Proposition 54K2040

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Proposition de résolution relative à la mise en oeuvre, au contrôle et au suivi des objectifs de développement durable en ce qui concerne la santé et les droits sexuels et reproductifs.

General information

Authors
CD&V Roel Deseyn
Groen Wouter De Vriendt
MR Jean-Jacques Flahaux, Kattrin Jadin
N-VA An Capoen
Open Vld Sabien Lahaye-Battheu, Annemie Turtelboom, Tim Vandenput
PS | SP Karine Lalieux
Vooruit Fatma Pehlivan
Submission date
July 20, 2016
Official page
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Status
Adopted
Requirement
Simple
Subjects
family planning resolution of parliament development aid reproductive health public health

Voting

Voted to adopt
Groen CD&V Vooruit Ecolo LE PS | SP DéFI Open Vld N-VA LDD MR PVDA | PTB PP VB

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Discussion

July 19, 2017 | Plenary session (Chamber of representatives)

Full source


President Siegfried Bracke

De heer Crusnière en mevrouw Bellens zijn de rapporteurs.


Rapporteur Rita Bellens

Mijnheer de voorzitter, ik verwijs naar het schriftelijk verslag.


President Siegfried Bracke

Het woord is aan mevrouw Lalieux.


Karine Lalieux PS | SP

Monsieur le président, chers collègues, voilà maintenant de nombreuses années que je copréside, aux côtés de Mme Sabien Lahaye-Battheu et de M. Roel Deseyn, le groupe des parlementaires pour l’Agenda 2030 qui est centré sur l’importance d’un focus sur les droits sexuels et reproductifs, un groupe qui, – et on va les remercier ici en séance plénière – grâce au soutien de Sensoa International, est à l’origine de nombreuses initiatives symboliques de plaidoyers ou comme ici de rédaction de textes parlementaires. Chaque collègue ici participe d’habitude à toutes ces initiatives. C’est donc dans ce contexte que j’ai cosigné cette proposition de résolution. Cela montre aussi que la majorité et l’opposition peuvent travailler main dans la main quand il s’agit de textes pour les droits des femmes notamment.

La Belgique fait figure, depuis des années, de pionnière en cette matière. Je salue ainsi les initiatives prises par notre pays à l’international notamment pour lutter contre toute forme de discrimination basée sur le genre ou l’orientation sexuelle. Je salue également la proactivité belge lors de la Conférence des donateurs She Decides qui a permis de récolter pas moins de 181 millions d’euros pour renforcer la sécurité de la pratique de l’interruption volontaire de grossesse, alors que l’administration Trump a décidé, de manière scandaleuse, de couper les vivres à de tels projets dans les pays en voie de développement.

Si nous avons la chance de vivre dans un pays qui a fait, depuis des années, de la santé et des droits sexuels et reproductifs, une priorité transversale de notre action internationale et de développement, ce n’est hélas pas le cas dans de nombreux pays et même dans le cadre des pays européens. Ce combat nous rappelle que rien n’est acquis tant les pressions conservatrices dans de nombreux pays et dans les forums internationaux sont fortes, des pressions qui nient à quel point le sous-développement en matière de planning familial ou de lutte contre le sida et contre les IST sape les efforts pour éradiquer la faim ou la pauvreté dans le monde, par exemple.

C'est ainsi notamment que des millions de femmes n'ont pas accès à la contraception et qu'au niveau mondial, une femme sur trois est victime de violences sexuelles au cours de sa vie, sans compter les cas de mutilation génitale ou la problématique des mariages précoces, contre lesquels j'avais pris, en début de législature, une initiative similaire.

En effet, la lutte pour les droits sexuels et reproductifs est, depuis des années, une priorité pour mon groupe. Sous la législature précédente, nous avions porté et fait adopter par la Chambre une proposition de résolution relative à la santé et aux droits sexuels et reproductifs dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement post-2015.

Ce nouveau texte qui nous est soumis est une mobilisation dans le cadre de l'Agenda 2030 pour atteindre ces droits sexuels et reproductifs. Mon collègue, Stéphane Crusnière, a également déposé un texte pour que notre assemblée soit plus active dans le suivi législatif de cet Agenda 2030.

