Proposition 54K2032

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Projet de loi modifiant le Code électoral et la loi du 23 mars 1989 relative à l'élection du Parlement européen.

General information

Submitted by
MR Swedish coalition
Submission date
Sept. 13, 2016
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Status
Adopted
Requirement
Simple
Subjects
European election administrative formalities electoral law national right to vote election

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Discussion

Oct. 20, 2016 | Plenary session (Chamber of representatives)

Full source


President Siegfried Bracke

Mevrouw Katja Gabriëls, rapporteur, verwijst naar haar schriftelijk verslag.


Stéphane Crusnière PS | SP

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, pour mon groupe, la défense des droits des Belges à l'étranger est une préoccupation de longue date, sincère, qui ne vaut pas qu'au moment des élections, qui est un moment certes important de l'exercice de la citoyenneté, mais pas le seul; j'y reviendrai.

Le projet que nous examinons aujourd'hui se penche sur le vote des Belges résidant à l'étranger. Il poursuit deux objectifs: simplifier la procédure électorale pour les Belges résidant à l'étranger lors de l'élection de la Chambre des représentants, et étendre le droit de vote pour l'élection du Parlement européen à tous les Belges résidant à l'étranger, y compris à ceux qui résident en dehors de l'Union européenne. Ce droit est actuellement limité aux Belges résidant dans un État membre de l'Union européenne.

Mon groupe a dès lors voté pour ce projet en commission et il fera de même, aujourd'hui, en séance plénière. Tout comme nous l'avons dit en commission de l'Intérieur, nous avons soutenu ce projet parce qu'il élargit l'accès des Belges à l'étranger à leur droit de vote au niveau fédéral, il renforce le principe du vote obligatoire pour tous les Belges, et d'un point de vue pragmatique, il permet de décharger les communes d'un véritable casse-tête administratif.

Nous le soutiendrons donc, malgré certaines faiblesses que nous avons soulignées en commission et qu'il faudra corriger. En effet, qu'en est-il de l'égalité des Belges devant le droit de vote, quand cette majorité réduit le maillage de notre réseau consulaire? Qu'en est-il des questions soulevées en commission, notamment concernant les critères de rattachement à telle ou telle commune belge, et donc à telle ou telle circonscription électorale, surtout depuis que la dernière réforme de l'État avait opté pour la commune de la dernière résidence? Qu'en est-il de ces Belges qui ne s'inscrivent pas sur les listes consulaires?

Le projet a été adopté à l'unanimité en commission, et c'est bien normal. Normal car il est lié à l'importance du droit de vote effectif des Belges, au niveau de pouvoir ayant un lien direct avec leur vie quotidienne d'expatrié.

C'est le cas pour le niveau européen, via la politique de sécurité et de défense, la diplomatie européenne, les services rendus par les représentations diplomatiques et consulaires de chaque État membre, etc., et, pour le niveau fédéral, via l'état civil, nos positions en matière de diplomatie et de défense, les services consulaires et encore bien d'autres choses.

Mon groupe est ainsi convaincu qu'en dépit de la distance physique, les Belges qui résident à l'étranger, gardent à l'égard de notre pays un lien affectif très fort. Ils contribuent en effet notamment à promouvoir l'image de la Belgique dans le monde et aident à tisser des liens d'amitié et de solidarité avec d'autres États. Ce rôle et cette fidélité sont importants et méritent une attention particulière de la part de l'État belge et, bien évidemment, de la part de notre assemblée.

La pratique et les recommandations que nous recevons de leurs organisations représentatives ont cependant démontré que les Belges résidant à l'étranger rencontrent parfois certaines situations ou certains problèmes spécifiques dans leurs relations avec l'État fédéral belge et son administration qui appellent une réponse politique ad hoc et auxquels la Chambre est la mieux placée pour répondre et assurer le relais et le contrôle politique.

Nous avons ainsi pris plusieurs initiatives parlementaires en ce sens, comme notre proposition portant révision du Règlement de la Chambre des représentants visant à créer un comité d'avis fédéral des questions relatives aux Belges résidant à l'étranger ainsi que notre proposition de loi modifiant le Code de la nationalité belge en ce qui concerne la déclaration conservatoire de nationalité belge.

