Proposition 55K1129

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Projet de loi modifiant la loi coordonnée du 10 juillet 2008 sur les hôpitaux et autres établissements de soins en vue de protéger les victimes de la pandémie provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 contre la facturation de suppléments d'honoraires et de protéger le patient pour lequel les frais des services sont couverts par le budget des moyens financiers contre la facturation de coûts supplémentaires.

General information

Authors
PS | SP Eliane Tillieux
Vooruit Jan Bertels, Karin Jiroflée, Meryame Kitir
Submission date
April 2, 2020
Official page
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Status
Adopted
Requirement
Simple
Subjects
health costs hospital expenses income in addition to normal pay public health medical institution

Voting

Voted to adopt
Groen Vooruit Ecolo PS | SP DéFI N-VA LDD PVDA | PTB VB
Voted to reject
Open Vld MR
Abstained from voting
CD&V LE

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Discussion

June 18, 2020 | Plenary session (Chamber of representatives)

Full source


Rapporteur Sofie Merckx

Monsieur le président, vu l'heure tardive, je m'en réfère au rapport écrit.

(Applaudissements)

(Applaus)


President Patrick Dewael

C'était une bonne intervention, merci.


Eliane Tillieux PS | SP

Monsieur le président, chers collègues, mon groupe se réjouit évidemment de voir arriver ce texte en séance plénière - texte que nous avons cosigné avec les collègues du sp.a. En effet, l'objectif est unique et essentiel: il s'agit de protéger au maximum les patients qui sont touchés par le COVID-19 des frais de santé qui pourraient leur être facturés lorsqu'ils sont hospitalisés. Ce sont non seulement des suppléments d'honoraires, mais aussi des frais non remboursables par l'assurance des soins de santé, comme des honoraires médicaux ou paramédicaux, des produits d'hygiène et divers autres coûts.

Nous sommes bien conscients que la loi prévoit déjà des garanties pour les patients en soins intensifs et pour ceux dont l'hospitalisation en chambre individuelle s'impose pour des raisons médicales ou, simplement, lorsque l'hôpital se trouve dans l'impossibilité de répondre à la demande du patient d'être hébergé dans une chambre commune.

Certains diront que le texte ne fait que confirmer un cadre déjà existant. Je leur répondrai qu'il a ce mérite d'apporter toute la clarté aux patients victimes de la pandémie en leur garantissant qu'ils ne devront payer aucun supplément pendant toute la durée de leur séjour à l'hôpital. Du reste, les échanges en commission l'ont parfaitement démontré: la situation n'est peut-être pas aussi limpide qu'il n'y paraît.

En ce qui concerne les prestations non remboursables, là aussi, des mesures devaient être prises. Selon les Mutualités chrétiennes, les patients auraient en effet payé des frais de ce type pour un montant de 218 millions d'euros en 2018 - un montant évidemment énorme. Protéger les patients contre la facturation de ces suppléments et de ces frais annexes nous semblait donc indispensable.

Dans le même ordre d'idées, nous nous réjouissons de voir arriver prochainement sur les bancs de cette assemblée notre texte, également adopté en commission de la Santé publique, qui vise à protéger les victimes de la pandémie des éventuels frais de transport médical urgent - comprenant du matériel de protection et soumis à des procédures adaptées, impliquant donc des coûts plus élevés. Nous aurons l'occasion d'en reparler.

Monsieur le président, chers collègues, pour mon groupe, il est évident que ces frais et coûts qui - à partir de cette pandémie - ne pourront plus être facturés aux patients ne devront, en aucun cas, plomber davantage les finances de nos institutions hospitalières.

La situation de ces institutions est extrêmement difficile. Nous ne cessons de le dire en commission. Elle était déjà fragile avant la crise et elle n'a fait que se détériorer ces derniers mois. Les hôpitaux ont été contraints dès le 14 mars de mettre en œuvre des moyens exceptionnels pour pouvoir faire face à la pandémie, avec de sérieux coûts supplémentaires liés à des prestations spécifiques en raison du COVID-19, mais aussi au matériel de protection et de désinfection qui a dû être utilisé.

Ils ont en outre été contraints de reporter la totalité de leur activité non urgente: les consultations en ambulatoire, des examens médicotechniques, mais aussi nombre d'opérations non essentielles. Aujourd'hui, alors que l'activité non urgente a pu reprendre, elle ne se fait toujours pas au même rythme qu'avant la crise en raison des mesures de protection et des mesures d'hygiène qui sont indispensables mais doivent bien être mises en place.

