Proposition 55K1165

Proposition de résolution visant à soutenir le secteur culturel dans le contexte de la crise du COVID-19.

General information ¶

Authors

PVDA | PTB Roberto D'Amico, Greet Daems, Steven De Vuyst, Raoul Hedebouw, Nadia Moscufo

Submission date

April 15, 2020

Official page

Visit

Status

Rejected

Requirement

Simple

Subjects

health care profession artistic profession performing arts infectious disease State aid

Voting ¶

Voted to adopt

Groen Vooruit Ecolo LE PS | SP DéFI PVDA | PTB

Voted to reject

CD&V Open Vld N-VA LDD MR VB

Contact form ¶

Do you have a question or request regarding this proposition? Select the most appropriate option for your request and I will get back to you shortly.

Discussion ¶

June 4, 2020 | Plenary session (Chamber of representatives)

Full source

Mijnheer de voorzitter, ik verwijs naar het schriftelijk verslag.

Men vraagt mij hier om het voorstel van resolutie met twee sprekers voor te stellen, maar er is reeds een volgorde van sprekers vastgelegd. U mag zich inschrijven voor de bespreking, maar de heer Spooren krijgt sowieso als eerste het woord.

Eerst komt de rapporteur en daarna volgen de sprekers in de algemene bespreking. Daarbij moet ik de volgorde van de fracties respecteren. De heer Spooren, mevrouw Dedonder, de heer De Vuyst, mevrouw Moscufo, mevrouw Vanrobaeys en mevrouw Matz hebben zich ingeschreven voor de bespreking.

Monsieur le président, je suis nouvelle ici. Ne dois-je pas d'abord expliquer ma résolution?

Non. Vous avez eu une discussion en commission. Il y a une discussion générale et il y a un rapport écrit auquel le rapporteur s'est référé.

Je n'aurais pas accès au micro parce que je ne me suis pas inscrite?

Si vous le souhaitez, je vous donnerai la parole pendant le débat. Ce n'est pas compliqué.

Mijnheer de voorzitter, gezien het ongeduld van sommige collega's om aan het woord te komen, zal ik het zeer kort houden. Wij zullen onderhavig voorstel van resolutie niet steunen. Het doel is natuurlijk wel nobel, namelijk in deze COVID-19-tijden mensen uit de culturele sector steunen. Wij denken echter dat er al een aantal mechanismen bestaan om dat te doen. Bovendien mogen COVID-19-maatregelen een aantal basisprincipes van de sociale zekerheid niet ondergraven, zoals wel gebeurt in heel wat voorstellen.

De degressiviteit van de werkloosheidsuitkeringen wordt vandaag als onderdeel van de coronamaatregelen met drie maanden stopgezet. Daarnaast wordt de referteperiode waarbinnen kunstenaars activiteiten moeten bewijzen om aanspraak te kunnen maken op het kunstenaarsstatuut of het vastklikken van de degressiviteit voor een jaar, met drie maanden verlengd. Er werden dus al maatregelen genomen, waardoor kunstenaars niet te veel nadelen ondervinden van de onmogelijkheid om te werken tijdens de coronacrisis.

Het voorstel vraagt om nog een stap verder te gaan en om het vereiste aantal te bewijzen arbeidsdagen om aanspraak te kunnen maken op een werkloosheidsuitkering, gedurende de periode van 1 mei tot 30 september te verminderen met een vierde. Op die manier zou een hele groep mensen aanspraak kunnen maken op een volledige werkloosheidsuitkering op basis van een lager aantal gewerkte dagen gedurende een langere referentieperiode. We willen toch opmerken dat dagen van tijdelijke werkloosheid vandaag ook gelijkgesteld worden aan arbeidsdagen. Tijdelijk werklozen, ook kunstenaars, verliezen in die zin geen arbeidsdagen. In het algemeen heb ik al gezegd dat wij, nu onze sociale zekerheid met het hoge aantal zieken en werklozen zo onder druk staat door de coronacrisis, het niet echt zien zitten om een soepele toegang tot de gewone werkloosheidsuitkering te creëren.

Voorts dringt men in het voorstel aan op een betere, gemakkelijkere toegang tot het stelsel van de tijdelijke werkloosheid. Wij denken dat er vandaag al een mogelijkheid bestaat om op basis van niet-verrichte prestaties voor afgelaste evenementen in de culturele sector een tijdelijke werkloosheidsuitkering te ontvangen. Dat kan zelfs al zonder dat er een arbeidsovereenkomst was getekend, op basis van bijvoorbeeld een of ander schriftelijk bewijs, zoals mailverkeer.