Bien que ces propositions rejoignaient largement les attentes formulées par les organisations représentatives de nos concitoyens résidant à l'étranger et même celles du ministre des Affaires étrangères, elles ont toutes deux été rejetées d'un revers de la main par la majorité actuelle, cette même majorité où le MR s'est pourtant autocongratulé dans un communiqué de presse pour saluer ce projet, en omettant bien évidemment de rappeler son opposition à d'autres textes débattus ici même voici quelques mois.

Malgré tout, nous ne baissons pas les bras. Nous avons décidé de prendre une nouvelle initiative, en déposant une proposition de révision de la Constitution visant à créer une circonscription électorale permettant la représentation des Belges résidant à l'étranger.

Une telle circonscription doit permettre à nos compatriotes d'élire les représentants susceptibles de relayer leurs préoccupations au sein du Parlement et de leur rendre compte de leurs bilans et programmes lors des scrutins nationaux. Une telle circonscription existe d'ailleurs déjà dans d'autres États membres.

Cette proposition, déposée lors de la législature précédente, est toujours d'actualité et permettra, en dépit de la distance, que les Belges qui résident à l'étranger gardent un lien politique fort avec notre pays. Espérons qu'elle sera, cette fois, soutenue par l'ensemble des élus de notre assemblée. J'espère que ce texte ne connaîtra pas la même fin de non-recevoir que lui avaient opposée les deux précédentes majorités. On peut prendre des postures de défenseurs absolus des Belges à l'étranger sans éluder systématiquement les textes de l'opposition.


Brecht Vermeulen N-VA

Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, collega’s, ik ben blij dat wij met het voorliggende wetsontwerp meer tegemoet zullen kunnen komen aan de feitelijkheden van de moderne tijd. Mensen werken niet meer onder de kerktoren en ook niet noodzakelijk meer in eigen land. We kunnen gemakkelijk reizen en gaan werken in het buitenland, soms ook voor lange tijd.

Voor het stemrecht bleven we eigenlijk nog wat steken in de oude processen. Om te kunnen stemmen dienden mensen met de Belgische nationaliteit immers ingeschreven te zijn in een Belgische gemeente.

Het Europese economische en politieke integratieproject heeft voor de eerste wijzigingen gezorgd. In 1998 werd de wet aangepast door Belgen in het buitenland stemrecht te geven voor de verkiezing van de federale wetgevende kamers. Met het wetsontwerp dat nu voorligt, werken we de eerste discriminatie weg die er bestaat bij de verkiezing voor het Europees Parlement.

Het wetsontwerp voorziet dan ook in enige aanpassingen, zodat de Belgische kiezer in het buitenland zich kan aanhechten aan een Belgische gemeente, dit naar analogie van de huidige regeling voor de verkiezingen van de Kamer van volksvertegenwoordigers.

Waarom een aanhechting en geen inschrijving? Daar zijn verscheidene praktische redenen voor, waaronder dat sommige Belgen nooit op Belgisch grondgebied hebben gewoond, bijvoorbeeld kinderen van mensen die beroepsmatig langdurig in het buitenland verblijven. Er is ook de cascademogelijkheid van aanhechting aan een gemeente. We kennen met de inschrijving echter ook een aantal bijkomende complicaties en problemen. Ik denk aan de inschrijving die onmiddellijk een belastingplicht oproept. We hebben ook de inschrijving die gecontroleerd moet worden en bij niet-aantreffen wordt men niet gedomicilieerd. Dit zijn allemaal praktische bezwaren die eigenlijk weggewerkt moeten worden.

In het wetsontwerp wordt bovendien rekening gehouden met de Europese regelgeving. Daarin zorgen we ook voor het doorvoeren van een aantal administratieve vereenvoudigingen, waaronder het feit dat de gemeentebesturen en de gouverneur minder onnodig administratief werk zullen hebben.

Bovendien is er ook nog in een vereenvoudiging voorzien inzake de communicatie met de consulaire post.

