Proposition 55K0714

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Projet de loi portant création d'un Fonds blouses blanches.

General information

Authors
Vooruit Jan Bertels, Karin Jiroflée
Submission date
Nov. 7, 2019
Official page
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Status
Adopted
Requirement
Simple
Subjects
health care profession pay policy national budget public health medical institution

Voting

Voted to adopt
Groen CD&V Vooruit Ecolo LE PS | SP DéFI Open Vld N-VA LDD MR PVDA | PTB VB

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Discussion

Nov. 21, 2019 | Plenary session (Chamber of representatives)

Full source


President Patrick Dewael

Rapporteurs zijn de heer Bertels en mevrouw Taquin.


Rapporteur Jan Bertels

Mijnheer de voorzitter, collega's, ik breng u een kort mondeling verslag naar aanleiding van de initieel vier wetsvoorstellen inzake een zorgpersoneelfonds. De ingediende wetsvoorstellen wensen uitvoering te geven aan de 67 miljoen euro aan middelen, opgenomen in de laatste schijf van voorlopige twaalfden van 2019, met name voor de maanden november en december.

Ikzelf zal kort de georganiseerde hoorzittingen toelichten. Mevrouw Taquin, mederapporteur, bespreekt het deel over het behouden wetsvoorstel zelf.

De hoorzittingen hebben plaatsgevonden op 13 november laatstleden. Er werden vertegen­woor­digers gehoord van de verpleegsector, de vakbonden, de ziekenhuissector en de betrokken federale overheidsdiensten, de DG Gezondheids­zorg van de FOD Volksgezondheid en de cel Sociale Maribel van de FOD Werk. De volledige weergave van die hoorzittingen kunt u raadplegen op de website van de Kamer. Er is namelijk, zoals afgesproken, een podcast van gemaakt. Ik beperk mij hier tot de krachtlijnen op basis van de toelichtingen van de sprekers en van hun antwoorden op de vragen van de commissieleden. De hoorzittingen waren dienstig en zullen – daarvan ben ik overtuigd – zeker nuttig zijn voor het vervolg van onze werkzaamheden in de komende weken en maanden omtrent de verdere aanwending van de bijkomende financiële middelen van het zorgpersoneelfonds.

In de verschillende toelichtingen en antwoorden kwamen, mijns inziens, vijf ietwat algemene krachtlijnen terug die door de meeste of alle sprekers gedeeld werden.

Ten eerste, de piste van de besteding van de middelen van 2019 via de Maribelfondsen, zowel het private als het publieke fonds, is de goede techniek voor de aanwending van die middelen in 2019 en de beste piste om de middelen voor 2019 niet verloren te laten gaan.

Ten tweede, er is nood aan bijkomend personeel in de zorgsector, in de hele zorgketen, zoals verpleegkundigen, zorgkundigen en onder­steunend personeel.

Ten derde, naast de nood aan bijkomend personeel zijn er andere begeleidende maat­regelen nodig, bijvoorbeeld inzake de personeelsbezettingsnormen, de financierings­normen van verpleegkundigen en zorgpersoneel, de afstemming van die normen op elkaar, rekening houdend met de noden inzake zorgkwaliteit enzovoort.

Ten vierde, structurele maatregelen zijn nodig, dus ook de financiering moet duurzaam zijn. De nieuwe financiering is een goede stap voorwaarts, maar de financiering moet ook duurzaam zijn. Het zou maar een eerste stap mogen zijn. Meer middelen zullen nodig zijn voor meer zorg­personeel, betere arbeidsomstandigheden, de aantrekkelijkheid van het beroep enzovoort.

Ten slotte de laatste krachtlijn, het beste is om de nieuwe middelen niet te zeer te versnipperen. Federale middelen moeten worden ingezet voor federale sectoren. De deelgebieden moeten hun verantwoordelijkheid nemen voor sectoren waarvoor zij bevoegd zijn. Ik denk bijvoorbeeld aan de nood aan zorgpersoneel in de woon- en zorgcentra, dat is hun bevoegdheid.

Mijnheer de voorzitter, tot daar mijn beknopt mondeling verslag, voor het vervolg geef ik graag het woord aan mevrouw Taquin.


Rapporteur Caroline Taquin

Monsieur le président, voici le rapport sur la proposition de loi portant sur la création d'un Fonds blouses blanches, déposée par M. Jan Bertels et Mme Karin Jiroflée, dont j'ai l'honneur d'être corapportrice – et je remercie le collègue.

Tout d'abord, l'exposé introductif des auteurs. M. Bertels a présenté sa proposition ce mercredi 20 novembre en commission de la Santé. Ce texte fait suite à l'adoption d'un amendement à la loi ouvrant des crédits provisoires pour les mois de novembre et décembre 2019. Il s'agit d'une proposition de loi qui règle la manière dont le fonds budgétaire obtiendra ses moyens, ainsi que les dépenses auxquelles ces moyens pourront être affectés. Cela permettra de mettre les moyens budgétaires à disposition du secteur pour 2019. Le fonds sera alimenté par un prélèvement sur le produit de l'impôt des personnes physiques (IPP). Les dépenses pourront être affectées au financement du recrutement d'infirmiers, à la promotion de l'emploi, à l'amélioration des conditions de travail des infirmiers et au financement des formations d'infirmier. La technique budgétaire préconisée est le Fonds Maribel social, tant pour le secteur public que pour le secteur privé.

M. Jan Bertels a précisé qu'un amendement serait déposé en séance de commission en vue de préciser la ventilation de l'attribution des moyens ainsi que la clé de répartition entre les secteurs public et privé. Cet amendement a été rédigé en collaboration avec les cellules budgétaires des cabinets concernés.

M. Marc Goblet (PS) a quant à lui rappelé avoir présidé le groupe de travail informel constitué par le PS pour dégager un consensus sur les différentes propositions en discussion.

Ensuite, nous sommes passés à la discussion et au vote des articles.

Les deux premiers articles n'ont pas appelé de commentaires et ont été adoptés à l'unanimité.

L'article 3 prévoit que le fonds est alimenté par un prélèvement sur le produit de l'IPP. M. Christian Leysen (Open Vld) et consorts ont introduit l'amendement n° 3. Celui-ci vise à supprimer la référence au montant de 400 millions d'euros à partir de l'année budgétaire 2020.

Cela signifie que la loi ne règlera l'affectation des moyens que pour 2019. M. Leysen a indiqué qu'une référence au budget 2020 était prématurée et contraire à l'orthodoxie budgétaire en cette période d'affaires courantes, où il est d'usage de travailler avec des crédits provisoires.

Mme Kathleen Depoorter (N-VA) est d'avis que les dépenses ne doivent pas être financées par des impôts supplémentaires. Il faut éviter un financement unique et prévoir un financement structurel du personnel infirmier, non seulement dans les hôpitaux, mais également dans les maisons de repos et dans les maisons de repos et de soins. Selon Mme Depoorter, il est possible, dès aujourd'hui, de transférer des moyens financiers à cet effet vers les entités fédérées. La N-VA a précisé qu'elle soutenait les amendements qui permettront de dégager des moyens pour le secteur infirmier. L'amendement n° 3 a été adopté par 7 voix et 9 abstentions. L'article 3 tel qu'amendé a été adopté par 7 voix et 9 abstentions.

L'essentiel des discussions a porté sur l'article 4. M. Leysen et consorts ont introduit l'amendement n° 1 visant à remplacer intégralement l'article 4. Cet amendement prévoit de réserver 8 millions d'euros sur l'enveloppe des 67 millions d'euros pour les infirmiers indépendants. La manière dont ces 8 millions seront répartis fera l'objet d'une initiative législative ultérieure. L'amendement élargit également le champ d'application de la loi à tous les services au sein du Fonds Maribel social dans lesquels du personnel soignant est occupé. Cela signifie que les infirmiers à domicile en font partie. L'amendement règle la répartition des moyens entre le secteur public et le secteur privé, ainsi qu'entre les différents sous-secteurs, sur la base du nombre d'ETP occupés dans ces sous-secteurs au cours de l'année précédente. Enfin, l'amendement supprime les plafonds au sein du Fonds Maribel social.

Un autre amendement a été introduit pour l'article 4. Il s'agit de l'amendement n° 4 de Mme Yoleen Van Camp (N-VA) et consorts, qui vise à élargir le champ d'application de la proposition de loi, non seulement aux infirmiers indépendants, mais aussi au personnel infirmier travaillant dans les institutions de soins pour personnes âgées. La N-VA a toujours estimé que les moyens financiers complémentaires devaient être alloués à l'entièreté du secteur des soins infirmiers, non seulement dans les hôpitaux, mais également dans les maisons de repos et dans les maisons de repos et de soins.

M. Steven Creyelman (VB) s'est rallié aux arguments avancés par Mme Van Camp et a dénoncé le manque de personnel infirmier dans les maisons de repos et les maisons de repos et de soins en Flandre, par exemple dans sa commune.

M. Raoul Hedebouw (PVDA-PTB) a insisté sur l'importance d'inscrire les moyens dans le Fonds Maribel social car les acteurs sociaux sur le terrain sont les mieux placés pour savoir à quel secteur attribuer les moyens par le biais de la négociation paritaire. M. Hedebouw a pris acte de l'engagement du gouvernement en affaires courantes de prévoir les moyens nécessaires dans le cadre des crédits provisoires début 2020 afin de continuer à financer le personnel qui sera engagé dès à présent.

M. Robby De Caluwé (Open Vld) a rappelé que la ministre des Affaires sociales a déjà consacré un important budget au secteur infirmier dans le cadre des accords sociaux. Étant donné que les moyens alloués ne sont pas énormes, il ne convient pas de les saupoudrer en englobant les maisons de repos. Certes, ce secteur est également confronté à une pénurie de personnel mais il ressortit aux compétences des entités fédérées.

