Enfin, concernant la réforme de l'acquisition de la nationalité, comme l'a fait remarquer le professeur et vice-doyen de la Faculté de droit de Liège, le projet sur ce thème est véritablement une occasion manquée. La loi de 2012 avait montré une série de difficultés d'application pratiques. Or la réparation de celle-ci n'est pas du tout la ratio legis de ce projet de loi. Des difficultés structurelles, notamment pour permettre au magistrat de tenir compte des circonstances concrètes individuelles, ont ainsi été pointées du doigt et n'ont pas été réglées dans ce projet de loi. En outre, certaines associations spécialisées dans le domaine du droit des étrangers estiment que les modifications restreignent encore l'acquisition de la nationalité, notamment en créant de nouvelles difficultés pour les personnes qui cherchent à devenir belges.

Même si certaines modifications sont positives, par exemple la réintroduction de la possession d'État, on peut regretter que la formulation soit plus restrictive qu'elle ne l'était avant 2012. D'autres, par contre, sont clairement contestables.

Une fois de plus, ce texte ne permet pas de tenir compte de la situation concrète des étrangers souhaitant acquérir la nationalité belge.

Par ailleurs, un autre point essentiel pour mon groupe est la problématique de la preuve d'intégration sociale, et la question du parcours court, dit aussi trajet d'intégration. Comme vous le savez, avant 2017, le parcours d'intégration n'était pas exigé partout en Belgique. Les personnes désireuses d'obtenir la nationalité belge ont dû, du jour au lendemain, prouver leur intégration sociale, ce qui n'était matériellement pas possible. Dès lors, la Commission communautaire française a pris une mesure transitoire pour faire face à ce blocage. Elle a mis en place des modules citoyens pour les personnes se trouvant en Belgique depuis plus de trois ans. Ces modules sont très demandés, et la liste d'attente est longue pour les personnes qui demandent à y participer.

Néanmoins, ces modules ne constituent pas un trajet d'intégration, un parcours d'accueil ou un parcours d'intégration en tant que tel. C'est ainsi que la question de leur reconnaissance dans le projet de loi qui nous occupe se pose. La notion couverte par les mots "suivi avec succès" cause également des difficultés dans certaines parties de notre pays. Il convient donc, pour assurer le respect des compétences des entités fédérées, de viser les différentes terminologies en présence, et de ne pas exiger d'avoir "suivi avec succès" un cours ou un parcours d'intégration.

C'est vrai, vous avez légèrement amendé le projet sur ce point, mais hélas, cela ne suffit pas pour nous. La période transitoire de trois ans n'améliorera pas la situation puisque l'obligation n'est pas encore en vigueur à Bruxelles, en raison des difficultés de conclure l'accord de coopération nécessaire. En outre, l'obligation ne touchera pas les Européens, ce qui empêchera donc un ressortissant de l'Union européenne de demander la nationalité belge.

Nous aurons certainement l'occasion de revenir sur ces modifications relatives à ces articles.

Malgré les nombreuses avancées obtenues et les thèmes sur lesquels nous étions d'accord avec vous, monsieur le ministre, mon groupe s'abstiendra sur ce texte.


Philippe Goffin MR

Monsieur le président, monsieur le ministre, dans ce texte qui ne porte plus le nom de pot-pourri mais de "dispositions diverses en matière de droit civil", le MR est très heureux de retrouver deux thèmes qui ont été l'objet de propositions de loi.

Il s'agit, d'une part, de l'introduction de la possibilité d'un recours de pleine juridiction devant le tribunal de la famille dans les matières relatives au nom et au prénom. On trouvait regrettable que la modification du prénom ou du nom de famille qui relevait d'une décision à caractère administratif ne puisse pas faire l'objet d'un recours au fond. On sait très bien que les recours au Conseil d'État portent sur la forme et pas sur le fond. Désormais existera la possibilité d'aller devant le tribunal naturel de ce genre d'affaires, c'est-à-dire le tribunal de la famille. C'est une bonne proposition qui est intégrée et nous nous en réjouissons.

Il s'agit, d'autre part, du privilège accordé aux copropriétés. On le sait, des frais sont engagés par la copropriété et certains copropriétaires, malheureusement, se montrent indélicats et oublient de participer à l'effort collectif. Or, en cas de vente, certains créanciers pouvaient se servir par privilège sur le prix de la vente. Désormais, il sera également possible pour la copropriété de retrouver, dans le cadre d'un privilège, des éventuels droits dans le prix de vente qui seraient obtenus dans le cadre de celle-ci.