Die administratieve vereenvoudiging is voor ons een permanente opdracht, voor de regering, maar eigenlijk voor alle overheden in dit land. De tussenkomst van de gemeenten en de gouverneurs betreffende Belgen in het buitenland wordt dan ook minder tot onnodig. Belgen kunnen zich immers inschrijven in de consulaire lijsten. Het Rijksregister stuurt de consulaire kiezerslijsten rechtstreeks en via digitale weg door. Wij kunnen alleen maar toejuichen dat daarmee de mogelijkheid gegeven wordt om tussen verschillende manieren van stemmen te kiezen, en dit volledig op vrijwillige basis.

Ik heb in de commissie voor de Binnenlandse Zaken bij de bespreking van het wetsontwerp gewezen op de cijfers. De cijfers bewijzen dat een aanpassing van de wetgeving noodzakelijk en wenselijk is, zeker voor het zesde aanhechtingscriterium. De cijfers zijn als volgt. Bij de verkiezingen van 25 mei 2014 hebben 69,5 % van de Belgen die in het buitenland verblijven, ervoor gekozen om per briefwisseling te stemmen. In 2014 waren er volgens de consulaire posten 602 Belgen in het buitenland die zich niet konden inschrijven voor de kieslijsten omdat ze niet onder de bestaande aanhechtingscriteria vielen die op dat moment in de wetgeving waren bepaald. Dit cijfer zou zelfs een onderschatting zijn omdat veel Belgen die in dit geval verkeerden, de consulaire post zelfs nooit gecontacteerd hebben.

Collega’s, de vereenvoudiging gaat voor ons de goede kant op. Maar misschien moeten wij nu ook reeds beginnen nadenken over morgen en overmorgen. Wij stemmen vandaag over een eerste modernisering; deze werd, inderdaad collega Crusnière, in de commissie eenparig aangenomen, maar wij mogen niet blijven stilstaan bij het hic et nunc.

Integendeel, technologische evoluties en de digitalisering zorgen voor uitdagingen en oplossingen bij problemen die vroeger nauwelijks oplosbaar waren, zeker voor stemmen vanuit het buitenland. Misschien moeten wij erover nadenken om in de nabije toekomst ook met een beveiligde webtoepassing en met een versleuteling, bijvoorbeeld met de elektronische identiteitskaart, bepaalde stemverrichtingen te laten gebeuren.

Misschien kan dat eerst als proefproject gebeuren voor het stemmen in het buitenland en later worden uitgebreid naar het binnenland. Ik denk hierbij onder andere aan de elektronische stemoproeping, de elektronische stemopname en de elektronische controle. De digitalisering zal dan ook de administratieve lasten voor onze steden en gemeenten doen dalen.


Denis Ducarme MR

Monsieur le président, madame et monsieur les ministres, chers collègues, j'ai envie de dire: enfin! Enfin, aujourd'hui, notre assemblée va se prononcer sur l'extension et la simplification du droit de vote des Belges de l'étranger. Depuis dix ans, le Mouvement réformateur a déposé plusieurs textes en ce sens. Voir ces propositions aboutir en séance plénière constitue bien évidemment une satisfaction pour nous.

M. Crusnière nous déclare que le PS adore les Belges de l'étranger et qu'il est un pionnier dans leur défense. Je constate que nous avançons parce que cette majorité a pu inscrire, dans l'accord de gouvernement, l'extension et la simplification du droit de vote des Belges de l'étranger et que le Parti socialiste ne participe pas à cette majorité.

(…): C'est dur!

C'est dur, mais c'est tout simplement la réalité. En outre, vous savez qu'au MR, nous ne sommes pas du genre à tirer les premiers. Mais, quand M. Crusnière monte à la tribune pour nous donner des leçons en ce domaine, cela nous étonne; d'autant plus, monsieur Crusnière, que les débats en commission ont été plutôt sereins puisque les différentes formations ont avancé dans la même direction. C'est pourquoi vous voir dégainer et tirer nous contraint à réagir, en rappelant que c'est un combat que nous menons depuis longtemps. S'il progresse, c'est parce qu'à notre sens, il figure dans l'accord de gouvernement et que nous avons pu répondre à plusieurs questions à ce propos, auxquelles nous n'avions pas pu apporter de réponses avec vous auparavant.