Selon la presse, on a entendu des chiffres qui s'élevaient à une perte, pour le secteur hospitalier, évaluée entre cinq et sept milliards d'euros pour l'ensemble des hôpitaux. Impensable pour notre groupe que les hôpitaux supportent les coûts supplémentaires aujourd'hui. Au contraire, plus que jamais, nous devons les soutenir afin que la crise que nous connaissons n'engendre pas de conséquences dramatiques sur leur situation financière et qu'elle puisse assurer la pérennité des soins hospitaliers accessibles, innovants et bien sûr avec la même qualité pour tous les patients.

À ce jour, nous avons recensé plus de 60 000 cas confirmés sur notre territoire. Parmi ceux-ci, plus de 17 000 personnes ont été hospitalisées, parfois pendant de longues semaines. Aujourd'hui, si le virus circule encore, toutefois de manière moins virulente, il est toujours présent et des personnes sont et seront demain touchées et peut-être hospitalisées. Il faut donc garantir à chacune de ces personnes qu'au-delà de la maladie qui les touche, des difficultés d'ordre financier ne viennent les frapper plus durement encore, tant elles que leur famille.

Loin de nous l'idée de créer une quelconque forme de distinction entre les patients touchés par l'une ou l'autre maladie. Mais, à situation exceptionnelle, réponse tout à fait exceptionnelle. Bien entendu, il ne fait aucun doute qu'une réflexion plus globale en matière d'accessibilité pour tous à nos soins de santé devra se poursuivre. C'est ce à quoi nous nous attellerons dans les prochaines semaines avec de nouveaux textes.


Kathleen Depoorter N-VA

Mijnheer de voorzitter, de N-VA-fractie zal het voorliggend wetsvoorstel steunen, uiteraard gezien de bijzondere situatie waarin wij verkeren. Wij zitten in de coronacrisis. Godzijdank geraken wij er stilaan uit. Heel bijzonder is echter het feit dat de patiënten die door de ziekte worden getroffen, heel lang in het ziekenhuis verblijven.

Er zullen inderdaad kritische stemmen opgaan die stellen dat het reeds in de wet is opgenomen dat bij patiënten op intensieve zorgen en patiënten met een besmettelijke ziekte geen ereloonsupplementen mogen worden aangerekend. Dat klopt uiteraard.

Die COVID-patiënten gaan echter van intensieve zorgen naar een andere afdeling om te revalideren. Hij/zij blijft toch makkelijk twee à drie weken op de afdeling intensieve zorgen en daarna nog een paar weken op een andere recovery-afdeling.

Onze bezorgdheid is dat er hiaten in de wet zouden kunnen zijn en dat er een verschuiving zou kunnen zijn naar bijvoorbeeld de niet-vergoedbare prestaties. Dat is iets wat wij absoluut niet willen.

De huidige COVID-19-crisis heeft ons ongelooflijk getroffen, zowel maatschappelijk als gezondheidsmatig en economisch. Het laatste wat wij willen, is dat een patiënt die wekenlang gehospitaliseerd is zich ook nog zorgen moet maken over de factuur die hij zal ontvangen, wanneer hij het hospitaal verlaat.

Daarom steunen wij het wetsvoorstel, ook al omwille van het feit dat het mooi afgelijnd is. Dat betekent dat wij hier heel duidelijk gericht die patiënten zullen helpen die er nood aan hebben en dat wij niet in een soort concurrentiepositie belanden met andere patiënten die ook een langdurige ziekte hebben en die ook heel veel kosten en zorgen hebben.

Het is echter de taak van ons, politici, om ervoor te zorgen dat patiënten op hun gemak kunnen revalideren. Daar gaat het immers om. Wie na COVID-19 thuiskomt, is genezen, maar is niet hersteld. Er wacht hem of haar nog een heel lange revalidatie met logopedie en met het aansterken van de weerstand. Wij zouden niet willen dat onze patiënten zich ook nog eens heel veel zorgen moeten maken om de factuur die nog in de bus kan vallen.

Wij zijn de collega's dankbaar voor hun voorstel en wij zullen dat zeker steunen.