Monsieur le ministre, nous avons voté pour le texte en commission. Nous voterons pour le texte en séance plénière.


Sonja Becq CD&V

Het zal ongetwijfeld niemand verwonderen dat wij onderhavig ontwerp zullen steunen. Het bevat namelijk heel wat elementen waar onze partij achterstaat, het biedt oplossingen voor allerhande problemen en het betekent een modernisering van de burgerlijke stand en een daarmee gepaard gaande administratieve vereenvoudiging, wat een niet te onderschatten werk is.

Er wordt een databank opgericht. Nieuwe aktes zullen alleen nog elektronisch worden opgesteld. Ik denk dat veel burgemeesters die nu een hoop aktes moeten ondertekenen, blij zullen zijn dat zij dat niet meer moeten doen. Daarmee wordt veel dubbel werk vermeden. Dat zal niet alleen voor de burgerlijke stand maar ook voor de griffies voor vereenvoudiging zorgen. Digitale documenten worden authentiek en kunnen op die manier worden opgeroepen; er wordt ook voorzien in een unieke gegevensinvoer. Dat brengt uiteraard financiële besparingen met zich, ook al moeten gemeenten een klein bedrag betalen voor de programma's in hun databanken.

De procedure voor de voornaamswijziging ligt voortaan bij de gemeenten. Belangrijk is dat de personeelsleden die er in eerste instantie mee te maken krijgen, voldoende worden opgeleid.

Naast de wijzigingen aan het nationaliteits- en adoptierecht zijn er de aanpassingen in verband met de mede-eigendom op basis van voorstellen van de werkgroep onder leiding van de professoren Lecocq en Sagaert van de KU Leuven met het oog op een betere en meer flexibele werking van de vereniging van mede-eigenaars. Zo volstaat een soepele, gekwalificeerde meerderheid om noodzakelijke werken te laten uitvoeren voor eigendommen met verschillende mede-eigenaars en worden blokkages voorkomen.

Er is ook de verplichte bijdrage voor een reservefonds. Het is inderdaad belangrijk dat er voorzien wordt in een provisie voor noodzakelijke werken aan mede-eigendommen.

Voorts wordt er een voorrecht in het kader van de hypotheekwet in het leven geroepen, zoals collega Goffin al zei.

Ten slotte wordt de alternatieve geschillenbeslechting verder versterkt en uitgebouwd en daar zijn wij heel blij om. Er komt duidelijkheid, niet alleen over de buitengerechtelijke geschillenbeslechting, vroeger de vrijwillige geschillenbeslechting, maar ook over de gerechtelijke oplossing. Wij zijn gewoon om het over bemiddeling, minnelijke schikking en schikking te hebben in het kader van het familierecht. Ook de vrederechter kon destijds, vooraleer werd overgegaan tot een dagvaarding, een oproep doen tot verzoening of minnelijke regeling.

Wij vinden het allemaal belangrijk dat bemiddelingen en overeenkomsten een betere en grotere plaats krijgen. In het verleden werden hieromtrent ook reeds stappen gezet, onder meer bij de hervorming van de pro-Deoregeling met een lagere drempel in de puntentelling of nomenclatuur voor minnelijke regelingen in de tweedelijnsrechtsbijstand.

In de regelgeving is ook opgenomen dat, als de rechter het nuttig acht en ziet dat een bemiddelde oplossing mogelijk is, hij de partijen daartoe kan oproepen. Dwingen kan moeilijk in het kader van een bemiddeling; op Vlaams niveau heeft men het met betrekking tot de bijzondere jeugdzorg over het verlenen van aanklampende zorg. Zo kan de rechtbank zorgen voor zogenaamde aanklampende minnelijke regelingen.

Er is ook aandacht voor de kwaliteit van de erkende bemiddelaars en er werd een nieuwe procedure voor collaboratieve onderhandelingen in de tekst opgenomen, een praktijk die gangbaar is bij de OBFG. Er worden meer kansen gecreëerd om op een vertrouwelijke manier in onderlinge overeenstemming tot oplossingen voor geschillen te komen, naast en desgevallend met een rechtbank.