Permettre à tous les Belges de voter pour les élections européennes est, comme je l'ai indiqué, une revendication de longue date des réformateurs.

Tous les Belges auront le droit d'exprimer leur suffrage et leur préférence sur les choix politiques européens. À l'heure actuelle, alors que certains doutent de l'Europe, rapprocher ainsi les citoyens belges du projet européen, c'est une exigence, cela a du sens. Mais au-delà du Parlement européen, c'était tout de même essentiel, parce que les Européens qui vivent en Belgique depuis 1994, eux, pouvaient voter pour le Parlement européen, tandis que les Belges hors Union européenne ne pouvaient toujours pas, plus de vingt ans après, voter aux élections européennes.

Au-delà de cette extension, qui est importante, le but de ce projet du gouvernement est de simplifier administrativement et, finalement, faciliter la vie des communes et des Belges dans le cadre de leur vote. Il y a eu en commission quelques discussions, que je ne qualifierais pas d'oppositions. Le projet vise à décharger les communes d'un poids administratif et je pense que cela a pu réunir les groupes politiques, majorité et opposition.

Nous pensons que le droit de vote permet de garantir et de pérenniser le lien entre le citoyen belge expatrié et son pays. Preuve en est, 129 000 Belges expatriés ont voté en 2014, pour seulement 122 000 en 2007. On voit donc que la demande est en augmentation. Les simplifications administratives pour l'inscription, déjà acquises dans le passé, ouvrent davantage les possibilités et donnent sans doute plus encore l'envie aux Belges expatriés de voter à l'occasion des élections.

À l'heure de l'hyperconnectivité, le fait de vivre à l'étranger n'éloigne pas. Pour des raisons affectives, familiales, les Belges de l'étranger restent intéressés aux questions politiques qui animent leur pays. Il est clair par rapport à cela qu'au stade où nous en sommes, nous pouvons espérer continuer à voir davantage ce lien s'ancrer entre les expatriés et les élections fédérales ou européennes.

Si à gauche, comme nous, vous aimez autant les Belges expatriés, vous aurez aussi à cœur de solutionner un problème à propos duquel nous devons veiller à nous rassembler aux deux tiers pour donner la possibilité aux Belges expatriés de voter aux élections régionales. Donc là aussi, on se permettra, chers amis de la gauche, de vous juger sur pièce.


Gilles Vanden Burre Ecolo

Monsieur le président, comme cela a été dit, le débat en commission m'avait semblé assez constructif et unanime. Il est interpellant de constater qu'en plénière, les uns et les autres ont envie de s'attaquer. Je suis un peu gêné d'entendre les deux groupes politiques PS et MR se quereller sur le dos des Belges de l'étranger qu'apparemment ils aiment tant.

En commission, il y a eu un débat concernant un amendement de mon collègue Delpérée, qui lui aussi a été abordé de façon constructive. Ni M. Ducarme, ni M. Crusnière n'étaient présents. Il est interpellant de les voir aujourd'hui faire leur show.

Les écologistes par ailleurs, ont toujours soutenu la participation démocratique et le fait d'élargir son socle, de manière à permettre à tous les Belges de l'étranger de participer à un plus grand nombre de scrutins.

C'est ce que nous avons toujours défendu. Pas nécessairement par amour pour les Belges à l'étranger, mais par amour de notre démocratie représentative, et pour que celle-ci soit la plus représentative possible.

Mon groupe soutiendra ce texte sans retenue, avec enthousiasme. Je regrette quelque peu la petite querelle à laquelle nous venons d'assister. Elle n'était pas à propos et ne représente pas les débats que nous avons eus en commission.


Francis Delpérée LE

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, je serai bref et je dirai trois choses. Oui, monsieur Vanden Burre, les intentions exprimées dans le projet de loi que nous analysons maintenant paraissent très heureuses et tout à fait opportunes en termes de participation politique. C'est une réforme dont l'opportunité saute aux yeux. Je m'empresse de dire que mon collègue Christian Brotcorne avait déjà, in tempore non suspecto, déposé une proposition en ce sens. Nous voterons donc le projet qui nous est soumis.