Dominiek Sneppe VB

Mijnheer de voorzitter, collega's, vermits een besmetting met COVID-19 vaak gepaard gaat met ernstige luchtweginfecties en een ziekenhuisverblijf, kan de factuur voor de patiënt serieus oplopen. Vandaar dat we dit voorstel willen steunen zodat de factuur voor de patiënt niet hoger wordt dan echt noodzakelijk. Het lijkt ons dan ook logisch dat op de eerste plaats de ereloonsupplementen voor COVID-19-patiënten worden afgeschaft.

Zoals in de toelichting van dit voorstel ook al verwoord is, is het Vlaams Belang er ook voorstander van om na de crisis de hele ziekenhuisfinanciering grondig onder de loep te nemen en om samen met de sector tot een efficiënte hervorming te komen, waar zowel de ziekenhuizen als de patiënten beter van worden. Het dossier van de ereloonsupplementen moet dan zeker aan de agenda staan.

We zouden het wetsvoorstel nog wat willen opentrekken. In plaats van enkel te verwijzen naar COVID-19, willen we ook andere erkende pandemieën in aanmerking nemen. We werden de laatste decennia reeds met heel wat epidemieën en pandemieën geconfronteerd. Wetenschappers gaan ervan uit dat dit in de toekomst niet minder het geval zal zijn, integendeel. Daarom lijkt het ons aangewezen deze wijziging niet enkel voor COVID-19 toe te passen, maar dit ruimer te interpreteren ten einde niet om de haverklap deze wet te moeten aanvullen of wijzigen.

Vandaar dat we het amendement dat we in de commissie hebben ingediend, hier opnieuw indienen. We hopen dat het zal gesteund worden.


Els Van Hoof CD&V

Mijnheer de voorzitter, collega's, CD&V zal het voorliggend wetsvoorstel niet steunen. Wij zullen ons onthouden, net als in de commissie. Wanneer het gaat over het nog meer toegankelijk maken van de gezondheidszorg, een hervorming van de ziekenhuisfinanciering, de nomenclatuur hervormen, de verpleegdagprijs en de ereloonsupplementen, dan vindt u in CD&V een partner. Dit voorstel vinden wij echter niet echt opportuun.

Er zitten ook elementen in die tot verwarring zullen leiden. Wij vinden het ook een spijtig signaal naar de ziekenhuizen die zich enorm hebben ingezet. Ook zij hebben tijdens de coronacrisis alles op alles gezet om COVID-19-patiënten te verzorgen. Het is een spijtig signaal: de ziekenhuizen heffen geen kamersupplementen op COVID-19-patiënten. De huidige tekst van artikel 97, § 2, van de ziekenhuiswet biedt voldoende garanties dat COVID-19-patiënten geen kamersupplementen kunnen worden aangerekend. Volgens het advies van de juridische dienst van het RIZIV, dat op initiatief van minister De Block werd gevraagd, is het heel duidelijk dat de huidige tekst voldoende garanties biedt dat COVID-19-patiënten geen kamersupplementen kunnen worden aangerekend. Ik vraag mij dus af wat wij hier aan het doen zijn: een wet schrijven om te zeggen wat er in de wet staat, is een beetje overbodig en bezigheidstherapie. Ik denk dat wij het debat beter hadden kunnen voeren en uitklaren, mochten wij ook een advies hebben gevraagd van het Nationaal Intermutualistisch College en van de Federale Raad voor Ziekenhuisvoorzieningen, maar onze vraag voor een advies werd weggestemd. Dat begrijp ik nog altijd niet en ik blijf het jammer vinden.

Wij begrijpen op zich de vraag naar de tenlasteneming van alle niet-gedekte bijkomende kosten van het BFM, maar wij denken dat wij dat debat moeten voeren in het kader van de verhoogde tegemoetkoming of de maximumfactuur. Dat is een betere manier om de patiënten die het financieel moeilijk hebben, te helpen bij niet-gedekte kosten en een manier waarmee je alle patiënten kan helpen, niet enkel COVID-19-patiënten. Wij blijven zitten met de bezorgdheid – die wordt gedeeld door het RIZIV – dat hiermee een mogelijke discriminatie zal ontstaan ten aanzien van andere patiënten die ook met een erge aandoening in het ziekenhuis liggen en ook weken kunnen worden opgenomen.