Waarom vinden wij bemiddeling zo belangrijk? Wetenschappelijk onderzoek toonde reeds vaker aan dat oplossingen voor conflicten meer kansen op slagen kunnen bieden als partijen daarbij echt betrokken worden.

Ik ben heel erg blij met de regeling vandaag in verband met de erkenning. Ik ben het even gaan opzoeken op internet en ik heb gemerkt dat ik al in de jaren 2000 op Vlaams niveau een voorstel van decreet tot erkenning van de bemiddelaars indiende.

We kregen toen heel veel tegenwind, omdat advocaten het not done vonden dat de regio's voor advocaten-bemiddelaars een regeling zouden treffen. Ik ben eigenlijk heel blij dat er vandaag een hele weg is afgelegd met de oplossing van conflicten via onderlinge overeenstemming. Met de invoering van de kwaliteitsgaranties wordt de erkenning van de bemiddelaar bevestigd.


Christian Brotcorne LE

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, nous nous trouvons quasiment devant un septième "pot-pourri". Vous n'osez plus recourir à ce terme, monsieur le ministre, alors qu'il vous était cher.

Ce texte nous confronte à dix matières sans rapport entre elles. Par conséquent, il est difficile de se forger une opinion définitive à son sujet, bien qu'on nous demande de nous livrer à cet exercice. Je m'en expliquerai à la fin de mon exposé. Auparavant, monsieur le ministre, je pense qu'on a atteint les limites de la méthode des textes "melting-pot", "pot-pourri", "waterzooi".

Notre collègue Van Hecke - qui s'est absenté - a pris l'habitude, au terme de nos travaux, de solliciter une seconde lecture, de sorte que les services juridiques de la Chambre puissent vérifier la qualité légistique de la tâche que nous avons accomplie. En l'espèce, il faut bien reconnaître que leur note est, pour le moins, sévère. En effet, elle ne comporte pas moins de 105 observations, qui ont justifié le dépôt de 60 amendements en deuxième lecture - indépendamment de ceux qui avaient été introduits au cours du premier examen du projet. Je rappelle que la plupart d'entre eux n'émanent pas de l'opposition, mais bien de la majorité. Cela apporte la preuve, d'une part, que la méthode suivie n'est pas la plus efficace et, d'autre part, que la seconde lecture que nous invoquons très régulièrement est justifiée.

Sur le fond, monsieur le ministre, le gros de votre dossier se concentre - à mes yeux, en tout cas - sur deux aspects essentiels. Je pense d'abord à la manière dont nos communes rédigeront et gèreront les actes de l'état civil et, ensuite, à la place que vous entendez réserver à la médiation en tant que mode alternatif de règlement des conflits. Sur ces deux thèmes, je n'éprouverai pas de grandes difficultés à vous suivre. La simplification et l'automatisation des processus d'enregistrement de l'état civil constituent en soi des mesures louables, car elles feront entrer nos services communaux dans le XXIᵉ siècle. Ceux-ci se serviront désormais de l'informatique comme support essentiel. Je pense ainsi à la mise en place d'un registre central et à l'utilisation des actes sous une forme électronique.

C'est sans doute le prélude à ce que, demain, nos concitoyens pourront commander, quel que soit le lieu concerné par l'acte, une copie de celui-ci sans même avoir à se présenter devant le guichet d'une quelconque administration communale qui n'est parfois même plus celle du lieu où ils se trouvent. Ce sont donc des évolutions positives qui simplifieront la matière.

Tous les auditeurs que nous avons pu entendre dans le cadre de ce projet ont manifesté leur intérêt. La question qui demeure et qui devra faire l'objet d'une attention particulière dans les mois et années à venir est celle de l'étendue de la responsabilité de l'officier de l'état civil en matière d'actes. Nous savons qu'aujourd'hui l'officier de l'état civil est responsable d'erreurs, de manquements voire de fautes pouvant apparaître dans les actes et, notamment, de la retranscription d'actes émanant du pouvoir judiciaire. Votre projet ne règle pas définitivement cette question. Il nous faudra y rester attentifs dans le futur.

Monsieur le ministre, je vous ai aussi interrogé sur l'impact financier de cette réforme, notamment pour les communes qui devront envisager une toute autre manière de travailler à la rédaction des actes. À vous en croire, et je suis prêt à vous suivre, hormis les frais liés a l'acquisition d'un logiciel, voire d'un support informatique adapté pour les liens avec le registre central, nous devrions dégager des heures de travail pour le personnel communal. Je veux bien en accepter l'augure et nous verrons à l'usage ce qu'il en sera.