À titre personnel, je regrette, une fois de plus, l'idée que le droit électoral accrédite cette idée qu'un certain nombre de Belges ne sont pas tenus, ne sont pas obligés de voter, qu'ils doivent en réalité s'inscrire pour voter, et s'ils s'inscrivent, ils sont alors tenus de le faire. Comme si la Constitution reposait sur cette idée: le vote est obligatoire, mais seulement pour ceux qui se sont inscrits pour ce faire. C'est une idée qui me déplaît, j'allais dire souverainement, et que je ne souhaite pas voir répandre, même à l'improviste, dans nos textes législatifs.

M. Vanden Burre l'a dit: les débats en commission ont été très consensuels, même unanimes pour l'ensemble des propositions, et tout à fait constructifs. Nous avons notamment travaillé sur des questions ne relevant pas nécessairement de la grande politique, mais sur des questions très techniques, comme celle du rattachement du Belge de l'étranger à l'une ou à l'autre circonscription.

Un élément important du projet, c'est qu'il prévoit une catégorie résiduelle. S'il n'y a pas un ensemble de critères retenus, il y a une solution, qui est un vote dans la circonscription de Bruxelles.

Mais un critère pose problème, c'est l'article 180, paragraphe 1ᵉʳ, 4°. Monsieur le ministre, nous en avons parlé. Je le relis pour que les choses soient claires pour tout le monde: "4° C'est la référence à la commune belge dans laquelle, le mari, l'épouse, le précédent mari, la précédente épouse, ou la ou le partenaire dans une cohabitation enregistrée, est inscrit ou a été inscrit dans le registre de la population."

Notre collègue Mme Becq a dit: "Cette formulation est quand même très curieuse. Cela ne répond en aucune manière aux dispositions du Code civil. Nous employons d'autres mots, d'autres termes, nous faisons référence à des situations juridiques beaucoup plus précises que ces formulations vagues. Je ne vois pas pourquoi le droit public devrait contredire le droit civil."

Ensuite, non pas sur le plan du droit familial, je me suis posé la question suivante: quel est le lien entre ce critère-là, époux-épouse, divorcé-pas divorcé, séparé de fait ou de droit, partenaire, quel est le lien avec l'opération et le processus électoral? En commission, monsieur le ministre, vous avez dit: "Rassurez-vous, je vais vous proposer des solutions en séance plénière." Si j'ai bien compris, vous allez nous dire que vous retirez le quarto de la liste des critères. En tout cas, c'est ce que j'espère entendre de votre bouche, maintenant.


Barbara Pas VB

Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, het opzet van dit wetsontwerp is ongetwijfeld positief. Er staan een heel aantal goede zaken in.

Een eerste element, als men de procedure versoepelt ter voorbereiding van de verkiezingen, zal dat op zijn minst een goede zaak zijn voor de efficiëntie en zal het de gemeenten ontlasten van heel wat werk.

Een tweede positief element is dat het aantal stemgerechtigde landgenoten wordt uitgebreid, niet alleen tot degenen die in een andere Europese lidstaat wonen, maar tot alle Belgen in het buitenland. Als democraat kan ik dat alleen maar toejuichen. Het is niet meer dan logisch dat dezelfde criteria worden toegepast die vandaag al voor de Kamerverkiezingen gelden.

Ik heb echter wel bedenkingen bij de aanhechtingscriteria, meer bepaald de versoepeling die daarin wordt gehanteerd. De eerste keuze, het criterium van laatste inschrijving, wordt versoepeld tot de gemeente waar de persoon ooit was ingeschreven.

De bewijsvoering wordt versoepeld. Soms volstaat het zelfs om een verklaring op erewoord te geven. Er wordt zelfs een categorie toegevoegd voor wie de nationaliteit heeft maar geen enkele band heeft met een gemeente, en zo’n band zelfs na de versoepeling niet kan aantonen; die persoon kan ook worden ingeschreven en kan automatisch als kiezer worden verbonden aan Brussel.

Ik vraag mij af wat dan de gevolgen zullen zijn. Als ik de cijfers van het aantal Belgen in het buitenland en de taalrollen bekijk, vermoed ik dat negen kansen op tien het resultaat zal zijn dat de Franstaligen procentueel nog veel meer kiezers zullen krijgen in Brussel.