Kortom, CD&V blijft met heel veel inhoudelijke vragen zitten. Hoe gaat men de patiënten identificeren? Het RIZIV maakte dezelfde bedenking want in de eerste plaats is er nergens duidelijk omschreven wat er begrepen moet worden onder een patiënt van wie vermoed wordt dat hij besmet is met COVID. Ten tweede is het ook niet duidelijk wat dit betekent voor een patiënt met COVID die omwille van een andere aandoening gehospitaliseerd wordt. Als iemand die COVID heeft maar geen erge symptomen vertoont bijvoorbeeld van de trap valt en gehospitaliseerd moet worden wegens breuken, moeten dan ook al zijn niet-gedekte kosten ten laste worden genomen? Bijkomende adviezen hadden dit alles beter kunnen uitklaren.

Laat me duidelijk zijn, CD&V wil het debat over ereloonsupplementen en toegankelijke zorg echt wel voeren maar dan voor alle patiënten, niet enkel voor COVID-patiënten. Wat de kamersupplementen betreft, lijkt dit voorstel ons overbodig en de rest is nog heel onduidelijk. Wij zullen ons dan ook onthouden bij de stemming.


Jan Bertels Vooruit

Mijnheer de voorzitter, ik zal galant zijn en mevrouw Merckx voor laten gaan.


Sofie Merckx PVDA | PTB

Quand le patient reçoit sa facture d'hôpital, il y a trois composantes qui lui reviennent à charge: le ticket modérateur, les honoraires supplémentaires et les prestations non remboursées. On le sait, plus de 17 000 patients ont été hospitalisés pour le COVID-19 et ce sont des hospitalisations longues. Certains articles parlent de factures possibles entre 1 500 à 2 000 euros. Avec la proposition de loi, nous assurons une sécurité tarifaire au patient, c'est-à-dire qu'il sera bel et bien interdit de réclamer des suppléments d'honoraires et des prestations non remboursées.

Pour nous, il est intéressant d'avoir cette discussion sur les honoraires supplémentaires parce qu'il faut en finir, en dehors du contexte du COVID-19, avec ce système aberrant qui permet à un médecin de facturer deux à trois fois le prix de la prestation pour exactement la même prestation. C'est aussi un système injuste qui n'est plus sous contrôle parce que les Belges paient déjà 1,7 milliard annuellement en primes d'assurances privées. Malgré tout, cela ne cesse de grimper.

Il est donc évident que nous soutenons cette proposition. Nous regrettons toutefois, qu'il s'agisse de cette proposition-ci ou de la suivante que nous évoquerons dans une semaine, que le patient garde quand même à charge le ticket modérateur. Quatre patients sur dix n'ont pas d'assurance hospitalisation. Il y a une vraie crainte que des personnes s'endettent à cause de ces factures, notamment les patients qui n'ont pas d'assurance hospitalisation, et que cela puisse mettre à mal les finances des hôpitaux.

Nous avons introduit un amendement à la proposition.

Ik zal het amendement ook even toelichten. Wij willen er ons met ons amendement van vergewissen dat de hospitalisatieverzekeraars tussenkomen in de kosten van de bij hen verzekerde patiënten voordat die kosten ten laste komen van de sociale zekerheid. In het tweede advies van de Federale Raad van Ziekenhuisvoorzieningen dat we kregen met concrete voorstellen voor de compensatie van de ziekenhuizen wordt ook opgemerkt dat de hospitalisatieverzekeraars momenteel ongetwijfeld veel minder uitgeven door de daling van de ziekenhuisactiviteit. We vinden het belangrijk dat zij ook hun deel ten laste nemen.


Caroline Taquin MR

Monsieur le président, chers collègues, nous connaissons une crise sanitaire sans précédent. Nous savons tous qu'il est indispensable de ne pas venir ajouter des difficultés financières à des difficultés de santé.

Personne ne peut imaginer ici qu'il ne faille pas accorder une attention particulière aux personnes qui ont souffert et qui souffrent du nouveau coronavirus. C'est d'ailleurs pour cette raison que plusieurs mesures ont été prises afin que les patients n'aient pas à payer de supplément d'honoraires à l'hôpital.

Un patient qui se présente aux urgences pour cause de coronavirus est pris en charge sous le statut chambre commune. Il paiera donc uniquement le ticket modérateur, ce, quel que soit l'hôpital dans lequel il est admis. Si le patient doit occuper une chambre individuelle parce que son état de santé le nécessite, aucun supplément d'honoraires ne pourra lui être facturé. Les patients atteints du coronavirus sont déjà hospitalisés en chambre seule au début de leur maladie. L'isolement médical est déjà légalement une cause d'interdiction de supplément. En soins intensifs, l'interdiction de supplément existe durant tout le séjour.