Il est évident que des coûts supplémentaires devront être pris en compte par le fédéral, pour la mise en place de ce registre central.

La seule vraie question que j'ai posée dans le cadre de nos travaux de commission, que je vous repose cet après-midi et que je reformulerai à nouveau sous forme d'amendement, est celle de la dématérialisation de ces actes de l'état civil, actes allant d'une reconnaissance préalable de paternité à une décision de cohabitation légale, la reconnaissance d'un enfant à naître, etc., toute une série d'actes ayant des conséquences fondamentales sur la vie des citoyens de ce pays.

Avec votre projet, demain, ces actes ne seront plus signés par l'officier de l'état civil qui se contentera de les transmettre au Registre Central et, surtout, ne seront plus signés par les protagonistes. Demain, si je vais faire une déclaration d'un enfant à naître, je n'aurai pas à signer cette déclaration. Si je vais faire une demande de cohabitation, je n'aurai pas à signer cette dernière.

Quels problèmes allons-nous rencontrer le jour où une personne se mettra en tête de contester une situation qu'elle a probablement voulue en se présentant devant l'officier de l'état civil, en demandant à ce dernier de dresser un acte de la volonté qu'il exprime verbalement devant lui? Un acte sera dressé sans la signature du demandeur. Et demain, il viendra dire que ce n'est pas exactement ce qu'il demandait, ce qu'il voulait, prétextant que l'officier de l'état civil ou l'agent communal avait mal interprété sa demande et ne l'avait pas correctement retranscrite, et il contestera le document. Comment va-t-on faire pour lui demander de fournir la preuve d'un fait négatif que constituerait son absence de consentement? Nous serons confrontés à une vraie difficulté. Nous devons donc être attentifs à une telle situation.

Par ailleurs, en ne recueillant plus la signature du citoyen – cet élément est encore plus fondamental –, on déresponsabilise celui-ci dans l'acte qu'il pose. Or, comme je vous l'ai rappelé, ce sont des matières qui sont essentielles, qui touchent à l'état des personnes, qui ont donc, outre cette dimension d'acceptation de leur responsabilité par la signature qu'elles apposent au bas d'un acte, une dimension tout à fait symbolique. Le Conseil d'État avait d'ailleurs attiré l'attention du législateur que nous sommes sur cette question.

En réponse, vous nous avez dit, monsieur le ministre, que les situations de ce genre ne devraient pas être nombreuses, que nous pourrions apprécier, en fonction de l'évolution de la situation et de la mise en œuvre de ce texte. Selon moi, c'est une des faiblesses de votre projet qui n'appelle pas d'autres observations sur ce point et qui va plutôt dans le bon sens.

On a déjà parlé du terme de la copropriété. Je ne m'étendrai donc pas longuement sur ce point. Toutefois, on se demande pourquoi il apparaît, une nouvelle fois, dans un texte un peu fourre-tout alors qu'il a déjà fait l'objet de modifications législatives qui se font toujours au coup par coup en fonction de situations plus ou moins difficiles ou dramatiques qui sont vécues dans la gestion des copropriétés, soit avec des syndics indélicats, soit avec des copropriétaires qui, n'ayant pas payé les charges, ne sont pas susceptibles d'être atteints par une saisie, raison pour laquelle on envisage, aujourd'hui, un privilège sur les frais dus à la copropriété.

C'est bien, mais, de nouveau, n'est-ce pas faire un peu n'importe quoi, sachant qu'une réforme du droit des biens est attendue et qui est – si je ne me trompe – actuellement en discussion au sein du gouvernement?

L'autre thème central concerne la déjudiciarisation de toute une série de conflits. Nous allons évidemment marquer notre accord à ce sujet, monsieur le ministre, parce que le dossier a évolué à mesure des travaux de la commission, de la seconde lecture et du nombre d'amendements qui ont été admis par la majorité, eu égard à la manière dont se sont déroulés nos travaux, aux observations des différents députés, mais aussi aux avis remis par les personnes concernées par ce thème important. En effet, non seulement cette déjudiciarisation ne s'applique pas uniquement aux conflits familiaux mais également à toute forme de conflit pouvant être réglé par un processus volontaire; il entraîne nécessairement un acquiescement dans le chef de ceux qui y participent si cette façon de procéder, d'envisager les choses, a été effectivement consentie.