Dat is een evolutie die ik niet graag zie gebeuren, dus wat die aanhechtingscriteria betreft, volg ik mijn voorganger. Er moet daaraan nog worden gesleuteld, want anders zien wij ons genoodzaakt om ons op dit ontwerp te onthouden.


Vincent Van Quickenborne Open Vld

Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, ik wil nog even tussenkomen namens mijn fractie om u en het ontwerp te steunen. Dat is evident.

Het is trouwens vreemd dat wij zolang hebben gewacht om Belgen in het buitenland volwaardig stemrecht te verlenen. Er hebben daar heus wel wat politieke motieven meegespeeld. Ik kan daarvan getuigen.

Mijnheer de minister, ik wil u feliciteren dat u hiermee hebt doorgezet. Ik wil wel wijzen op een aspect dat voor ons belangrijk is. Wat de administratieve vereenvoudiging betreft, zijn er stappen gezet, maar we zouden nog een andere stap kunnen zetten, met name het stemmen via het internet.

Toen ik in 2000 net in de Senaat zat, betrof het eerste wetsvoorstel dat ik ooit heb ingediend het stemmen via het internet.

Toen was dat revolutionair en onbespreekbaar, maar intussen bestaat het in verschillende landen, onder meer in Estland, waar mensen zelfs via de mobiele telefoon kunnen stemmen. Zeker voor Belgen in het buitenland zou dat een oplossing zijn omdat men zich nu moet verplaatsen, met alle kosten die daarmee gepaard gaan van dien. Er bestaan systemen die ervoor zorgen dat het stemgeheim wordt gerespecteerd.

Ik heb begrepen dat het project verder wordt bekeken in de regering, onder meer met uw instemming en die van de minister van Digitale Agenda. Denkt u dat het realistisch is dat dit kan worden gerealiseerd voor Belgen in het buitenland tegen de volgende verkiezingen van 2019?


Minister Jan Jambon

Mijnheer de voorzitter, eerst en vooral wil ik mij aansluiten bij de woorden van de heer Vanden Burre. Ik wil ook de leden, die zich in de commissie hebben gemengd in de discussies, bedanken voor de serene sfeer tijdens de debatten over iets dat eigenlijk al een tijd geregeld had moeten zijn.

Veel dingen die hier werden gezegd, zijn ook al in de commissie uitgepraat. Ik wil nog op een drietal punten ingaan: het elektronisch stemmen, stemrecht en stemplicht, en het bewuste vierde criterium.

Nous avons abordé le quatrième critère en commission mais nous n'avons pas encore conclu.

Wat het elektronisch stemmen betreft, de FOD Buitenlandse Zaken, de FOD Binnenlandse Zaken en de diensten bevoegd voor de Digitale Agenda, zijn aan het onderzoeken of wij i-voting nog kunnen invoeren voor 2019. Dat is wel de ambitie en de bedoeling. Wij zijn aan het bekijken of wij een in de EU bestaand systeem kunnen overnemen, zonder zelf het warm water opnieuw te moeten uitvinden. Het Zwitserse systeem, bijvoorbeeld, lijkt ons adequaat. Het komt erop aan na te gaan in welke mate in een beveiligde toegang voorzien kan worden voor alle Belgen in het buitenland, via de eID of een token, maar ik hoop via de eID.

U begrijpt dat wij dat systeem pas zullen invoeren als wij honderd procent zeker zijn en waarborgen hebben op het vlak van een veilige toegang, de beveiliging van de gegevens en de stemmen, en op het vlak van de capaciteit en de correctheid van het systeem. U hebt gelijk, mijnheer Van Quickenborne, elektronische stemsystemen worden al toegepast in andere Europese landen. Waarom zouden wij dat niet kunnen realiseren? Dat is alleszins onze ambitie ter zake.

En ce qui concerne le caractère obligatoire du vote, je fais référence au Conseil d'État, qui a validé cette obligation de vote pour les Belges de l'étranger. Le raisonnement du Conseil d'État à ce sujet se trouve dans son avis du 2 mai 2012. Dans cet avis, le Conseil d'État indique pourquoi le fait de s'inscrire sur une liste n'est pas en contradiction avec la Constitution.