M. Jan Briers (CD&V) a déclaré que le CD&V soutient la proposition de loi et l'amendement n° 1. La solution d'un Fonds Maribel social fait l'objet d'un consensus au sein de tous les groupes politiques et au sein des représentants du secteur. Le CD&V est d'avis que les moyens alloués doivent servir à des recrutements supplémen­taires. En ce qui concerne l'amendement n° 4 de Mme Van Camp et consorts, M. Briers estime qu'il ne faut pas financer des secteurs ressortissant aux entités fédérées avec des moyens de l'État fédéral. Il reconnaît toutefois que le secteur des maisons de repos en Flandre aurait également besoin d'aide.

M. Benoît Piedboeuf (MR) s'est réjoui que les auditions aient permis de préciser les besoins du secteur et que la mesure ait été élargie aux infirmières indépendantes. Par ailleurs, il convient de se concentrer sur les compétences fédérales. Il appartient donc aux Régions de prendre des mesures à l'égard des maisons de repos et des maisons de repos et de soins.

M. Jan Bertels (sp.a) a indiqué que le groupe de travail a obtenu des engagements du gouvernement en affaires courantes pour prévoir les moyens nécessaires dans la première tranche des crédits provisoires pour 2020. Il a précisé que le secteur des soins à domicile est visé par l'amendement mais pas les maisons de repos ni les maisons de repos et de soins, qui relèvent de la compétence des Régions. Il n'est pas envisagé ici de modifier la loi de financement. Il appartient à la N-VA d'interroger ses ministres responsables au gouvernement flamand.

Mme Dominiek Sneppe (VB) a déploré que son groupe n'ait pas été invité à participer au groupe de travail alors qu'elle a soutenu l'amendement en séance plénière. Mais elle s'est réjouie que les voix de son groupe soient utiles au débat et permettent au secteur des soins infirmiers de bénéficier d'un budget supplémentaire.

M. Marc Goblet (PS) a rappelé le souhait de son groupe de prendre en compte l'ensemble du personnel du secteur de la santé au niveau fédéral. Il a rappelé l'engagement du gouvernement en affaires courantes de prévoir des crédits provisoires pour les trois premiers mois de 2020.

Il a souligné également l'engagement de tous les groupes politiques à pérenniser le système de financement, quelle que soit la composition du prochain gouvernement de plein exercice.

Mme Laurence Hennuy (Ecolo-Groen) s'est réjouie qu'un accord ait pu être conclu, malgré les conditions difficiles.

L'amendement n° 1 de M. Leysen et consorts a été adopté par 14 voix et 2 abstentions. L'amendement n° 4 de Mme Van Camp et consorts a été rejeté par 10 voix contre 5 et 1 abstention.

En ce qui concerne l'article 5, M. Leysen et consorts ont introduit l'amendement n° 2, visant à préciser que l'article 5 produit ses effets rétroactivement le 1ᵉʳ novembre 2019. L'amende­ment a été adopté à l'unanimité, tout comme l'article 5 tel qu'amendé.

L'ensemble de la proposition de loi tel qu'amendée a été adopté à l'unanimité. Par conséquent, les propositions de loi n°ˢ 704, 731 et 741, jointes à la discussion, deviennent sans objet. Je vous remercie de votre attention.


President Patrick Dewael

Madame Taquin, je vous remercie pour votre rapport.


Yoleen Van Camp N-VA

Bedankt voor de uitgebreide verslaggeving. Dat bespaart al enige toelichting hier.

Ik zal mij beperken tot de essentie, want de rapporteur heeft al heel goed geduid wat ons voorstel van amendement inhoudt en waarom wij dat hebben ingediend.

Wat het financiële aspect betreft, zal mijn collega Kathleen Depoorter het woord nemen. Ik zal mij beperken tot het verpleegkundige aspect, zoals ik dat ook in de commissie heb gedaan.

Eigenlijk geven wij met dit voorstel uitvoering aan een resolutie die mijn partij en ikzelf deze zomer hebben ingediend, met name de resolutie ter verbetering van de werkomstandigheden van verpleegkundigen. Het verheugt mij dat wij daaraan vandaag grotendeels uitvoering kunnen geven, met althans al voor dit jaar een inzet voor een belangrijke beroepsgroep. Wat ons betreft, behelst die beroepsgroep alle verpleegkundigen in alle sectoren, vandaar dat wij dit voorstel hebben voorgelegd.

Ik wil nogmaals de cijfers ter zake duiden voor iedereen.

Wat de thuiszorg betreft, krijgt een thuis­verpleegkundige voor een inspuiting amper 5 euro aan honorarium. Dat dekt niet eens het materiaal, de verplaatsings- en administratie­kosten, laat staan de handeling zelf. Dat zijn dan nog de handelingen die worden vergoed. Heel veel handelingen van thuisverpleegkundigen worden immers zelfs niet vergoed. Denk aan heel veel handelingen inzake preventie, educatie en zorg op afstand. Nochtans kunnen wij, als we inzetten op de thuiszorg, een gelijkaardige kwaliteit van zorg verzekeren en zelfs vaak een betere. Heel veel mensen willen graag thuis worden verzorgd. Op die manier kunnen wij dus ook voor de patiënt en de maatschappij een belangrijke besparing verwezenlijken. Ik haal dit aspect nog eens aan omdat wij met elke thuisverpleegkundige verzor­ging die we kunnen verwezenlijken honderden euro ligdagprijzen uitsparen.

De reden waarom ik die hier nog eens benadruk, is omdat mijn fractie ervan overtuigd is dat de besparingen die wij op die manier kunnen verwezenlijken rechtstreeks naar de sector en de patiënt moeten terugvloeien. Tot zover wat betreft de thuiszorg. Er bestond daarover in de commissie gelukkig eensgezindheid.

Er was ook eensgezindheid over de zorginstellingen, het luik van de ziekenhuizen. Daar weten wij allemaal dat de zorglast enorm is toegenomen omwille van de vergrijzing, de complexiteit van de zorg en de innovatie, terwijl de normbestaffing, zoals ik hier al vaker heb aangehaald, sinds de jaren 60 nagenoeg ongewijzigd is gebleven. De ziekenhuizen passen wel bij, want uit onderzoek blijkt dat wij 1 verpleegkundige per 10,7 patiënten hebben. Daarvan is echter maar 80 % gefinancierd. Eigenlijk zitten wij dus op 13 patiënten per verpleegkundige, waarmee wij ons in dezelfde regionen bevinden als Spanje, Polen en Griekenland. Vergelijken wij ons met de Scandinavische landen of met de Verenigde Staten, daar heeft een verpleegkundige maar de helft van de patiënten onder haar/zijn hoede, met name 5 patiënten per verpleegkundige.

Wij weten thans dat elke patiënt extra onder de vleugels van een verpleegkundige de kans op een onverwacht overlijden en een vermijdbaar overlijden met 7 % doet toenemen en ook de kans op een burn-out bij het zorgpersoneel met 23 % doet toenemen. Nochtans zijn investeringen in verpleegkundig en zorgpersoneel een zeer goede investering: drie vierde ervan verdient zich namelijk terug door minder complicaties en door minder vermijdbare sterfte.

Er zijn vandaag ook al tekorten in de sector. De komende 50 jaar hebben wij een 500.000 extra werkkrachten nodig in de witte sector. Wij kunnen die situatie alleen maar aanpakken als wij ook de werkdruk doen dalen in alle zorginstellingen.

Samengevat, voor ons gaat het niet alleen over de thuiszorg en de ziekenhuizen, maar ook over de rust- en verzorgingstehuizen. Daarom ligt ons amendement voor, omdat wij vinden dat de hele sector nood heeft aan een duwtje in de rug.

De twee verslaggevers zeiden al dat elke Gemeenschap zelf verantwoordelijk is voor haar bevoegdheden. Dat is inderdaad zo, en in Vlaanderen wordt al extra ingezet op onder andere de rust- en verzorgingstehuizen. Concreet gaat het voor 2020 over 9 miljoen euro extra in die sector. Ondertussen kunnen wij zonder aanpassing van de financieringswet binnen de sociale Maribel wel degelijk inzetten op alle sectoren, niet alleen de thuisverzorging en de ziekenhuizen, maar ook de rust- en verzorgingstehuizen. Het kabinet kan vast beamen dat er al precedenten zijn waarbij dat ook werd toegepast. Er is dus geen enkele wettelijke reden of belemmering, waardoor wij vandaag niet zouden kunnen inzetten op extra ondersteuning voor het zorgpersoneel in de rust- en verzorgingstehuizen, waar de werkdruk even hoog is.

Mijn fractie vindt het dan ook zeer jammer dat de maskers in de commissie zijn afgevallen en dat heel wat partijen, behalve de N-VA en het Vlaams Belang, die steun voor het zorgpersoneel in de rust- en verzorgingstehuizen niet hebben willen goedkeuren. Daarom dienen wij ons amendement heel graag opnieuw in de plenaire vergadering in. Misschien zijn de collega's vandaag tot inzicht gekomen en vinden zij dat het zorgpersoneel in de rust- en verzorgingstehuizen ook recht heeft op extra middelen, net zoals dat van de thuiszorg en de ziekenhuizen.

Ik rond af.

Voor de N-VA telt elke verpleegkundige, uit alle sectoren, mee. Ik hoop dat u vandaag tot inzicht bent gekomen en ons amendement volop zult steunen, zodat er ook extra middelen naar de zorgsector in de rust- en verzorgingstehuizen gaan.


Laurence Hennuy Ecolo

Monsieur le président, chers collègues, le personnel infirmier est en souffrance, et depuis trop longtemps. Le nombre de travailleurs malades explose et les démissions, burn-out et postes vacants aggravent le phénomène de pression sur le personnel en place qui ne parvient plus à lever le pied. Des soignants maltraités ne peuvent être durablement des soignants bien traitants.