Vous faites donc un pas dans la bonne direction. Mon bémol – et vous le connaissez – c'est que vous n'assortissez pas cette option tout à fait positive de démarches incitatives à l'égard des "justiciables" – puisque si on déjudiciarise, on ne doit peut-être plus les appeler comme tels. Or, l'incitant financier est indispensable pour que la médiation puisse prendre son essor.

On l'a vu, une précédente commission de la Justice s'est rendue au Québec et a examiné la manière dont nos amis au Canada avaient pu, avec la médiation, régler un grand nombre de dossiers qui, sinon, aboutissaient devant les cours et tribunaux.

Si nous voulons avoir le même ratio d'efficacité, il sera à un moment donné indispensable que les pouvoirs publics fassent "l'effort" de ne pas seulement prôner la médiation intellectuellement, légalement, mais de la soutenir par une intervention financière. Je vous rappelle à ce titre que j'ai moi-même déposé une proposition de loi visant à financer cinq séances dans le cadre de la médiation familiale. Il faut bien commencer par une forme de médiation pour voir si, effectivement, c'est une manière opportune et adéquate de favoriser ce type de règlement de conflits.

Dans le texte, nous avons longuement débattu de la composition de la commission de médiation, de la déspécialisation des médiateurs alors que nous savons qu'aujourd'hui, les deux tiers (pour ne pas dire les trois quarts) des médiations sont essentiellement de nature familiale, que l'on ne peut pas perdre cette spécificité, en tout cas dans un premier temps.

L'espoir est que, à terme, la médiation s'étendant à d'autres types de situation, on puisse considérer qu'elle ne soit pas un apanage exclusif du règlement de situations en matière de droit familial. Aujourd'hui, nous devons tenir compte de cette réalité. Il me paraît essentiel que la spécialité des médiateurs continue à apparaître. Les amendements que vous avez acceptés ont été dans ce sens.

Un autre point, que j'ai soulevé et auquel vous avez donné une réponse provisoire et partielle, concerne l'exemption de la TVA, qui vaut aujourd'hui pour les médiateurs familiaux. Le seul élément fiscal incitatif au recours à la médiation, c'est que les honoraires des médiateurs ne sont pas soumis à la TVA, s'il s'agit de médiation familiale. Qu'en sera-t-il des autres formes de médiation? Qu'en est-il du maintien de l'exemption de la TVA pour les médiateurs familiaux? Monsieur le ministre, dans votre réponse, vous pourrez peut-être revenir sur la question et être un peu plus précis ou plus ferme qu'en commission.

Cela étant, les évaluations et les avantages apportés par ce texte par rapport au texte initial, comme les efforts consentis en matière de droit collaboratif, nous amènent à dire que, pour l'essentiel, ce projet va dans le bon sens et mérite que nous lui accordions une attention particulière, malgré quelques petites imperfections qui seront probablement à corriger avec le temps. Dans le chef du groupe que je représente, il justifie que nous lui accordions un vote positif tout à l'heure.


Hendrik Vuye

Mijnheer de minister, ik zou het graag even met u hebben over de wetgevingstechniek die u blijkbaar graag gebruikt, namelijk de amalgaamwetten. U kunt het ook potpourriwetten noemen of nog op een andere manier beschrijven. Ik kan daar enig begrip voor opbrengen wanneer het gaat over een snelle hervorming, bijvoorbeeld over het sneller efficiënt maken van Justitie. Dat u dan een aantal zaken samenbrengt, kan ik nog begrijpen.

De wetsontwerpen houdende diverse bepalingen blijven echter het Parlement binnenstromen. Nu betreft het een wet waarin er zaken staan die te maken hebben met het familierecht: burgerlijke stand, naam, nationaliteit, adoptie. Dan springt men even naar het goederenrecht, met een stuk over de mede-eigendom, en dan maakt men een ommetje naar het Gerechtelijk Wetboek, met het beslag, alternatieve vormen van geschillenoplossing en onderhandelingen.

Wij zijn beiden nog heel jeugdig en toen wij nog iets jonger waren dan nu, hebben wij beiden, vermoed ik, over eerdere programmawetten geschreven dat het een zeer slechte wetgevingstechniek was. Ik vermoed dat u dat ook hebt gedaan. Dat was een beetje een modeonderwerp indertijd. Ik heb dat in ieder geval gedaan en ik heb ze toen "rommelwetten" en zelfs "vuilnisbakwetten" genoemd. In het Frans spreekt men van des lois fourre-tout.