De telles piqûres de rappel sont essentielles, comme les travaux du groupe interparlementaire des Objectifs 2030 le prouvent et surtout la cruelle actualité avec les positions prises, par exemple, – j'ai le regret de le répéter encore une fois – par la Belgique lors du vote de l'ONU qui a permis l'élection de l'Arabie saoudite à la Commission des droits des femmes et les décisions de l'administration Trump.

Il s'agit d'œuvrer activement, tant au niveau européen que de l'ONU, pour la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes, la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs dans le cadre de la poursuite des OMD et de plaider pour la suppression des barrières dans l'exercice de ces droits. Nous ne pouvons montrer aucun relâchement en la matière.

Car, même si les femmes et les filles ont pu bénéficier de progrès dans certains domaines depuis l'adoption des objectifs du Millénaire pour le développement en éducation, en santé maternelle, etc., les inégalités de genre demeurent un défi permanent pour l'ensemble des régions du monde et constituent un frein systématique majeur au développement durable à bien des égards.

Investir dans l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles, notamment, via l'enseignement ne représente pas seulement un impératif en matière de droits humains, cela peut devenir un des leviers les plus efficaces pour lutter contre la pauvreté et contribuer, ainsi, de manière capitale au développement durable à la fois dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales, raison pour laquelle les femmes ont un rôle essentiel dans l'atteinte de chacun des objectifs ODD.

Il revient maintenant à la Belgique de mettre en œuvre les moyens budgétaires et humains pour atteindre ces objectifs de développement si on ne veut pas se limiter à de la communication.

Je suis inquiète des impacts potentiels des mesures parfois drastiques d'économie du gouvernement en matière de coopération au développement et j'espère que ce texte pourra contribuer à faire repartir vers la hausse les moyens en la matière. C'est donc avec force que mon groupe soutiendra ce texte.

Enfin, je souhaite terminer mon intervention en remerciant tous les collègues avec qui j'ai travaillé de concert.


An Capoen N-VA

Mijnheer de voorzitter, ik zal het kort houden, want de inhoud van de voorliggende resolutie is duidelijk en ontegensprekelijk. Ik denk dus niet dat ik daarop veel dieper moet ingaan. Iedereen moet het recht hebben om vrij te beslissen over zijn eigen lichaam, wereldwijd, zeker aangezien er momenteel nog steeds duizenden slachtoffers zijn van traditionele gebruiken en discriminerende wetgeving. Al te vaak weer betreft het vrouwen en de lgbtqi-gemeenschap.

Het thema seksuele en reproductieve gezondheid is dan ook een prioritair thema voor onze ontwikkelingssamenwerking. De toestand inzake gezinsplanning en tienerzwangerschappen blijkt echter ook in een deel van onze partnerlanden nog problematisch te zijn. De thema’s van de Agenda 2030 blijven dus actueel. Deze thema’s maken ook deel uit van de beleidsnota’s van minister De Croo en van de genderstrategie van de Belgische Ontwikkelingssamenwerking.

Voor de N-VA-fractie kan ik alleen maar zeggen dat wij de multisectorale benadering uit de genderstrategie en het genderplan onderschrijven. Wij steunen een actieve implementatie van de Agenda 2030. Seksuele en reproductieve gezondheid verdient dus bijkomende aandacht, net als het onderwijs trouwens, waarover wij enkele weken geleden nog een resolutie goedkeurden. Het overstijgt immers het belang van het individu en kan een impact hebben op een hele maatschappij, die zo uit een vicieuze cirkel kan geraken, waarin een gebrek aan kennis en aan toegang tot seksuele en reproductieve gezondheidszorg uitmondt in armoede.

Ik heb deze resolutie dan ook mee ondertekend voor de N-VA fractie, die deze voltallig zal steunen.


Fatma Pehlivan Vooruit

Mijnheer de voorzitter, collega’s, wij hebben het geluk te leven in een land waar seksuele rechten en toegang tot reproductieve gezondheidszorg niet in vraag worden gesteld door politici. Het is in dit Parlement vaak gemakkelijk om te vergeten dat dit in de rest van de wereld niet evident is. In de Verenigde Staten zijn er mensen aan de macht, zoals vicepresident Mike Pence, die deze rechten wereldwijd willen terugdraaien. Hij vindt daarvoor bondgenoten in verschillende landen, ook in Europese landen, zoals Polen.