Il nous revient du terrain que les infirmiers et infirmières doivent constamment s'adapter aux changements technologique, socioéconomique ou politique. Par exemple, l'hospitalisation à domicile ou la limitation de la durée de séjour nécessitent des moyens sur le terrain. Si les pouvoirs publics ont une responsabilité fondamentale pour mettre en place des politiques pour améliorer la santé des citoyens, ils ont aussi la responsabilité de donner des moyens pour les implémenter.

Face à cette urgence, il y a eu ce vote en séance plénière pour affecter un fonds au bénéfice des blouses blanches. Voter un fonds est une chose mais affecter des moyens budgétaires et trouver des moyens techniques pour qu'ils en bénéficient sur le terrain en est une autre. Depuis le vote en séance plénière, les écologistes ont travaillé activement à l'élaboration de la proposition de loi, avec l'aide précieuse du terrain et du secteur, dont il faut souligner la mobilisation efficace. C'est la raison pour laquelle nous avons proposé dès le départ de passer par le Maribel social. Il était pour nous essentiel de travailler de manière efficace, rapide et surtout constructive. De commissions en auditions, de réunions en groupes de travail techniques, nous sommes parvenus en trois semaines à un accord qui nous semble équilibré et qui permet en tout cas de répondre à l'objectif initial: renforcer la présence de bras autour du patient, quel que soit son statut, qu'il soit à l'hôpital ou à domicile.

Tous les infirmiers et infirmières, quel que soit leur statut ou leur secteur, doivent bénéficier de ce fonds. Nous y avons veillé, comme nous nous y étions engagés.

Pratiquement, en 2019, 59 millions sont prévus pour le personnel salarié des hôpitaux privés et publics et des soins à domicile via le Maribel et, comme l'affectation des fonds se fait sur base d'une concertation paritaire locale, nous avons la garantie qu'ils répondront aux besoins du terrain.

La proposition de loi prévoit également une enveloppe de huit millions d'euros pour les infirmières de soins à domicile indépendantes qui assurent un travail énorme de proximité et de première ligne. Les modalités d'affectation des fonds et les objectifs devront encore être affinés en groupe de travail.

Nous resterons en tout cas très attentifs à la pérennisation de ce fonds dans les prochaines années – à commencer par 2020 – à l'évaluation de son bon fonctionnement à très court terme, c'est-à-dire à l'affectation réelle des moyens à l'augmentation nette de l'emploi et dans les bons secteurs. Nous proposerons des améliorations, le cas échéant.

Nous nous réjouissons effectivement d'avoir consacré un budget conséquent à la santé parce que c'est un domaine essentiel pour nous. Cela a un impact important pour les finances publiques. Nous l'assumons. Le déficit public précédait cette mesure et si cet enjeu doit être résolu, il ne peut l'être au détriment des besoins essentiels, comme ceux des blouses blanches ou de leurs patients.

Nous sommes aussi très conscients que d'autres besoins sociaux et environnementaux méritent réponse. Il faudra réaliser des économies et des gains d'efficience, trouver de nouvelles recettes. Nous sommes tout à fait prêts à y travailler.

Le Parlement a réalisé un travail inédit. Nous sommes arrivés à cet accord parce que des partis ont accepté de voir la réalité en face et ont accepté de prendre leurs responsabilités et de travailler ensemble. Cela ne s'est pas fait sans éclats de voix, mais nous avons agi en un temps record comme nous nous étions engagés à le faire vis-à-vis des blouses blanches.

Prenons cela comme un exercice constructif qui, nous l'espérons, pourra servir d'exemple pour former un gouvernement. Car si nous pouvons voter aujourd'hui l'affectation d'un Fonds "Blouses blanches", il n'existe toujours pas de vision à moyen et à long terme pour le secteur. Il n'existe pas de véritable plan pour les blouses blanches comme il n'existe pas non plus de plan pour la justice ou pour le rail, parce que cela, c'est le rôle d'une majorité et d'un gouvernement visionnaires et courageux que nous appelons de tous nos vœux pour répondre aux urgences économiques, écologiques et sociales face auxquelles nous nous trouvons. Je vous remercie pour votre écoute.


President Patrick Dewael

Elke fractie krijgt het woord in volgorde van belangrijkheid. Ik heb het daarnet ook gezegd aan de N-VA, die blijkbaar een tweede spreker heeft. Ik laat eerst alle fracties spreken en u kiest zelf in welke volgorde u zich inschrijft. De fracties hebben daarna, want er is ook geen beperking in spreektijd, de mogelijkheid om in de tweede ronde nog een tweede spreker in te schrijven. Dat is de logica die ik volg.


Marc Goblet PS | SP

Monsieur le président, chers collègues, nous connaissons la situation du personnel des soins qui est devenue intenable.

À longueur de journée, les infirmiers, les infirmières, les aides-soignants font tout leur possible. Ils courent, prodiguent des soins, manipulent des patients et des charges lourdes. Ils côtoient la douleur des malades, des familles et parfois la mort. Ils ne comptent pas leurs heures entre les gardes et les horaires alternés. Leurs conditions de travail sont difficiles et cela impacte évidemment leur vie privée.

Je me permettrai de demander aux parlementaires, par respect pour les personnes qui font, tous les jours, attention à votre santé, d'être au moins à l'écoute.

Malgré tous les efforts et la meilleure volonté, force est de constater que la situation est catastrophique et que c'est le patient qui paie. Devoir attendre de longues heures pour recevoir des soins, c'est le quotidien des patients qui souffrent et n'en peuvent plus.

Dans ce cercle vicieux, l'exaspération des patients insuffisamment accompagnés, pris en charge ou écoutés, entraîne une agressivité qui conduit à rendre encore plus compliquée la tâche des soignants qui peinent tout simplement à exercer leur métier dans des conditions convenables.

Face à cette urgence, le Parlement a pris ses responsabilités et a adopté un budget supplémentaire pour répondre aux problèmes des blouses blanches. Chers collègues, notre responsabilité était là, à savoir mettre en œuvre ce budget pour pouvoir concrètement améliorer les conditions de travail de l'ensemble du personnel soignant.

Sur la base des propositions déposées, le groupe PS a proposé de mettre en place un groupe de travail que j'ai eu l'honneur de présider. Après des discussions parfois difficiles, mais toujours constructives, nous avons pu dégager une solution urgente pour 2019 qui tienne compte de l'ensemble des soignants tant à l'hôpital qu'à domicile, tant salariés qu'indépendants. Cette solution s'est traduite par l'adoption d'amendements à la proposition de loi déposée par nos collègues du sp.a.

Pour les deux derniers mois de l'année, 67 millions d'euros seront donc destinés à améliorer l'emploi des blouses blanches, mais aussi leurs conditions de travail en tenant compte des différentes réalités.

Cinquante-neuf millions sont destinés aux salariés par le biais des Fonds Maribel social (public et privé), selon une répartition objective tenant compte du nombre d'équivalents temps plein de l'année 2017. Huit millions sont réservés aux infirmières et infirmiers indépendants. Comme l'engagement a été pris, il faudra définir d'une manière claire et précise, non seulement les modalités d'utilisation, mais aussi les conditions de contrôle de l'usage de ces huit millions d'euros.

Un point essentiel, c'est que nous ne nous sommes pas limités à 2009. L'engagement a été pris par tous les partis de pérenniser la situation. Ainsi, 402 millions d'euros seront prévus dans les différents budgets soit provisoires de 2020, soit dans le cadre d'un budget en cas de formation d'un gouvernement. Il importe de souligner la volonté de l'ensemble des partis de trouver une solution s'inscrivant d'une manière technique sur le plan budgétaire mais garantissant aussi, vis-à-vis du personnel, la pérennité du système.

En tant que président de ce groupe de travail ayant permis de dégager une solution concrète permettant de passer des promesses à la réalité, je tiens à remercier l'ensemble des groupes démocratiques qui ont démontré une envie d'avancer pour répondre aux urgences du personnel de soins.

Je tiens également à saluer à cette tribune l'ensemble des travailleurs des soins de santé à qui nous devons énormément. De par leur dévouement, leur courage et leur professionna­lisme, ils assurent des soins de qualité et permettent à notre pays d'accorder la priorité aux patients. Je vous remercie.


Dominiek Sneppe VB

Mijnheer de voorzitter, collega's, het oprichten van een zorgpersoneelfonds is zo goed als een feit. Nog even stemmen en het is zover. Dit voorstel kwam er dankzij het Vlaams Belang, en daar zijn wij uiteraard blij om. Vooral blij omdat de zorgsector er wel bij zal varen. In het verlengde daarvan, vooral blij omdat de patiënt er wel bij zal varen.

Tot zover onze vreugde. Want het moet mij ook hier even van het hart. Op 24 oktober werd hier een lovenswaardig amendement goedgekeurd dat ervoor zou zorgen dat er budgetten werden vrijgemaakt voor de witte woede, les blouses blanches. Dat amendement werd goedgekeurd omdat het Vlaams Belang dat een goed voorstel vond. Dankzij onze stemmen dus. Achttien Vlaams Belangstemmen waren doorslaggevend. U zou dan denken: voor wat hoort wat, maar blijkbaar niet in dit Huis. Wij werden dan ook niet uitgenodigd om het amendement om te zetten in een wetsvoorstel. Laat staan dat wij dat mee mochten ondertekenen.

Tot zover het democratische gehalte van de zelfverklaarde democraten in dit halfrond. Tot zover de echte bekommernis om de witte woede. Ik kan mij immers niet van de indruk ontdoen, collega's, dat het hier vooral te doen is om welke pluimen op welke hoed komen, en in de eerste plaats om ervoor te zorgen dat de pluimen niet op een Vlaams Belanghoed komen.

Zoals ik al zei, dankzij het Vlaams Belang zal aan de zorgsector de komende jaren een extra budget toegekend worden. Dat, collega's, moet toch serieus pijn doen. Uitgerekend het Vlaams Belang zorgt ervoor dat dit voorstel aanvaard wordt. Dat is je reinste nachtmerrie, volgens mij.