Ik merk dat u niet aan het luisteren bent, mijnheer de minister van Justitie. U luistert toch, waarvoor dank, want het is belangrijk. Het gaat over wetgevingstechniek.

Dat maakt de parlementaire controle natuurlijk bijzonder moeilijk, want in de amalgaamwetten staan zaken waar men voor is, zaken waar men tegen is en zaken waar men mee kan leven. Het is echter al moeilijk voor Parlementsleden om zich door die wetsontwerpen te worstelen, laat staan dat het makkelijk wordt voor oppositiepartijen om een politiek standpunt in te nemen. Voor de meerderheidspartijen is het heel makkelijk om een politiek standpunt in te nemen: zij moeten voorstemmen, dus zij moeten zich hierbij geen vragen stellen.

Ik zou dan ook oproepen om die wetgevingstechniek te gebruiken met de nodige gematigdheid, enkel wanneer er een bijzonder gewichtige reden is die dat kan verantwoorden.

Enkele weken geleden hebben wij namelijk ook over een wet houdende diverse bepalingen gestemd. Daarin stond onder andere een wijziging van de taalwetgeving in gerechtszaken, met bijbehorende sancties. Ik heb toen het verslag van de commissie voor de Justitie erop nagelezen, maar daar stond bijzonder weinig in. Als dat stuk niet was ondergebracht in een grote mozaïek over allerlei andere zaken, dan kan ik mij maar moeilijk inbeelden dat de Vlaamse fracties dat goedgekeurd zouden hebben. Misschien wel, maar ik denk van niet.

Daarom wil ik vragen om iets meer orthodox om te gaan met wetten. Het lijkt mij niet aangewezen om onderwerpen als burgerlijke stand, mede-eigendom of conservatoir beslag, die niets met elkaar te maken hebben, op te nemen in één amalgaamwet.


President Siegfried Bracke

In dat geval geef ik het woord aan de minister.


Minister Koen Geens

Mijnheer de voorzitter, beste collega's, collega Vuye, ik zal beginnen met uw algemene bedenking. U stelt eigenlijk voor om een salamitactiek toe te passen op al die onderwerpen. In dat geval dreigt er echter een ander risico. Onlangs heb ik de burgerinfiltratie voorgesteld in mijn commissie, en wat later de spijtoptanten. De oppositie heeft mij gevraagd om die twee onderwerpen samen ter stemming voor te leggen.

Meer fundamenteel, elk van deze onderwerpen heeft op zijn manier een dringend karakter. De modernisering van de burgerlijke stand is hoogdringend, net als het aanpassen van de mede-eigendom aan 2018 en de modernisering van de bemiddeling. Over elk van deze thema's hebben afzonderlijke hoorzittingen plaatsgevonden. Mogelijk wordt de parlementaire controle op de stemming enigszins vertroebeld, maar inzake de democratische controle op de expertise moet ik u zeggen dat in de commissie voor de Justitie de nodige tijd wordt genomen, ten eerste door ruime hoorzittingen en ten tweede door een haast systematische tweede lezing.

Ik zou niet weten in welke andere commissie dat nog systematisch gebeurt, maar als u er één kent, neem ik daar graag akte van.

Pour ce qui concerne les remarques de Mme Özen concernant la copropriété en matière de réseau, les copropriétaires sont avertis en temps utile et peuvent d'ailleurs proposer de faire eux-mêmes les mêmes investissements - par exemple un nouveau réseau -, cela toujours sans que les autres copropriétaires ne doivent en supporter les charges financières. Ils peuvent toujours s'y opposer pour toute une série de cas d'intérêt légitime.

On m'a aussi opposé que nous aurions touché au caractère volontaire de la médiation. Il y a toujours deux aspects. Dans un premier temps, la question est de savoir si un juge peut imposer d'essayer une médiation. Dans un deuxième temps, la question est de savoir si le juge peut imposer une médiation quant à sa solution. À la deuxième question, la réponse est toujours négative mais il est évident que, dans de nombreux cas, nous connaissons dans notre législation la possibilité pour un juge d'imposer l'essai d'une médiation. C'est exactement cela que nous avons tenté de faire. Je me réfère par exemple pour le bail à ferme, à l'article 1385 et pour le tribunal du travail, à l'article 734, deux articles du Code judiciaire ou, pour ce qui concerne le crédit hypothécaire, à l'article 59 de la loi.