Par conséquent, ce n'est qu'une fois les sept jours de contagiosité passés que les patients qui ne sont pas en soins intensifs peuvent être placés en chambre à deux ou seul et qu'un choix sera fait par le patient. Nous voyons là une discrimination entre les patients atteints du coronavirus et les patients atteints d'une autre maladie qui ne bénéficieront pas de la mesure. On va se retrouver avec un patient qui ne paie pas et un autre qui paie. Ne pas payer et payer quoi? Quels types de frais? Cela n'est pas indiqué dans la proposition.

Par ailleurs, les hôpitaux font un travail extraordinaire dans le respect des interdictions et des mesures prises par le gouvernement. Les mutualités ne semblent d'ailleurs pas faire référence à d'éventuelles facturations abusives de la part des hôpitaux.

Adopter cette proposition, c'est, d'une certaine manière, créer une sécurité sociale à deux vitesses en instaurant une discrimination entre les patients.

Chers collègues, selon nous, cette proposition de loi manque de clarté et établit des différenciations entre certains patients. C'est la raison pour laquelle le Mouvement réformateur ne la soutiendra pas.


Jan Bertels Vooruit

Mijnheer de voorzitter, dit is de derde keer vandaag dat ik, samen met andere collega's, een wetsvoorstel van mijzelf mag verdedigen. Dank voor de steun van de meeste collega's voor dit wetsvoorstel. Dat wetsvoorstel is nodig. We hebben de discussie in de commissie gevoerd. Dit is wel nodig en ik ben ervan overtuigd dat het patiënten zal helpen.

Het coronavirus heeft één zaak heel duidelijk gemaakt: een toegankelijke, kwalitatieve en betaalbare gezondheidszorg is van onschatbare waarde voor onze samenleving. Ik ben er zeker van dat niemand van ons Amerikaanse toestanden wil, waarbij een COVID-19-patiënt een ziekenhuisfactuur van 1 miljoen dollar toegestuurd krijgt.

Gelukkig hebben wij daarvoor een sterke sociale zekerheid in ons land, een sociale zekerheid die haar waarde bewezen heeft en die we moeten blijven versterken. Niemand van ons wil dat een ziekenhuisopname in België ten gevolge van een COVID-19-besmetting of een vermoedelijke COVID-19-besmetting zorgt voor een te hoge ziekenhuisfactuur omwille van supplementen of andere kosten, de niet-vergoedbare prestaties die aan een patiënt worden aangerekend, omdat ze buiten ons beschermingssysteem vallen.

Ik ga ervan uit dat niemand die te hoge facturen wil. Collega's, dat is belangrijk, want al meer dan 17.000 patiënten werden in het ziekenhuis opgenomen omwille van COVID-19 en dan heb ik het nog niet over de mensen die jammer genoeg overleden zijn.

Zeventienduizend mensen mochten het ziekenhuis al verlaten, gelukkig maar, zij hebben dat te danken aan alle inzet van het zorgpersoneel waar wij het vandaag al een paar keer terecht over gehad hebben en dat wij daar terecht voor moeten danken.

Het is nog niet gedaan, collega's. Wij zitten in de staart van de epidemie, maar nog elke dag worden er nieuwe patiënten opgenomen in een ziekenhuis. Ook voor hen moeten wij zorgen voor de nodige bescherming, want die ziekenhuisopnames duurden effectief soms lang, heel lang, acht weken en meer, gaande van verschillende afdelingen die noodzakelijkerwijze bezocht moesten worden door die patiënten.

Wel nu, collega's, dat is de insteek. De meesten van u zijn het daar gelukkig mee eens. Patiënten mogen zich geen zorgen hoeven maken over de ziekenhuisfactuur. Een sterke overheid zorgt voor hen. Het wetsvoorstel dat wij straks hopelijk zullen goedkeuren, beoogt hierover geen enkele onduidelijkheid te laten bestaan. Geen enkele discussie op het terrein tussen artsen en ziekenhuisdirecties of tussen artsen onderling. Geen discussie.