Er was niemand die op 24 oktober zei dat die 18 stemmen ondemocratische stemmen waren. Er was niemand die toen zei: ja maar, die stemmen van die ondemocratische partij moeten wij niet horen. En maar goed ook, collega's. Maar goed dat de democratische regels in het Parlement op cruciale momenten wel spelen.

Het is ook goed dat opgelegde regeltjes van politieke dinosaurussen, zoals het cordon rond het Vlaams Belang, het niet halen van het gezond verstand. Het is ook goed dat het Vlaams Belang dit ondemocratische spelletje niet meespeelt.

Het Vlaams Belang beoordeelt elk wetsvoorstel nuchter, op basis van de inhoud en in het belang van onze mensen, over partijgrenzen en ideologische verschillen heen. Dat en alleen dat is de reden waarom wij dit voorstel vandaag kunnen en zullen goedkeuren, over partijgrenzen en ideologische verschillen heen.

Laat het dan maar een zoveelste oproep zijn om in het belang van onze mensen, van onze burgers – voor wie wij hier toch allemaal zitten als volksvertegenwoordiger – elk voorstel, van wie of waar het ook komt, nuchter en op basis van inhoud te beoordelen, zoals het Vlaams Belang dat doet en zoals het Vlaams Belang dat in de toekomst nog zal doen, los van eender welke ideologie en in het belang van onze mensen.


Steven Matheï CD&V

Mijnheer de voorzitter, collega's, de noden in de zorg zijn hoog. Dat weten wij en erkennen wij allemaal. Wij willen er allemaal iets aan doen. Nochtans hebben wij heel wat gemotiveerde en fantastische verpleeg­kundigen en zorgkundigen. Toch blijft de vaststelling dat wij nood hebben aan meer handen aan het bed van de patiënt.

Daarvoor een oplossing bieden is geen eenvoudige oefening. Het gaat dan over het erkennen van het talent in de zorg, de aantrekkelijkheid van het beroep, taak­verschuivingen om de juiste taak bij het juiste profiel te krijgen, wendbaar en werkbaar werk. Kortom, het is een hele oefening, een oefening die een van de belangrijkste issues zal worden in de toekomst en die ongetwijfeld wordt vervolgd.

Bij de indiening van het amendement van de PVDA en de stemming op 24 oktober waren wij ervan overtuigd dat dit in de voorlopige twaalfden inschuiven niet het beste instrument was om deze problematiek aan te pakken. Het werd hier evenwel goedgekeurd. Wij hebben dan ook onmiddellijk ten volle meegewerkt om die 67 miljoen euro uit te voeren. Voor ons was het belangrijk dat dit gebeurde op een correcte en concrete manier en ook gedragen door de sector.

We zijn dan ook blij met het voorstel en de manier waarop de 67 miljoen euro uiteindelijk wordt besteed, via de fondsen van de Sociale Maribel, die de expertise maar ook de structuur hebben om het geld snel en goed ter plaatse te krijgen, zowel bij tewerkstellingen als bij opleidingen.

Wij kunnen ook achter het inhoudelijke resultaat staan. Het gaat om de creatie van de tewerk­stelling of het verbeteren van de arbeids­omstandigheden, maar ook over het investeren in opleiding zodat de nodige profielen klaarstaan om in te stappen in die jobs. Bovendien gaat het zowel naar de publieke als de private sector, naar de thuisverpleging en ook de zelfstandige verplegers komen aan bod.

Kortom, de werkgroep heeft een goed gedragen voorstel uitgewerkt waarmee men heel snel aan de slag kan om te zorgen voor meer helpende handen aan het bed van de patiënt.

CD&V zal dit dan ook ten volle steunen.


President Patrick Dewael

Monsieur Hedebouw, intervenez-vous pour votre groupe? J'aurais dû vous passer la parole plus tôt. Il n'y a pas d'intention de discrimination. Ne vous inquiétez pas!


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Beste collega's, chers collègues, le moment est important. Aujourd'hui verra la concrétisation de l'amende­ment du PTB visant à apporter 402 millions d'euros supplémentaires pour le secteur des soins de santé et le secteur hospitalier.

Het is een belangrijk moment, eerst en vooral voor alle vrouwen en mannen die in de sector werken. Vandaag zien zij af in wat normaal gezien een prachtige job zou moeten zijn. Het is immers een job waarin men mensen helpt genezen, waarin men liefde en positieve energie geeft aan mensen op een moment in hun leven waarop ze die nodig hebben.

C'est réellement quelque chose d'exceptionnel.

Chers collègues, je pense surtout à tous ces gens qui, aujourd'hui, sont en burn-out dans le secteur, qui sont fatigués et qui nous demandent de leur accorder des moyens supplémentaires. Tout le monde était d'accord avec cela, depuis un an. Tout le monde nous parle de cette nécessité du secteur.

Le 18 juillet, nous avons introduit un amendement qui demandait 402 millions d'euros. Cet amende­ment a été rejeté. Le 24 octobre, nous avons introduit…


Ahmed Laaouej PS | SP

Monsieur Hedebouw, rappelez peut-être qui a voté pour cet amende­ment, le 18 juillet. Ce serait utile.


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Tout à fait. Excellente question!


Ahmed Laaouej PS | SP

Que la réponse soit aussi excellente!


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Le PS a effective­ment voté pour, comme le sp.a.

Van de collega's, de kameraden van…


President Patrick Dewael

U moet niet persoonlijk worden.


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Neen, maar het mag effectief gezegd worden. We hadden toen nog geen meerderheid voor dit amendement.

Le 24 octobre, cet amendement introduit le 18 juillet à notre initiative passe. Qu'est-ce qui a changé entre le 24 octobre et le 18 juillet? La lutte, chers camarades! La lutte, de strijd, le combat, mené par des travailleurs dans le secteur, mené par des travailleurs concertés par les organisations syndicales! On peut le dire quand même, Marc! On peut les citer.

Dans les hôpitaux, dans un secteur où il n'est pas facile de faire grève, parce que le personnel veut continuer à soigner malgré tout, la pression a servi à quelque chose. C'est la leçon politique que nous devons retenir aujourd'hui, monsieur le président!

La leçon politique, c'est que la lutte paie. La dialectique qui a existé entre le mouvement social qui n'a pas faibli et la pression qui a été exercée au Parlement ont mené à la victoire. Cela n'est pas arrivé souvent dans notre histoire ces dix dernières années. C'est pour cette raison que le vote d'aujourd'hui est important. Pour redonner espoir à la classe! Pour redonner espoir à tous ces travailleurs! Si le secteur des blouses blanches a pu gagner, les autres secteurs peuvent gagner aussi! Cela, c'est joli!

Dat de werkers in die sectoren niet denken dat de politiek alleen maar iets is van vijftien of twintig professionele politici die gewoon in een hokje gaan onderhandelen over een nieuwe regering, nee. Kom mee in de dans. Kom mee in het gevecht. Kom mee met uw stem, alle inwoners van België, de werkers uit alle sectoren, openbare diensten, privésector, jongeren. U kunt uw stem laten horen. Het is het moment, nu of nooit. Traditionele partijen weten niet meer welke kant uit: links, rechts, boven, beneden, ze weten het niet meer. Het is het moment. Dat is het politieke bilan van wat er vandaag gaat gebeuren, beste collega's. Dat bilan is niet louter Belgisch. Gisteren was er een historische staking in Nederland: 119 hospitalen in Nederland waren in staking, drie vierde van de werkers uit de sector waren gisteren in staking, voor dezelfde eisen als in België.

La France a connu un mouvement social comme on en a rarement vécu un dans le secteur des soins de santé, contre les mesures de M. Macron qui veut le privatiser et faire payer les travailleurs. C'est une inspiration. J'ai reçu des messages notamment de camarades français, de camarades des Pays-Bas disant que lutter peut servir à quelque chose.

Je ne sais pas si vous vous souvenez du vote de l'amendement. Je vois en effet que tout le monde est visiblement chaud pour l'amendement mais, le 24 octobre, c'était moins chaud. Certains collègues, je ne vais pas citer de noms, ont même dit que cet amendement était une arnaque du PTB qui avait fait naître de faux espoirs chez les travailleurs du secteur. (Brouhaha)

Pas de fait personnel sur le sujet!

Pas de faux espoirs car, dès le départ, on y a cru. Souvenez-vous du speech. On allait trouver les méthodes techniques. À partir du moment où politiquement existait le rapport de forces pour aller les chercher, on allait résoudre les questions techniques. Je remercie à cet égard tous les collègues du groupe de travail et plus particulièrement, je salue le travail rassembleur effectué par le camarade Marc Goblet. Marc, tous ces combats communs laissent des traces!

Il était important de se réunir pour s'accorder à trouver des solutions techniques. C'est ce que nous avons fait. Le PTB se réjouit de l'engagement très clair du ministre. Dans les trois prochains mois, les douzièmes provisoires prévoiront l'intégration de cette contribution au Fonds. Bien entendu et Maggie De Block l'a dit d'emblée, on ne va pas embaucher des travailleurs puis les licencier dans deux ou trois mois. Ce ne serait pas une solution. On parle ici de milliers d'embauches possibles avec les fonds qui ont été débloqués. Il est question de 4 à 5 000 emplois supplémentaires dans le secteur. C'est important et c'est une belle victoire!

Chers collègues, je vais m'arrêter ici. À propos des modalités techniques relatives à la gestion de ces fonds, nous avons eu des débats et nous sommes contents, au PTB, que la solution la plus sage ait été prise, à savoir de faire confiance aux acteurs du secteur.

Het was heel belangrijk dat wij een akkoord bereikt hadden om via de Maribelfondsen te werken. U weet dat, mijnheer Bertels. Op die manier kan de sector zelf beslissen, want in de sector weet men waar er in de ziekenhuizen en op het terrein, noden zijn.