En ce qui concerne les problèmes en matière de nationalité entre les Régions et les Communautés, il y a déjà eu deux tables rondes avec les Communautés. Pour rencontrer les préoccupations de Bruxelles, une disposition transitoire a été inscrite. Par ailleurs, nous allons encore organiser une troisième concertation fin juin pour davantage s'entendre aux fins de savoir quelles attestations doivent être prises en considération pour faire la preuve. On reprendra le résultat de cette concertation dans une circulaire.

Wat de vormingen betreft, mevrouw Uyttersprot, voor de burgerlijke stand zijn in samenwerking met de DAV en de vereniging van de ambtenaren van de burgerlijke stand reeds verschillende voorbereidingen ter zake getroffen. De opleidingen zullen plaatsvinden in de maand juni en georganiseerd worden door de VLAVABBS. Daarnaast staat er een lijst met veelgevraagde zaken, Q&A, op de website van de DAV.

En ce qui concerne la seconde lecture dont parlait M. Brotcorne, c'est une belle réponse à ce que disait M. Vuye. Monsieur Brotcorne, nous avons fait de notre mieux pour prendre cette seconde lecture au sérieux. Nous n'avons pas du tout accéléré, à aucun moment. Nous avons eu le temps d'examiner tous les amendements. Comme il y avait énormément de matière, il est normal que les corrections techniques aient été nombreuses.

En ce qui concerne le coût de la médiation, il est évidemment important que la médiation soit accessible à ceux qui ont peu de moyens. Je vous signale seulement que dans le cadre de la nomenclature pour l'aide juridique de "deuxième ligne", nous avons prévu un tarif plus élevé pour quelqu'un qui réussit dans une médiation que pour quelqu'un qui prend la voie du procès. L'ambition est de faire exactement la même chose pour la nomenclature de l'assurance protection juridique déductible.

En ce qui concerne la structure de la commission de médiation, je crois que nous en avons parlé largement au sein de la commission de la Justice. Nous croyons qu'une division des commissions par spécialisation de fonction devrait permettre un meilleur traitement des dossiers. Par ailleurs, la commission qui rédige les règles déontologiques ne se prononcera pas sur les sanctions disciplinaires. Cela rend la commission disciplinaire davantage indépendante, par une séparation des pouvoirs.

Par ailleurs, nous avons essayé d'élargir le domaine d'application de la médiation à des litiges ou à des différends avec les autorités publiques. Cela aussi nous semble important.

Je crois que nous vous avons suffisamment éclairés en commission sur l'aspect de la TVA. Si vous avez des questions plus pointues, je vous demanderai de vous adresser au ministre compétent.

Chers collègues, voilà pour les quelques réponses que vous m'avez demandées. J'espère que, de la sorte, nous pourrons voter cette loi qui revêt une importance particulière pour nos communes en matière d'état civil et pour nos citoyens en matière de médiation et de copropriété. Je vous remercie.


President Siegfried Bracke

Mijnheer de minister, ik weet dat de heer Vuye een repliek vraagt.

Mijnheer Vuye, u krijgt het woord.


Hendrik Vuye

Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, ik dank u voor uw antwoord.

Ik vind het heel pertinent dat u uw wetten houdende diverse bepalingen met een salami vergelijkt. Ook van een salami weet niemand wat erin zit en is het heel moeilijk te weten waaruit de salami is gemaakt. Dat is net hetzelfde voor Parlementsleden bij de wetten houdende diverse bepalingen.

U antwoordt mij op wat ik u niet heb gevraagd. Ik vraag u natuurlijk niet uw salami in sneetjes van een millimeter aan het Parlement te presenteren. Dat vraag ik u echt niet.

Had u die salami nu in drie stukken gedeeld, namelijk in een deel met de familierechtelijke aspecten, een deel met de goederenrechtelijke aspecten en een derde deel met de aspecten inzake gerechtelijk recht, dan was ik al ruimschoots tevreden geweest. Op dat ogenblik zou ik ten volle hebben geweten waaruit uw salami is samengesteld.

Door alle materies bij elkaar te gooien, wordt het voor Parlementsleden echt bijzonder moeilijk.