Een grote opsteker voor deze mensen met een ultraconservatieve agenda was de toetreding van Saudi-Arabië tot de VN-vrouwenrechtenraad. De VN stelt teksten en aanbevelingen omtrent sociale rechten en gezondheidszorg op met een consensusbenadering. Daardoor blijven vele van deze teksten vaak doelbewust vaag of beperkt. Dit is de zogenaamde agreed language, waarnaar de resolutie oorspronkelijk verwees en ertoe aanmaande om deze internationaal te verdedigen. Daarom heb ik vanuit onze fractie een amendement voorgesteld dat ook unaniem aangenomen is, om net niet te vertrekken van de VN-standpunten hieromtrent, maar van de Belgische standpunten.

Aangezien deze resolutie de grote ambitie heeft om deze thema's meer prominent te plaatsen in de gesprekken met onze partnerlanden in het Zuiden en binnen de EU, lijkt het mij aangewezen dat wij ons niet terughoudend opstellen en net voluit onze eigen visie als leidraad nemen. Het is niet aan ons om de consensus te verdedigen maar net om de consensus dichter bij onze standpunten te brengen.

Deze resolutie werd besproken in de commissie en mijn fractie heeft ze mee ondertekend. Wij zullen deze resolutie dan ook met volle overtuiging goedkeuren.


Véronique Caprasse DéFI

Monsieur le président, mesdames et messieurs, chers collègues, nous vivons actuellement une époque où les droits sexuels et reproductifs sont plus que jamais menacés alors qu’ils permettent aux femmes, là où ces droits s’exercent librement et sans contrainte, de disposer librement de leur corps en toute sécurité.

Ces droits sexuels et reproductifs ont été considérés comme des droits humains à part entière par l’ONU, et à raison. En mars 2016, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels a souligné que le droit à la santé sexuelle et reproductive faisait partie intégrante du droit général à la santé, consacré à l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et qu’il est fondamentalement lié à la jouissance des autres droits humains parmi lesquels le droit à l’éducation et au travail ainsi que le droit à la vie, à la vie privée, l’interdiction de la torture et l’autonomie individuelle.

Cette évolution implique dans notre chef un devoir, celui de défendre les droits sexuels et reproductifs dans notre pays mais aussi à l’étranger et, en particulier, dans nos pays partenaires de la coopération au développement. Comme le disait très justement Tawakkol Karman, récompensée en 2011 par le prix Nobel de la paix, pour sa lutte pour le droit des femmes: "Nous ne pouvons pas instaurer la démocratie et une paix durable dans le monde sans que les femmes obtiennent les mêmes opportunités que les hommes pour influencer le développement de la société. Or ces opportunités ne pourront être saisies qu’en l’absence des violences à l’égard des femmes et d’atteintes à leurs droits sexuels et reproductifs."

Une parole pleine de sens qui trouve écho dans la proposition de résolution qui nous est soumise aujourd’hui, en ce qu’elle vise la mise en œuvre concrète des objectifs de l’Agenda 2030, relatifs à la santé et aux droits sexuels et reproductifs adoptés à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies le 25 septembre 2015.

Des objectifs clairs et indispensable comme la réduction de la mortalité maternelle, l'accès à des services de soins de santé sexuelle et procréative, la fin des exploitations sexuelles, des crimes d'honneur, des hétérosexualités forcées ou encore, des mariages précoces et forcés.

Cette proposition de résolution demande, donc et entre autres, au gouvernement de faire face, tant au niveau européen qu'international, aux remises en question croissantes de ces droits et de défendre l'acquis européen ainsi que la législation belge en tant qu'idéal. L'Europe a, en effet, été pionnière en matière de droits sexuels et reproductifs et se doit de diffuser la bonne parole en dehors du vieux continent. Mais elle se doit également de garder un esprit critique sur la situation de ces droits sur son propre territoire. Car si la Belgique peut se targuer d'avoir une législation éminemment progressiste, d'autres États membres interdisent, par exemple, toujours l'avortement, poussant les femmes à avorter dans de très mauvaises conditions, ce que l'Agenda 2030 entend justement combattre.