Passer, pour le secteur privé, par la commission paritaire 330 était crucial. Ils doivent déjà opérer ce type de choix. Via le Maribel social, nous leur octroyions ce pouvoir. Cela vaut également pour le secteur public. Nous pensons aussi aux travailleurs indépendants, parce qu'il est très difficile pour une infirmière indépendante de parvenir à arrondir ses fins de mois et de courir à gauche et à droite pour prodiguer des soins à domicile sans savoir où donner de la tête. Combien de fois n'avons-nous pas entendu ces infirmières indépendantes qui se trouvent également aux limites du burn-out?

Madame Fonck, cela fait plaisir d'entendre ce vent de révolte et de résistance dans un parlement.


Catherine Fonck LE

(…)


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Oui, oui, je n'en attendais pas moins de vous, madame Fonck. Ne faites pas naître de faux espoirs! Dès le début, vous avez dit que c'était impossible, parce qu'on ne pouvait pas toucher aux douzièmes provisoires et que cela relevait du populisme. Non! C'est de la politique sérieuse que nous pratiquons ici: 402 millions d'euros, c'est très important! L'histoire est essentielle, parce qu'il s'agit exactement de la même dialectique. (Tumulte)

Ils sont nerveux, monsieur le président!


President Patrick Dewael

Mme Fonck peut vous interrompre, monsieur Hedebouw.


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Plutôt deux fois qu'une, monsieur le président.


President Patrick Dewael

Je lui passe donc la parole.


Catherine Fonck LE

Monsieur Hedebouw, jusqu'à présent, j'avais patienté en me disant que je vous répondrais du haut de la tribune. Chaque infirmier que j'ai rencontré, monsieur Hedebouw, m'a dit: "Ah, on nous a promis 20 000?! Mais, madame Fonck, nous sommes bientôt en décembre et nous n'avons toujours rien vu. Pourtant, on nous avait dit que cet amendement allait tout régler du jour au lendemain." Monsieur Hedebouw, 20 000! Avec 400 millions d'euros, cela leur donne un barème à 50 %. À ce moment-là, vous avez donc joué du pipeau à tout le secteur. Ce qui est incroyable, c'est que…


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

(…)


Catherine Fonck LE

Aujourd'hui, les 400 millions ne vous procurent pas 20 000 infirmiers.


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Non, 5 000.


Catherine Fonck LE

Si, si, 20 000! Vous l'avez même écrit dans votre amendement.

Ensuite, cet amendement seul, c'était du vent. Il a alors fallu travailler afin de garantir les fonds. De plus, vous aviez prévu seulement deux mois. C'est pourquoi il fallait aussi garantir qu'au 1ᵉʳ janvier, les infirmiers ne se retrouveraient pas hors-jeu. Il importait donc d'élaborer un dispositif légal qui permette de bétonner ce qui, à ce moment-là – désolée, cher collègue –, n'était que du vent.

Promettre à un secteur, avec de la communication à tour de bras, qu'il y aura 20 000 infirmiers en plus, c'est non seulement du populisme mais c'est se moquer des infirmiers qui, chaque jour, ont un parcours particulièrement difficile et une charge de plus en plus importante!

Nous avons atteint une première étape ici. Monsieur Hedebouw, osez reconnaître qu'il a fallu bétonner votre histoire qui, dans un premier temps, n'était que du vent, et qu'il a fallu dire la vérité! La vérité est que ce ne sont pas 20 000 infirmiers mais aux alentours – je l'espère – de 8 000 infirmiers complémentaires.


President Patrick Dewael

Monsieur Hedebouw, vous étiez en train de conclure, je crois. (Rires)


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Je voudrais répondre brièvement à Mme Fonck.

Je ne sais pas qui vous avez rencontré dans le secteur qui vous a dit que c'était du pipeau. Je dois vous avouer avoir eu des retours complètement différents. Plus particulièrement, j'ai reçu beaucoup de témoignages de travailleurs syndiqués à la CSC et à la CNE qui m'ont posé la question suivante: "Raoul, comment est-il possible que le cdH n'ait pas soutenu votre amendement qui demandait 400 millions?" Honnêtement, je ne savais pas quoi leur répondre. Sincèrement!

On n'est pas obligé d'être d'accord sur tout. J'ai cité tout à l'heure les camarades du PS qui, eux, tout de suite, ont dit que c'était une bonne mesure, qu'en tant que parti social, ils allaient la soutenir. Mais je vous assure, je ne savais pas quoi dire pour le cdH. Aujourd'hui, je pensais que vous alliez me donner une réponse mais vous ne me donnez aucun élément.


Catherine Fonck LE

(…)


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Je crois qu'ils vont venir aux-mêmes. Je vais vous dire pourquoi. Parce qu'ils n'avaient pas besoin de ce rapport aux politiques traditionnels pour gagner leur victoire. Ils ont milité depuis deux ou trois ans pour aller chercher ce refinancement. C'est cela la différence! Et vous n'avez toujours pas compris que le mouvement social est en train de réaliser qu'il peut peser dans l'hémisphère politique, dans le spectacle politique, qu'il peut peser dans les décisions politiques. C'est cela que vous ne comprenez toujours pas, madame Fonck! Il ne suffisait pas d'introduire l'amendement; on l'avait déjà fait fin juillet. On savait qu'un amendement en soi ne faisait pas la différence.


Catherine Fonck LE

Ah, enfin!


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Bien sûr! Je ne dis rien d'autre! C'est incroyable. Cela fait deux heures que j'essaie de vous expliquer que la différence…


President Patrick Dewael

M. Laaouej demande la parole.


Ahmed Laaouej PS | SP

Monsieur le président, il ne s'agit pas ici de commencer à arbitrer mais franchement, ce débat ne mérite-t-il pas autre chose que de la vaine polémique?

On a réussi dans ce Parlement à construire une majorité parlementaire. On a mis en place un groupe de travail avec tous les partis qui, avec de la bonne volonté, souhaitaient parvenir à une solution. Nous y sommes parvenus grâce au travail parlementaire. Cela mérite autre chose que cette polémique. Franchement!


President Patrick Dewael

M. Laaouej avait le droit d'interrompre en vertu du Règlement. Je ne peux apprécier ni l'un ni l'autre. J'avais dit tout à l'heure que M. Hedebouw était en train de conclure. C'était erroné. Il y a des mouches qui volent autour de lui. Si vous me donnez l'autorisation de les tuer, j'y vais.


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Ne frappez pas trop fort, monsieur le président!


President Patrick Dewael

Monsieur Hedebouw, votre temps de parole a été raisonnable.


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

Monsieur le président, je suis d'accord avec vous.

Je clôturerai donc en remerciant l'ensemble des collègues pour ce travail constructif et je terminerai par cet appel aux autres secteurs. N'hésitez pas! Je sais que la situation est difficile dans la justice, au sein des chemins de fer, et dans l'enseignement. Ne vous laissez pas faire! Prenez confiance en vous! La lutte paie. C'est la leçon d'aujourd'hui. Je vous remercie.


President Patrick Dewael

Pour un peu de contrepoids idéologique, je passe la parole à M. Leysen.


Christian Leysen Open Vld

Mijnheer de voorzitter, collega's, enkele weken geleden werden hier in het halfrond de voorlopige kredieten goedgekeurd. Met een onuitgegeven wisselmeerderheid op de vooravond van een bijna shutdown werd een amendement voor een extra budget voor de verpleegkundigen goedgekeurd. Het zijn momenteel ongewone tijden. Door het uitblijven van een nieuwe federale regering met volle bevoegdheden vormen zich gaandeweg nieuwe spelregels en ongebruikelijke allianties.

Bijna een volledig jaar is er een begroting die met voorlopige twaalfden wordt gefinancierd, terwijl structurele ingrepen nodig zijn. Een euro kan maar een keer worden uitgegeven. Wanneer meer wordt uitgegeven dan er wordt ontvangen, dan zal iemand de rekening betalen, hoewel wij dat soms niet willen weten. Weten wij het echt niet, dan zijn het de komende generaties die zullen moeten betalen.

De waarschuwing van de Europese Commissie gisteren was daarom heel terecht. Wij moeten zo snel mogelijk orde op zaken brengen en op een normale manier onze begroting opnieuw beheren. Aanspraak maken op nieuwe beleidsruimte zonder regeringsprogramma en budgettair beheer kan en mag immers niet de gewoonte zijn.

Dat gezegd zijnde, wij respecteren en voeren de beslissingen van het Parlement uit. Bovendien hebben wij begrip voor de noden van de sector.

Je remercie Marc Goblet d'avoir dirigé ce groupe de travail. J'ai appris que, quand les caméras ne sont pas là, c'est parfois plus animé, mais on arrive à des résultats. Nous sommes arrivés à une solution dans laquelle le collègue Jan Bertels a aussi joué un rôle très important.

Wij hebben een bestemming en een methode van aanwending voor die middelen gevonden. Minister De Block voorzag de afgelopen jaren al in substantiële middelen om het sociaal akkoord in de zorg te consolideren. Deze middelen zullen daartoe bijdragen.

Op voorstel van collega Bertels, die een prima aanzet heeft gegeven via het systeem van de Sociale Maribel, hebben wij voor een groot deel een oplossing gevonden. De inzet en het belang van de verpleegkundigen zijn ons bekend. We kennen ook de nood aan meer handen. Iedereen kent wel iemand die verpleegkundige is en we hebben waarschijnlijk allemaal wel eens een beroep gedaan op hun goede zorgen.

Het is echter belangrijk dat wij niet alleen de verpleegkundigen in de ziekenhuizen in ogenschouw nemen, maar ook de talloze verpleegkundigen die actief zijn in de thuis­verpleging. Ik heb er zelf familie in en ik heb mijn vader daar tijdens zijn vijf laatste, moeilijke levensjaren zeer waardevol gebruik van zien maken. De zorg in de thuisomgeving is niet te onderschatten. Het gaat om ongeveer 15.000 mensen die er voltijds werken en 11.000 personen die er deeltijds aan de slag zijn. Dankzij de collega die de regel-Fonck heeft gevonden zijn we tot het besluit gekomen dat van de 67 miljoen 8 miljoen moet worden besteed aan de mensen in de thuiszorgsector. Alle handen aan het bed zijn even belangrijk en gelijkwaardig, in het ziekenhuis en de thuissituatie, in loondienst en als zelfstandige.