Want, zelfs de adviezen die wij gekregen hebben, lieten de ambiguïteit bestaan. Ik gebruik het woord dat mevrouw Van Hoof zelf gebruikt heeft. Het was A en B tegelijk in de adviezen. Voor ons is het dus duidelijk, laat er geen discussie over bestaan: geen ereloonsupplementen voor coronapatiënten, punt. Geen bijkomende kosten voor coronapatiënten, punt. Dat is duidelijk. Dat laat geen marge voor interpretatie. Dat is wat een zorgzame overheid moet doen voor haar inwoners: duidelijkheid creëren, ook daar.

En ja, natuurlijk moeten wij praten over de ziekenhuisfinanciering. Wat ons betreft, komt er een versterking van de ziekenhuisfinanciering. Wij hebben er zelfs al voorstellen voor ingediend. Dat debat ga ik dus graag aan. Natuurlijk moeten wij praten over de ereloonsupplementen, ook in het raam van de ziekenhuisfinanciering. Wij hebben daarover een voorstel ingediend. Laten wij daarover discussiëren, collega's. Graag, maar laten wij nu, samen met jullie steun, hoop ik, eerst duidelijkheid creëren voor de ziekenhuisfactuur van de COVID-patiënten.


Catherine Fonck LE

Monsieur le président, chers collègues, nous ne soutiendrons pas cette proposition de loi. Nous nous abstiendrons parce que le texte répond à un problème qui ne se pose pas pour les patients atteints de COVID-19.

Aujourd'hui, les règles en la matière sont très claires. Mais, manifestement, certains parmi vous considèrent que les hôpitaux ne les respectent pas. On a l'impression que vous visez spécifiquement la situation des patients hospitalisés en raison du COVID, comme si les hôpitaux profitaient du COVID pour se servir sur leur dos. Pourtant, la réglementation relative à une telle situation est totalement clarifiée. J'irai même plus loin en disant que votre texte rend justement les choses plus floues. La note de l'INAMI était d'ailleurs particulièrement éclairante sur le sujet et j'ose espérer que nous tous ici pouvons faire confiance dans l'expertise de l'INAMI.

Je vous entends parler de factures aux États-Unis d'un million de dollars pour des patients atteints de COVID-19. C'est vrai. Mais je peux vous dire qu'aux États-Unis, il y a des factures d'un million de dollars pour des patients atteints de tout autre chose. Cela ne date pas d'aujourd'hui avec le COVID-19. Par ailleurs, en Belgique, la toute grande majorité des patients qui ont une pathologie lourde ou une maladie chronique se retrouvent avec des factures bien plus lourdes. Tout cela pour vous dire qu'il y a encore des avancées à faire en la matière.

J'éviterai de parler spécifiquement de telle ou telle maladie parce que, dans le fond, tout le monde peut avoir des problèmes de santé. Le COVID-19 est évidemment une maladie sévère qui a touché de très nombreux patients de plein fouet, avec près de 10 000 décès. Mais nous ne devons pas perdre de vue des milliers d'autres patients qui ont d'ailleurs joué la solidarité le plus possible avec les patients souffrant du COVID-19, puisqu'un certain nombre d'entre eux ont mis leur maladie entre parenthèses ou, en tout cas, un peu de côté pour que les hôpitaux puissent se consacrer au maximum aux patients souffrant de COVID-19.

Pour ce qui nous concerne, on doit pouvoir clairement faire évoluer la question des suppléments hospitaliers, pas seulement pour les patients atteints du COVID-19, mais pour les patients en général, dans le cadre d'une révision du financement des hôpitaux - je l'ai dit et redit à plusieurs reprises. Parce que la situation des hôpitaux n'était pas simple et qu'elle est aujourd'hui devenue extrêmement compliquée. Ce ne sont pas des avances récupérables telles qu'elles ont été mises en place qui vont régler la situation, puisqu'une épée de Damoclès subsiste au-dessus des hôpitaux, et dès lors tant sur les soignants que sur les patients.

En la matière, au niveau des groupes de travail aujourd'hui en cours pour déterminer la manière dont sera établi le BMF pour l'année 2020, j'ose espérer que ces groupes de travail ne vont pas se perdre dans les méandres des lourdeurs administratives. L'idéal serait de se reposer sur le BMF de 2019.

Mais que ce soit pour les patients COVID-19 qui ont été malades ou qui le seront à l'avenir, ou pour tous les autres patients, ce n'est qu'à travers un financement correct et suffisant des hôpitaux que la prise en charge pourra être optimale en matière de qualité, en matière d'encadrement des soignants, d'abord et avant tout pour les patients. Je vous remercie.