Ce texte se justifie également au regard du combat de nombreux hommes et femmes qui ont dédié leur vie à la défense des droits sexuels et reproductifs et à la lutte contre les violences à l'égard des femmes, qu'il s'agisse des avortements clandestins, des mariages forcés ou encore des mutilations génitales féminines. Je pense notamment au docteur Denis Mukwege, plus communément appelé l'homme qui répare les femmes. C'est, en effet, lui qui a révélé au monde toute l'horreur des MGF dans son pays, en République démocratique du Congo ainsi que dans vingt-sept autres pays d'Afrique et du Moyen-Orient. C'est également lui qui a dénoncé le viol collectif utilisé comme arme de guerre. M. Mukwege fait partie de ces personnes qui ont compris que le développement d'un État passe par la prise en charge médicale, psychologique, économique et juridique des victimes de telles violences afin qu'elles se reconstruisent physiquement et psychiquement et qu'elles plaident à leur tour pour la fin de telles pratiques.

Lorsque l'on parle des droits sexuels et reproductifs, on pense également au droit à l'avortement sûr et médicalisé. L'ONU insiste d'ailleurs de plus en plus sur le fait que le manque de services de soins obstétricaux d'urgence ou le refus de l'avortement conduisent souvent à la mortalité et à la morbidité maternelles qui, à leur tour, constituent une violation du droit à la vie et à la sécurité et, dans certaines circonstances, peuvent être assimilés à la torture et à des traitements cruels, inhumains et dégradants.

Par son interdiction scandaleuse du financement d'ONG internationales soutenant l'avortement, le président américain Trump  a quant à lui démontré que l'avortement constituait bien le premier combat des opposants à une autonomie pleine et entière des femmes, que ce soit dans notre pays ou dans les pays qui sont nos partenaires de la coopération au développement.

Notre législation est peut-être imparfaite, puisque nous ne parvenons toujours pas à un accord sur la sortie totale de l'IVG du Code pénal, mais elle doit cependant servir d'exemple, en tant que vision à défendre auprès des pays membres de l'ONU. Les effets positifs sur la santé des femmes que la loi Lallemand-Michielsen a engendrés méritent en effet d'être connus et doivent servir d'arguments pour la réalisation effective des objectifs de l'Agenda 2030.

Sur ces bonnes paroles, il est évident que nous soutiendrons cette proposition de résolution.


Sabien Lahaye-Battheu Open Vld

Mijnheer de voorzitter, ik wil de collega’s danken voor hun uiteenzettingen van vandaag en ook voor de samenwerking in de commissie.

Wij versterken met deze resolutie vanuit het Parlement de voortrekkersrol die ons land speelt in het verdedigen van vrouwenrechten wereldwijd. Ik wil toch nog eens verwijzen naar de donorconferentie “She Decides”, een gezamenlijk initiatief van minister Alexander De Croo en zijn Nederlandse collega. Er werd maar liefst 181 miljoen euro opgehaald voor veilige zwangerschapsonderbrekingen. Die conferentie was een reactie tegen de beslissing in Amerika om de geldkraan dicht te draaien voor projecten in ontwikkelingslanden op dat vlak.

Met deze resolutie wordt het belang van vrouwenrechten benadrukt. Bovendien is het zo dat landen beter ontwikkelen als vrouwenrechten worden gerespecteerd, vrouwen vrij zijn en zij zelf kunnen bepalen wanneer zij kinderen willen en hoeveel. Die landen maken enorme sprongen voorwaarts omdat vrouwen daar actiever kunnen zijn.

Ik wil tot slot ook nog de collega’s bedanken die actief zijn in de werkgroep Parlementairen 2030 en de ondersteunende diensten van Sensoa die altijd paraat staan voor het organiseren van de vergaderingen en interessante acties waardoor wij het thema warm kunnen houden.

Dank u wel voor de steun.


Georges Dallemagne LE

Monsieur le président, je voudrais très sobrement associer une voix d’homme aux voix des femmes qui viennent de s’exprimer et qui l’ont fait excellemment. Leur parole est d’or. Je voudrais simplement remercier Mme Lalieux, Mme Caprasse, Mme Capoen, Mme Pehlivan, Mme Lahaye-Batteu pour les mots qu’elles viennent de dire.