Het bedrag dat we hier uittrekken is belangrijk maar lost natuurlijk niet alle problemen op. In het bedrijfsleven zegt men dat management by declaration niet werkt maar dat men management by implementation moet hebben. Nu we deze belangrijk stap zetten moeten we erover waken dat er in elk domein een juiste aanwending komt. Dit moet niet gewoon leiden tot meer tewerkstelling, men moet voldoen aan de vragen in de sector. Daar is nog werk aan de winkel.

We hebben hier een compromis gevonden dat belangrijk is, wetend dat de thuisverpleging in de toekomst nog belangrijker zal worden. Technisch complexe ingrepen zullen op termijn waarschijnlijk ook naar de thuisverpleging kunnen verhuizen. Bepaalde handelingen zouden gedelegeerd kunnen worden. We moeten dat dus in een breed kader zien.

Het is duidelijk dat elk beleidsniveau zijn verantwoordelijkheid moet nemen. Daarom zullen wij het amendement niet steunen dat met federale middelen de regionale bevoegdheden nog eens extra wil financieren.

Het is moeilijk om al te grote aanspraken te maken voor de toekomst, maar tijdens de werkzaamheden hebben wij van de minister van Begroting vernomen dat hij in de voorlopige twaalfden voor het eerste kwartaal die cijfers ook zal meenemen. De volgende regering met volheid van bevoegdheden, moet het kader scheppen en de middelen alloceren waarover de overheid beschikt.

Het bereikte akkoord zorgt voor een betekenis­volle impuls, maar het is geen blanco cheque. Wat voorligt, is een uitgebalanceerd compromis, dat met veel verantwoordelijkheidszin van iedereen tot stand is gekomen. Ik kijk ook naar de collega's van Ecolo, die daaraan hun bijdrage hebben geleverd. Dat is geen politiek statement waaruit u andere conclusies moet trekken, maar onze fractie verleent graag haar goedkeuring aan dit voorstel.


President Patrick Dewael

Madame Taquin est intervenue comme rapporteur, elle va désormais prendre la parole au nom de son groupe.


Caroline Taquin MR

Monsieur le président, chers collègues, nous avons amendé et voté hier en commission de la Santé la proposition de loi du collègue Bertels.

Le texte qui nous est présenté aujourd'hui constitue à nos yeux la base légale nécessaire pour répondre concrètement aux préoccupations urgentes exprimées par les infirmières de l'ensemble de notre pays. C'est un travail collectif qui a été réalisé, dans la concertation – qui l'eût cru –, avec rapidité mais sans précipitation. À cet égard, permettez-moi de remercier les ministres du Budget, des Affaires sociales, de la Santé, et aussi de l'Emploi pour le précieux appui technique fourni par leurs cabinets.

Je ne reviens pas sur le détail de la proposition – cela vient d'être fait –, mais je souhaite toutefois rappeler ici quelques éléments qui nous semblent fondamentaux. Tout au long de nos rencontres avec les différents groupes politiques, nous avons plaidé pour un travail sérieux, méthodique et efficace. En effet, nous avons toujours insisté sur la nécessité d'être constructifs et responsables, et d'avoir – cela nous était essentiel – une vision éclairée des besoins du secteur.

C'est dans cette optique que nous avons souhaité que des auditions soient organisées afin de connaître précisément les besoins urgents de ce secteur et d'y répondre le plus adéquatement possible. Avec l'aide efficace des services et des experts, ce fut chose faite. Et cela a permis de lever un coin du voile sur la complexe mise en œuvre d'une telle mesure.

Par ailleurs, nous avons également plaidé – soutenus par nos collègues de l'Open Vld, et je salue au passage le collègue Leysen – pour que l'ensemble des infirmières et infirmiers puissent bénéficier de ce soutien, et donc que les infirmières et infirmiers indépendants bénéficient également de la mesure. Un infirmier égale un infirmier. Une infirmière égale une infirmière.

C'est en insistant sur ce point essentiel pour le Mouvement réformateur que la décision suivante a été obtenue: sur les 67 millions d'euros prévus pour 2019, 8 millions d'euros reviennent aux infirmiers indépendants. Lors des travaux préparatoires, nous avons constaté que ce secteur n'était pas concerné. Ces indépendants restent effectivement généralement dans l'ombre du débat social autour du personnel soignant, et c'était dommage.

Pour nous, ils ne pouvaient pas être oubliés. L'ensemble des prestataires de soins infirmiers devait être pris en compte, qu'ils soient salariés ou qu'ils soient indépendants. Ceux-ci représentent près de 22 000 personnes qui travaillent chaque jour au domicile des patients. Nous avons d'ailleurs déjà pu objectiver les besoins réels et définir leurs priorités dans l'utilisation de ce fonds.

Nous savons tous que ceci est une première étape. Pour 2020, un travail global doit être réalisé pour l'engagement de personnel supplémentaire, pour les conditions de travail de ces prestataires de soins et pour renforcer l'attractivité de cette profession aujourd'hui en pénurie. Cela imposera un travail collectif non seulement au niveau fédéral, mais aussi au sein des entités fédérées.

Retenons qu'au travers de ce travail, nous avons certainement tous pris conscience, et je le souhaite vraiment, que les "il n'y a qu'à" n'existent pas. Il y a des contraintes, mais ces contraintes, nous pouvons les surmonter tout en étant raisonnables, en travaillant ensemble en toute légalité et en respectant les règles imposées.

Chers collègues, pour le MR, nous soutenons évidemment cette proposition.


Jan Bertels Vooruit

Mijnheer de voorzitter, ik zal een hopelijk constructieve bijdrage leveren op dezelfde wijze als waarop ik heb geprobeerd om constructief bij te dragen aan een oplossing voor het uitvoeren van het zorgpersoneelfonds.

Collega's, we zijn het er allemaal over eens: er is nood aan bijkomend personeel in de zorgsector. Meer handen aan het bed, meer handen rond het bed, wij hebben het met degenen die op de hoorzittingen aanwezig waren, genoeg gehoord. Het is een breed gedragen nood en het is goed en nodig dat hier een begin van antwoord op wordt gegeven.

De sp.a is al enige tijd vragende partij ter zake. We zijn ook vragende partij voor volgende stappen ter zake. Die discussie zullen we nog kennen. En ja, we zijn ook vragende partij voor alle zorgsectoren, volgens de geldende bevoegdheidsregels in dit land. De Vlaamse overheid moet haar verantwoordelijkheid opnemen voor de Vlaamse woon- en zorgcentra. Als de N-VA in het Vlaams Parlement onze hangende voorstellen met betrekking tot het personeel voor de woon- en zorgcentra wil honoreren, ja, dan zijn wij vragende partij. U moet gewoon maar even kijken: de voorstellen waren daar hangende, zijn hangende en zullen dat blijven. We kunnen die zo goedkeuren in het Vlaams Parlement.

Ten tweede, vandaag stemmen wij over de concrete uitvoering van de extra middelen voor de zorgsector in onze federale begroting. Ik ben blij en een beetje trots, misschien ook een beetje ijdel, dat ik mee aan de basis heb kunnen liggen van een hopelijk breed gedragen en straks unaniem goedgekeurd voorstel.

Wij zijn namelijk gekomen tot een voorstel voor de aanwending van 67 miljoen euro aan extra middelen voor 2019. De techniek van de Maribelfondsen laat inderdaad toe om de middelen van 2019 niet verloren te laten gaan. De reeds bestaande techniek van de Maribelfondsen moet leiden tot een concrete verbetering op het terrein. Die concrete verbetering mogen en moeten onze inwoners, onze bevolking, en het zorgpersoneel en verplegend personeel, zorgkundigen en ondersteunend personeel, terecht van ons verwachten. Geen woorden, maar daden.

Niet alleen woorden, maar ook daden, beste collega's, dat is de reden waarvoor ik in de politiek ben gegaan. Handelen ten voordele van een zorgzame en solidaire samenleving, is mijn politiek motto.

Ik wil oplossingen uitwerken die voelbaar zijn voor onze burgers, de zorgbehoevenden, en de zorgverstrekkers, het gehele zorgpersoneel. Ik ben dan ook tevreden, of content zoals ze dat in onze regio zeggen, dat er over partijgrenzen heen samengewerkt werd.

Ik hoop ook dat wij die constructieve samenwerking kunnen voortzetten. Immers, de oefening is niet klaar. We moeten nog een concrete uitvoering vinden – dat zal wel lukken, ook daar zijn mogelijkheden voor – voor de middelen voorzien voor zelfstandig verplegend personeel. Ook moeten wij nog nagaan hoe wij de middelen voor 2020 kunnen verduurzamen.

Ik ben dan ook blij dat de regering in lopende zaken toegezegd heeft om in de nodige middelen te voorzien in de eerste schijf van voorlopige twaalfden voor 2020, indien die schijf nodig zal zijn. Ik heb ook de impliciete toezegging genoteerd van al de partijen die in de werkgroep meegewerkt hebben om in duurzame middelen te voorzien in het programma van de volgende regering, ongeacht haar samenstelling. Ook dat zal de sp.a stikt blijven opvolgen.

Ik wil eindigen met een positieve noot.

Positief, oplossingsgericht beleid is immers wat wij nodig hebben en is ook wat de burgers van ons vragen. Wij hebben goede bestedingsmogelijk­heden gevonden om het extra geld voor 2019 uit te geven. De sociale partners in het Maribelfonds hebben die ervaring: zij weten hoe dat werkt en wat de noden zijn op het terrein. Werkgevers- en werknemersorganisaties hebben allemaal laten weten dat zij klaar staan om hier daadkrachtig mee aan de slag te gaan en de middelen goed te besteden voor de aanwerving van verplegers en verpleegsters – ook om die te vinden, zijn er mogelijkheden –, voor het versterken van de werkgelegenheid in de hele zorgketen, voor het verbeteren van de arbeidsomstandigheden, voor opleidingen tot verpleegkundige enzovoort. Zij kunnen dat. Het is immers de bedoeling van de sp.a – daar zijn wij toch allemaal voor – dat de zorgsector zich kan wijden aan wat hij het best kan en wat hij nu al dag na dag zo goed mogelijk probeert te doen: zorg verlenen.

