Proposition 55K3540

Projet de loi portant des dispositions diverses relatives au travail.

General information ¶

Submitted by

Vivaldi

Submission date

Sept. 8, 2023

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Status

Adopted

Requirement

Simple

Subjects

work work contract labour market labour law cyclical unemployment Economic Interest Grouping type of business cessation of trading social security leave on social grounds training leave

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Discussion ¶

Oct. 19, 2023 | Plenary session (Chamber of representatives)

Full source

De rapporteur, mevrouw Lanjri, verwijst naar het schriftelijk verslag. De heer Anseeuw heeft het woord in de algemene bespreking.

Mevrouw de voorzitster, collega’s, ik zal vrij kort zijn.

Een wetsontwerp houdende diverse bepalingen gaat eigenlijk hoofdzakelijk, zo niet uitsluitend, over een aantal technische aanpassingen en verbeteringen.

De vooravond van de bespreking van dit wetsontwerp werd er echter per amendement vanuit de meerderheid een volledig hoofdstuk toegevoegd waarin allesbehalve technische verbeteringen of aanpassingen stonden. Het bevatte namelijk weldegelijk politieke keuzes. Meer nog, het zijn keuzes waarmee men werkgevers mogelijk een pad in de korf zet. Dat is dus natuurlijk belangrijk voor werknemers en potentiële werknemers. Zonder werknemers zijn er immers geen werkgevers en omgekeerd, collega’s. Dat is dus onze bekommernis.

Meer nog, alle technische correcties zijn netjes voorgelegd aan de Raad van State. Het amendement met de inhoudelijke keuzes werd echter helemaal niet voorgelegd. Er was ook geen overleg met de deelstaten die naam waardig, hoewel er weldegelijk een overlapping is qua bevoegdheden.

We vrezen eigenlijk dat dit huiswerk niet zo netjes is gemaakt en dat is de reden waarom wij ons vandaag zullen onthouden.

Madame la présidente, deux amendements ont été déposés. Je vais me permettre de les présenter.

Le premier amendement insère un article 21 au chapitre 14 qui apporte une précision à l'article 29 de la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail introduit par le présent projet de loi. Puisque la mesure de l'article 29 constitue une compensation pour le fait qu'à partir du 1ᵉʳ janvier 2024, les allocations de chômage temporaire, à l'exception de celles accordées pour cause de force majeure, seront calculées à 60 au lieu de 65 % de la rémunération journalière moyenne, il est logique d'exonérer l'employeur du paiement du supplément prévu par cet article 29 si le travailleur bénéficie de l'application d'une convention collective de travail visant à lui garantir un montant par jour de chômage temporaire au moins équivalent au supplément prévu par l'article 29.

Le second amendement insère un article qui garantit que le montant de rémunération de 4 000 euros figurant à l'article 29 de la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail introduit par le présent projet de loi est indexé annuellement de la même manière que les autres montants de rémunération utilisés dans le cadre de cette loi du 3 juillet 1978.

J'en viens à présent à mon intervention. Monsieur le ministre, chers collègues, vous connaissez mon attachement à la défense des droits des travailleurs et travailleuses. C'est pourquoi j'aimerais aujourd'hui souligner cette belle avancée que constitue l'obligation de désigner une personne de confiance au sein du personnel de l'entreprise. La question des risques psychosociaux au travail est une vaste problématique devant être prise à bras-le-corps.

Cette mesure va dans le bon sens. Elle n'est pas anodine quand on sait que cela touche 9 000 entreprises. Dans un contexte où les conditions de travail et l'organisation de celui-ci ont toujours plus d'impact sur la santé mentale des travailleurs, où une personne sur trois souffre de stress au travail, où les absences pour cause du burn-out avaient augmenté de 40 % en cinq ans en 2021, avoir une personne de confiance à qui s'adresser dans son entreprise est essentiel.

Nous aurions préféré ne pas devoir inscrire de seuil des 50 travailleurs ou plus puisqu'on sait aussi que les "PMIsations" ne cessent d'avancer. On ne reparlera pas ici de Delhaize et des franchises, mais c'est un bon exemple. On connaît aussi les difficultés inhérentes à cette majorité lorsqu'il s'agit de faire progresser les droits des travailleurs et travailleuses.

Nous ne pouvons que nous réjouir de chaque pas dans la bonne direction. Nous soutiendrons donc ce projet de loi.

Je me suis permise de restreindre à cette mesure mon intervention.

Madame la présidente, j'avais compris hier que le texte allait être renvoyé en commission pour discuter de ces amendements. Mme Lanjri avait justement soulevé ce point hier en Conférence des présidents.

Peut-être pouvez-vous m'éclairer?

Mevrouw de voorzitster, ik heb gisteren in de Conferentie van voorzitters gezegd dat deze tekst van de agenda moest omdat er nog technische amendementen waren die ondertussen op het niveau van de regering, in een IKW waren besproken. U kunt dit vandaag dus niet goedkeuren en het daarna terug naar de commissie verzenden.

Zoals gisteren gezegd, was het de bedoeling om dit van de agenda af te halen en het niet te bespreken, maar te verzenden naar de commissie voor Sociale Zaken, zodat die technische amendementen daar kunnen worden besproken en goedgekeurd, waarna het wetsontwerp naar hier kan terugkomen. We zijn nu toch begonnen aan een bespreking die we niet hadden moeten doen.

Dat bevestigt mijn punt van daarnet, namelijk dat dit huiswerk niet zo netjes en zorgvuldig is gemaakt.

Madame la présidente, je ne vois pas d'objection à ce que les amendements déposés par Mme Thémont et consorts, et qui clarifient deux dispositions, soient soumis à la commission des Affaires sociales avant de revenir ici pour être, je l'espère, votés avec l'ensemble du projet de loi.

Je suspends la discussion sur ce point pour renvoyer le texte à la commission des Affaires sociales, accompagné des amendements exposés ici par Mme Thémont et signés par l'ensemble de la majorité, dont vous, madame Lanjri.