Je pense que c’est effectivement très important que cette question des droits sexuels et reproductifs soit au cœur, au centre de nos préoccupations et de notre coopération au développement. Je voudrais aussi souligner l’excellent travail que le parlement mène avec les ONG dans ce domaine-là et notamment avec Sensoa. Je pense que c’est un travail qui est très utile, très approfondi et qui se poursuivra bien évidemment au regard de cette résolution.

Je ne serai pas plus long mais je voulais simplement souligner la qualité des interventions de mes collègues auxquelles je me rallie bien évidemment.


Richard Miller MR

Monsieur le président, moi non plus, je ne serai pas très long parce que l’essentiel a déjà été dit. Nous tenons à saluer le travail des auteurs de la proposition de résolution, en particulier pour ce qui concerne notre groupe, le travail de Mme Jadin et de M. Flahaux.

C’est une résolution importante à nos yeux parce que c’est une résolution contre les discriminations, contre les pressions exercées, contre les violences, les mutilations sexuelles voire les crimes commis majoritairement contre des femmes, contre les homosexuels et les LGBTQI.

Cette résolution porte sur le droit à la santé, sur le droit à une sexualité épanouie et à une parentalité voulue et assumée. Un auteur suédois, Johan Norberg, dans son livre intitulé Non, ce n’était pas mieux avant, insiste sur le fait que c’est à partir du moment, chers collègues, où le progrès, la science et la démocratie se sont développés que la liberté sexuelle, qui est un droit fondamental aux yeux de notre parti, a reçu droit de cité et a pu être réellement vécue par l’ensemble des personnes.


Roel Deseyn CD&V

Mijnheer de voorzitter, collega’s, als covoorzitter van de werkgroep wil ik ook nog even het woord nemen om de initiatieven en de medewerking van alle collega’s ten zeerste toe te juichen. De agenda en de ambities die hier inzake seksuele en reproductieve rechten geformuleerd zijn, reiken tot 2030 en zijn een opdracht van alle overheden in België.

Er is wat dat betreft soms nog meer en intensere samenwerking nodig. Recent hebben wij immers in de hoorzitting met diplomaten en ambtenaren van onze werkgroep, onder voorzitterschap van collega Lahaye-Battheu, moeten vaststellen dat die samenwerking nog niet optimaal is. De uitvoering van de agenda voor duurzame ontwikkeling moet dan ook een collectieve ambitie zijn, een horizontale beleidslijn doorheen alle departementen.

België heeft zich vrijwillig aan een soort van assessment onderworpen, maar heeft niet van alle departementen op een gelijke wijze input gekregen. Voor sommige departementen, waarvan ik mij het voorbeeld van Defensie herinner – het is goed dat de minister van Defensie aanwezig is –, wachten wij nog op de input voor de doelstelling van de agenda inzake duurzame ontwikkeling. Dat vind ik niet onbelangrijk. Het is volgens mij een werkpunt voor een volgend vrijwillig assessment.

Wij zullen aan de Verenigde Naties dan ook rapporteren dat wij een en ander geïntegreerd en globaal kunnen doen. Het is ook een aanbevelenswaardig rapport, dat toont hoe ons land op velerlei gebied invulling geeft aan duurzame ontwikkeling.


Minister Steven Vandeput

Mijnheer de voorzitter, collega De Croo heeft mij gevraagd het volgende mee te delen.

Seksuele en reproductieve gezondheid en rechten zijn een belangrijke prioriteit in de Belgische Ontwikkelingssamenwerking. Zij zijn een prioriteit in onze genderstrategie en in ons genderactieplan.

België is een van de voortrekkers van het initiatief "She Decides" en zet vrouwenrechten, en in het bijzonder seksuele gezondheid en rechten, prominent op de agenda.

Op dinsdag 11 juli nam minister De Croo nog deel aan de London Family Panning Summit. Het engagement wordt ook budgettair vertaald in onze multilaterale, bilaterale en non-gouvernementele samenwerkingen.

Mijnheer Deseyn, ik wil wel even vermelden dat u het beste de rapporten van de commissie voor de Landsverdediging nakijkt, waarin meermaals is aangetoond dat onder andere op het vlak van gendergelijkheid de Belgische Defensie een van de voortrekkers is. De dames die de vragen gesteld hebben, zullen u daarover meer kunnen vertellen.