Ik dank u, collega's, dat wij dit belangrijk signaal geven aan de zorgsector. Zij verdienen de steun van ons allemaal. En ja, het is altijd een goed moment om die steun te verlenen, maar vandaag nog iets meer, want toevallig start vandaag in Vlaanderen de campagne voor de Dag van de Zorg 2020. Het thema van de Dag van de Zorg 2020 is Zorg werkt. Collega's, laat ons ervoor zorgen dat de zorgsector beter kan werken, met meer handen rond het bed.


Catherine Fonck LE

Monsieur le président, chers collègues, ma préoccupation pour la situation des blouses blanches et la pression qui pèse sur leurs épaules ne date pas d'aujourd'hui. Cette pression n'a fait qu'augmenter ces dernières années du fait de la rotation beaucoup plus rapide des patients à l'hôpital, de leur sortie prématurée menant à une lourdeur plus importante à domicile, de leur plus grande dépendance, les patients étant souvent plus âgés, isolés et porteurs de maladies multiples.

Parler d'un Fonds blouses blanches, d'améliora­tion des conditions de travail ou de l'engagement d'infirmiers complémentaires ne doit pas nous faire oublier que la première priorité est la qualité des soins aux patients. Or avoir des infirmiers, du personnel soignant en nombre suffisant, c'est aussi ce qui permet d'améliorer la qualité des soins aux patients. On sait que le risque de mortalité ou de complications est moins important quand le personnel soignant est présent en suffisance.

Il a fallu faire un travail sérieux pour ne pas juste faire semblant. Il fallait traduire et bétonner dans des textes des avancées pour les blouses blanches. Il était particulièrement important pour nous de ne pas travailler uniquement sur le cas des infirmiers hospitaliers, comme certains l'avaient prévu depuis le début, mais d'y intégrer les infirmiers à domicile, qu'ils soient salariés ou indépendants. Il était aussi fondamental pour nous d'avoir des garanties suffisamment claires pour qu'il y ait davantage de soignants au chevet des patients. Il ne s'agissait donc pas d'avoir uniquement l'engagement de personnel administratif.

Il s'agissait d'améliorer la qualité des conditions de travail, d'obtenir un engagement structurel et pas seulement sur ces deux derniers mois de 2019, de ne pas recycler des budgets issus d'autres départements des soins de santé. Il s'agissait enfin de s'assurer que la totalité des coûts serait prise en charge, faute de quoi c'était reporter une partie de la charge sur les hôpitaux dont on sait – l'étude MAHA de Belfius est sortie tout récemment – que leur situation financière est particulièrement fragile.

Chers collègues, le travail n'est pas fini, d'abord parce que l'accord politique intègre deux engagements complémentaires qu'il faudra concrétiser.

Premier engagement, tant que les affaires courantes se poursuivront, il faudra maintenir le budget par le biais des crédits provisoires. À ce sujet, il y a un engagement concernant un montant de 100,5 millions d'euros pour les trois premiers mois de l'année 2020, à répéter si, par la suite, un nouveau gouvernement n'est pas encore en place.

Le deuxième engagement politique prévoit, lorsque le gouvernement sera en place, une pérennisation de cette enveloppe à la fois pour les soins à domicile, mais également pour les soins hospitaliers. Plusieurs acteurs - je salue d'ailleurs tous les acteurs qui ont été entendus à l'occasion des auditions - ont plaidé pour que cela se fasse, pour les hôpitaux, à travers le budget des moyens financiers des hôpitaux.

Ensuite, le travail n'est pas fini non plus parce que la pression est tout aussi importante dans le secteur des maisons de repos, mais également des établissements pour personnes handicapées. À ce sujet, je ne peux qu'appeler les Régions à dégager un budget qui sera affecté, pourquoi pas, via un Fonds Maribel ou, en tout cas, à renforcer le financement permettant l'engagement d'infirmiers complémentaires dans les maisons de repos, les maisons de repos et de soins et les institutions pour personnes handicapées.

J'entends certains partis plaider pour que ce Fonds-ci intègre également les institutions dépendant aujourd'hui des Régions.

Faire cela, c'est directement diluer de manière importante le budget existant. J'ai moi-même fait un rapide calcul. Cela permettrait d'engager seulement quelques infirmiers par hôpital. Ce serait clairement faire semblant par rapport à l'engagement d'amélioration des conditions de travail et de diminution de la pression sur les épaules des blouses blanches. Oui, très clairement, les Régions doivent le plus rapidement possible pouvoir dégager des moyens supplémentaires et investir pour diminuer la pression sur les blouses blanches de ces différents secteurs.

Le travail n'est pas fini non plus, parce qu'il s'agit d'un métier en pénurie. Ce n'est pas pour rien que l'on constate que de nombreux infirmiers quittent de manière anticipée leur travail, alors même qu'ils ont une expérience qu'ils pourraient continuer à valoriser. Ce n'est pas pour rien non plus qu'on constate qu'il y a dans les écoles d'infirmiers une diminution parfois importante (jusqu'à 50 %) des jeunes qui s'engagent dans ces études. Autant dire que là encore, les Régions et les Communautés doivent travailler pour améliorer et augmenter l'attractivité du métier.

Enfin, monsieur le président, le travail n'est pas fini non plus car, pour ce qui concerne les compétences fédérales, que ce soit au niveau des hôpitaux ou du domicile, toute une série de dispositions devront être revues. Par exemple, la liste des actes infirmiers à domicile n'a plus été mise à jour depuis des années par l'INAMI. Certains aspects comme les déplacements ou les indexations partielles du financement doivent être pris en compte, tout comme la réalité du nombre d'infirmiers au sein des hôpitaux mais aussi la reconnaissance de la formation de l'ensemble de ces soignants, y compris de leur spécialisation.

Je terminerai en rappelant qu'être soignant - et je ne le dis pas seulement à titre personnel, je le dis aussi au nom de tous ceux qui s'engagent au quotidien -, ce n'est pas juste un métier.

Être soignant, c'est d'abord un engagement plein et entier sur le plan professionnel, sur le plan personnel. C'est un dévouement au-delà de ce qu'on peut imaginer. Un dévouement en termes de temps, un dévouement auprès des patients, un dévouement plein et entier, je le répète! Pour cette raison, je voudrais qu'on puisse, à travers ce vote que j'espère unanime, saluer et soutenir tous nos soignants et ce qu'ils font au quotidien pour les patients.


François De Smet DéFI

Monsieur le président, chers collègues, nous sommes évidemment, nous aussi, très heureux pour les blouses blanches. Il n'est pas douteux qu'elles méritent cet investissement. À ce titre, il faut remercier les collègues qui ont travaillé dans les groupes techniques pour concrétiser ce soutien. Cependant, je crois que le secteur infirmier aurait mérité encore mieux. Leur revalorisation aurait dû prendre place dans un budget normal, décidé par un gouvernement de plein exercice.

Même si nous allons évidemment voter en faveur de la création de ce fonds, je ne peux pas vous cacher un petit bémol, voire un léger malaise. On peut le tourner comme on veut, chers collègues, mais nous allons distribuer des ressources sans les avoir réellement créées. Et nous le faisons au bénéfice d'un secteur qui en a cruellement besoin, mais sans tenir compte des autres souffrances légitimes dans ce pays. En effet, qu'allons-nous dire demain aux autres? Qu'allons-nous dire demain aux pensionnés, qui n'arrivent pas à nouer les deux bouts? Qu'allons-nous dire demain au secteur de la justice, qui se trouve dans une situation à moitié sinistrée? Qu'allons-nous dire demain aux policiers, à la protection civile et à tous les autres?

Il y a un philosophe qui s'appelle Jean-Jacques Rousseau. Dans un livre que M. Hedebouw a sûrement lu – Du Contrat social –, il explique la différence qu'il y a lieu d'opérer entre les volontés particulières et la volonté générale. Cette dernière n'est pas l'addition des premières, mais leur mise en harmonie. Cela requiert des choix, des arbitrages et un cadre général qui permette que, par exemple, refinancer la santé ne soit pas la conséquence d'un one shot parlementaire en période d'affaires courantes, mais le fruit d'un travail qui concilie les intérêts de tous. Alors, bien entendu, c'est un petit peu moins facile, mais c'est la seule manière juste de gouverner. Gouverner, ce n'est pas satisfaire au coup par coup tel ou tel besoin particulier, même les plus légitimes; c'est satisfaire aussi l'intérêt général.

Nous allons évidemment voter pour ce fonds. Toutefois, si nous continuons de la sorte, chers collègues – même avec les intentions les meilleures et les plus pures –, nous allons bientôt passer notre temps ici à devoir peser et opposer des besoins et des souffrances sans autre cap et autre vision que ceux d'une urgence chassant une autre. C'est pourquoi je terminerai en lançant un petit appel. Si nous pouvions investir la même énergie que nous avons placée dans la concrétisation de cet amendement à la constitution d'un gouvernement de plein exercice, qui non seulement permettra de répondre à tous ces besoins et toutes ces souffrances, mais aussi de le faire dans le cadre de l'intérêt général, je pense alors que tout deviendra possible.


President Patrick Dewael

In een tweede ronde krijgt nu mevrouw Depoorter het woord. Mevrouw Creemers zal het debat afsluiten. Last but not least.


Kathleen Depoorter N-VA

Collega's, ik heb lang moeten wachten, maar het was interessant om alles te aanhoren. Wij zullen zo meteen stemmen over het amendement van 67 miljoen. U hebt ons daarnet terug meegenomen naar 24 oktober, collega Hedebouw. U had het over 402 miljoen. Het amendement ging over 67 miljoen. U rekent vrij snel.