Ten slotte is er het bewuste vierde criterium. Het klopt dat ik in de commissie voor de Binnenlandse Zaken heb gezegd dat ik dat eens opnieuw zou bekijken met de meerderheidspartijen. Wij hebben dat gedaan op 10 oktober jongstleden. Ik heb daar kunnen vaststellen dat alle meerderheidspartijen gehecht blijven aan het behoud van het vierde criterium. Ik zal u ook uitleggen waarom.

Ce quatrième critère a été inséré à la suite de l'expérience que nous avons connue en 2014 lors de l'inscription des Belges de l'étranger sur les listes électorales. Plusieurs d'entre eux n'ont pas pu y être inscrits sur la base des critères de rattachement à une commune belge, définis par la loi de 2012. Parmi ceux-ci figurent notamment des Belges qui ont acquis la nationalité via leur mariage, mais sans autre lien avec la Belgique. Je pense, par exemple, à une dame de nationalité française n'ayant jamais vécu chez nous qui a épousé en France un Belge et est devenue par la suite belge par mariage. Autrement dit, le seul lien de cette personne avec la Belgique est son mari, qui est peut-être devenu entre-temps son ex-mari.


Jean-Marc Nollet Ecolo

(…)


Ministre Jan Jambon

Peut-être! Je ne l'espère pas, mais sait-on jamais!


Jean-Marc Nollet Ecolo

(…)


Ministre Jan Jambon

Nous avons eu droit à tous les commentaires. Puis-je continuer à présent?


Jean-Marc Nollet Ecolo

Oui, continuez.


Ministre Jan Jambon

Je vous remercie.

Le rattachement à la commune belge de ce mari semble donc être objectivé. À défaut d'un tel critère, les personnes tomberaient sous le coup du dernier critère.

Wij mogen het aanhechtingscriterium echter niet verwarren met de manier waarop deze personen de nationaliteit hebben verkregen. Dat wordt bepaald in de nationaliteitswetgeving. Wat de verkiezingswetgeving betreft, wordt men geconfronteerd met een Belg die stemplichtig is, want hij is ingeschreven in de consulaire registers en heeft de leeftijd van achttien jaar. Omdat betrokkene echter nooit in België heeft verbleven, is de enige band deze van een eventuele vroegere echtgenoot of partner.

Zelfs indien de band met de partner verbroken is, bijvoorbeeld na een scheiding, blijft de persoon in kwestie nog altijd Belg. Men zou het bijvoorbeeld als volgt kunnen voorstellen. Een persoon die Belg is geworden via zijn of haar partner, maar van wie de partner is overleden, zou het emotioneel misschien verkiezen, om de herinnering aan zijn of haar partner levendig te houden, om zijn of haar stem toe te wijzen aan de gemeente waarmee de overleden partner een band had. Mochten wij het vierde criterium niet hebben ingevoerd — het is altijd bij uitsluiting — dan zou die persoon ook weer in het zesde criterium vallen.

Mevrouw Pas, ik kan u geruststellen. Toen wij nog niet al deze criteria hadden, spraken wij over 600 personen. Met deze criteria zal het aantal dat onder het zesde criterium valt, nog drastisch verkleinen en komen wij bij aantallen uit die op geen enkele wijze de taalevenwichten of de politieke evenwichten in de hoofdstad of in het Brussels Gewest kunnen verstoren.

Voilà, monsieur le président, je pense avoir répondu à toutes les questions. Je remercie la Chambre pour son soutien.


Francis Delpérée LE

Monsieur le président, je regrette que le ministre utilise des catégories juridiques, comme le partenariat dont il vient de parler à l'instant. C'est inscrit dans le texte de la loi, ce n'est pas un critère au sens, notamment, de la loi civile. Pourquoi ne pas se référer à des dispositions précises comme, par exemple, articles untel à untel du Code civil, chapitre untel, titre untel? Ce serait très facile sur le plan légistique et cela éviterait toute discussion inutile.