Raoul Hedebouw PVDA | PTB

(…)


Kathleen Depoorter N-VA

Ja, u hebt dat gezegd.

De N-VA zal het amendement absoluut steunen, omdat wij de noden in de zorg erkennen en onderstrepen. Sta mij echter toe erop te wijzen, collega's, dat dit dossier een bijzonder verloop heeft gehad. Eerst hebben jullie beslist geld uit te geven en pas daarna waaraan. Dat is toch een beetje bijzonder. De vraag naar middelen in de zorg – mijn collega Van Camp heeft het daarnet bevestigd – is er. Wij willen een betaalbare en goede zorg voor onze patiënten.

Wij hebben in de werkgroep heel goed samengewerkt. Dat is absoluut zo en daarvoor dank ik jullie allen. Ik heb daarnet goed geluisterd. Groen en MR hebben onderstreept dat elke verpleegkundige evenwaardig is. Elke verpleeg­kundige neemt zeer waardevolle taken op zich voor onze patiënten. Ook elke patiënt is evenwaardig.

Ik nodig u dus uit, collega's, om het amendement van collega Van Camp mee goed te keuren. Het komt eraan. Dan zullen wij effectief elke verpleegkundige en elke patiënt helpen. De middelen kunnen dan ook worden verdeeld naar de zorg in de woonzorgcentra. Collega Fonck heeft gezegd dat het een veel te klein deeltje zal zijn. Het zou slechts om een aantal verpleegkundigen per ziekenhuis gaan. Ik ben er echter absoluut van overtuigd dat de mensen zeer tevreden zullen zijn, ook als wij in een woonzorgcentrum maar één verpleegkundige extra kunnen financieren. Ook de patiënten zullen op dat moment zeer goed verzorgd worden. Het is dus een warme uitnodiging. U kunt hier nog altijd mee instemmen.

Wat collega Bertels zei over de Vlaamse overheid, die zet uiteraard ook in op zorg. Als u het Vlaams regeerakkoord hebt gelezen, weet u dat er 9 miljoen extra is gereserveerd voor de RVT's, dus dat is Vlaamse zorg.

Collega's, ik heb in de werkgroep herhaaldelijk gevraagd hoe die middelen in de zorg zullen worden betaald. Ik ben heel blij dat wij de discussie over 2019 en 2020 gescheiden hebben gehouden.

De middelen voor 2019 waren goedgekeurd, daarin zijn wij voluit meegegaan, en in de middelen voor 2020 is voorzien. Wij moeten echter nagaan hoe wij die zullen betalen. Niemand heeft mij hierop een antwoord gegeven. Hoe zult u ze betalen? U geeft mij geen antwoord, want u hebt geen antwoord.

Wij hebben het hierover gehad in de commissie. Mijnheer Hedebouw, u zei dat onze fractie­voorzitter u Sinterklaas heeft genoemd en heeft gezegd dat u aan sinterklaaspolitiek doet. Als ik u nu bezig hoor, en u roept ook andere sectoren op om alsmaar meer middelen te vragen, dan zult u ook de paashaas en de kerstman nodig hebben. Zij zullen allemaal moeten aankloppen bij de mensen die werken, sparen en ondernemen om de middelen voor deze extra lasten te innen. N-VA heeft van bij het begin gezegd, en het staat ook mooi genotuleerd in het verslag, "geen extra lasten".

Extra middelen voor de zorg, absoluut, maar dan zullen wij werken met kwaliteitsindicatoren en met gezondheidsdoelstellingen. Op die manier zullen wij zaken verschuiven in de gezondheidszorg, zodat onze patiënten een optimale zorg krijgen.

Die burn-outs mogen niet in andere sectoren voorkomen, bij wie die al die belastingen betalen, want ook dan hebben wij een probleem. Het is ons aller bedoeling ervoor te zorgen dat onze patiënten goed worden verzorgd, dat onze verpleegkundigen en zorgkundigen hun werk goed kunnen doen in een aangename sfeer, dat zij kansen krijgen en dat ze blijven, want dat is waar wij naartoe moeten. Wij hebben verpleegkundigen genoeg. Wanneer wij de cijfers van het RIZIV over de diploma's bekijken, merken wij dat er voldoende mensen als verpleegkundige zijn opgeleid. Alleen is het heel grote probleem dat zij niet in de ziekenhuizen belanden en niet in de woonzorgcentra blijven. Het RIZIV heeft dat probleem inderdaad aangegeven. Net die woonzorgcentra die u niet wil financieren, hebben de grootste concurrentie en kennen het grootste verloop van verpleegkundigen naar de ziekenhuizen.

Collega's, voor ons is het antwoord absoluut ja. Er moeten meer handen aan een bed en meer handen voor de zorg zijn.


President Patrick Dewael

Mevrouw Depoorter, de heer Bertels vraagt het woord voor een korte onder­breking van uw betoog.


Jan Bertels Vooruit

Mijnheer de voorzitter, mevrouw Depoorter, ik wil twee zinnen zeggen.

Ten eerste, u citeert een hoge ambtenaar uit de hoorzitting, waarop u ook aanwezig was. Uw collega was niet aanwezig maar u wel. U moet hem echter volledig citeren. Alle sectoren hebben tijdens de hoorzitting gepleit tegen een versnip­pering van de middelen.

Ten tweede, diezelfde hoge ambtenaar die u citeert, heeft letterlijk opgemerkt dat – u moet het maar eens nalezen in het verslag – het doorschuiven van de financiering van het federale niveau naar de deelstaten, zoals u wil vastleggen, ongrondwettig is. Ik citeer nu gewoon wat hij tijdens de hoorzitting heeft verklaard.


Kathleen Depoorter N-VA

Mijnheer Bertels, ik zal u even terug meenemen naar de werkgroep waarin u een aantal subsectoren uit de Sociale Maribel hebt geschrapt, teneinde niet in de woonzorgcentra te moeten financieren.

De hoge ambtenaar die ik heb geciteerd, is niet degene die u vernoemt. Het betreft de heer Hermesse tijdens de hoorzitting van het RIZIV. Juist is juist.

Je suis d'accord sur le point de défédéralisation.

Ik meende dat u het over defederaliseren had. Ik meende dat ik een partner had gevonden.


President Patrick Dewael

Refédéraliser is maar één letter verschil.


Kathleen Depoorter N-VA

Dat is pas nieuws.


Catherine Fonck LE

Monsieur le président, brièvement, je voudrais dire que je suis très intéressée par le discours tenu ici par la N-VA. Vous êtes en train d'expliquer que vous voulez, avec l'argent du fédéral, financer les maisons de repos régionalisées. Je constate avec plaisir un virage.

Au fond, vous nous rejoignez dans le sens de vouloir refédéraliser certaines compétences. Vous allez voir, nous allons pouvoir trouver un accord pour refédéraliser et nous pourrons trouver une masse pour, outre les hôpitaux et le domicile, permettre de financer les blouses blanches dans les maisons de repos.


Kathleen Depoorter N-VA

Mevrouw Fonck, ik heb het al eens gezegd in een debat: dan zullen de Vlamingen tien jaar niet ziek mogen worden. Eer die ziekenhuisnetwerken een feit zijn, dat zal nog lang duren. Laten wij alstublieft bij de discussie blijven. Wil u confederaliseren, of nog meer federaliseren, dan zijn wij uw partner. Ik heb het daarnet gezegd tegen minister De Block, en ik herhaal het. Wat wij zelf doen, doen wij beter. Geef ons de middelen. Een Vlaamse volks­gezondheid, daar zijn wij absoluut voorstander van.

Collega's, ik zal afsluiten met een positieve noot. Wij hebben een mooi akkoord voor de zorg. Het is heel jammer dat de mensen in de woonzorgcentra er niet in meegenomen zijn, maar voor al die patiënten, voor al die verpleegkundigen, vind ik het een zeer positief verhaal.


Barbara Creemers Groen

Mijnheer de voorzitter, collega's, 67 miljoen euro investeren in zorg voor wie zorgt. 67 miljoen euro extra voor onze verpleegkundigen, in de ziekenhuizen maar ook in de thuiszorg. Dat was hoognodig. Want onze verpleegkundigen zitten op hun tandvlees. Zij rennen zich de benen van onder het lijf. Zij verzorgen gemiddeld meer patiënten dan hun collega's in de ons omringende landen doen.

Het was dus meer dan hoognodig te investeren in het welzijn van die verpleegkundigen. Het geld gaat nu naar meer aanwervingen zodat wij de teams sterker kunnen maken. Sterke verpleegteams zullen ervoor zorgen dat onze verpleegkundigen hun broodnodige vakantiedagen kunnen opnemen. Die gaan ervoor zorgen dat zij vervangen kunnen worden als zij opleidingen willen volgen. Sterke teams, de nodige rust, de nodige bijscholing, wij zijn ervan overtuigd dat dit allemaal bijdraagt aan duurzame en gezonde loopbanen. Dat is wat wij allemaal nodig hebben. Zeker ook zij die voor ons allemaal zorgen.

67 miljoen euro goed en wettelijk geregeld verdelen, was niet zo simpel. Daaraan is hier de voorbije weken in het Parlement heel hard gewerkt. Ik ben bijzonder fier dat ik samen met mijn collega van Ecolo daaraan een bijdrage heb kunnen leveren. Snel, efficiënt en over de partijgrenzen heen werken, kan wel degelijk, ook in het Parlement.

Laat mij afsluiten met de oproep om het hier niet bij te laten. Deze 67 miljoen euro zijn een voorlopige en tijdelijke maatregel. Laten we er alstublieft voor zorgen dat we ook in 2020, ook met de volgende begroting, ook met een volgend regeerakkoord blijven investeren in de witte sector. Zorgen voor wie zorgt komt ons allemaal ten goede. Dat is eigenlijk investeren in ons allemaal.