In de tekst wordt nu voorgesteld om wie in de sector een aantal dagen tijdens de drie maanden vóór 1 april 2020 heeft gewerkt – er wordt niet gespecificeerd hoeveel dagen –, toegang te verschaffen tot de uitkering voor tijdelijke werkloosheid, ongeacht of er plannen waren om na 1 april bepaalde activiteiten te verrichten.

Volgens ons dient de uitkering voor tijdelijke werkloosheid ertoe om personen te beschermen wier werk door onvoorziene omstandigheden wegvalt en niet zozeer om een verhoogde uitkering te geven aan personen die sowieso niet zouden hebben gewerkt.

Onze fractie zal het voorstel van resolutie dus niet steunen.

Monsieur le président, depuis le dépôt de nos propositions de loi pour une réforme structurelle en faveur du secteur culturel et artistique, plusieurs mois, dans le cadre de la crise, ou devrais-je dire plusieurs années, en dehors de celle-ci, ont passé.

Ces propositions sont en faveur des artistes et des techniciens du secteur au sens large. Je vous avoue que je me sentais assez isolée. Je me réjouis donc très sincèrement de l'ensemble des initiatives des différents groupes politiques qui arrivent progressivement ces dernières semaines.

Car parler de la culture n'est pas anecdotique, tout d'abord, du point de vue des travailleurs du secteur culturel et créatif. Cela concerne 250 000 personnes, qui attendent d'être enfin mises sur le devant de la scène du Parlement. Elles attendent des actes concrets. Au-delà de cela, la culture est un élément essentiel d'une société dynamique. La culture nous décentre de nous-même et nous ouvre aux autres. Elle élargit notre champ de réflexion, forme notre esprit critique. Elle est un réel vecteur d'épanouissement, de partage, de communication, d'échanges, de lutte contre l'isolement et de lien social. Elle contribue pleinement au mieux-être de l'ensemble des citoyens. C'est pourquoi au Parti socialiste nous défendons la culture et sommes depuis toujours aux côtés de ses acteurs.

Aujourd'hui, dans cette crise que nous vivons, le moins que l'on puisse dire est que les artistes et les techniciens sont particulièrement malmenés. L'interdiction des rassemblements a privé de travail et de rémunération de nombreux artistes et techniciens. Depuis le 13 mars dernier, les annulations de représentations se succèdent. Les contrats de prestations avec les organisateurs prévoient, dans leur grande majorité, qu'en cas de force majeure, le contrat se trouve suspendu ou annulé de plein droit et sans indemnités.

Si la situation est compliquée pour tous les travailleurs, elle l'est davantage encore pour les travailleurs qui, en raison d'un travail intermittent, n'ont ni accès aux allocations de chômage, ni au statut d'artiste. Ces travailleurs se retrouvent sans aucune ressource, dans une situation de très grande précarité. La situation exceptionnelle liée à la pandémie du COVID-19 impose des mesures fortes pour protéger les travailleurs et leur garantir de pouvoir subvenir à leurs besoins. Elle doit aussi poser les bases de solutions plus structurelles, passé la crise.

Les propositions que j'ai présentées au nom du PS et qui ont été votées en première lecture à la majorité en commission des Affaires sociales ces dernières semaines, vont dans ce sens: celle permettant à tous les travailleurs intermittents du secteur artistique, aux artistes et techniciens, d'obtenir des allocations de chômage s'ils peuvent démontrer soit cinq prestations artistiques, soit dix journées de travail comme artiste ou technicien; celle permettant le cumul entre les allocations de chômage et les revenus tirés de l'activité artistique; celle instaurant une période blanche pour l'obtention et le maintien du statut d'artiste. Nous aurons l'occasion d'y revenir précisément dans les semaines qui viennent, puisque de nouveaux votes sont prévus à l'ordre du jour.

Cette proposition de résolution va dans le bon sens, mais me semble restrictive, puisqu'elle va moins loin que les propositions de loi que nous avons déposées et qui ont déjà été adoptées par la commission des Affaires sociales. Voici un exemple: dans les mesures proposées ici, visant à protéger et faciliter l'accès au statut d'artiste, vous demandez une diminution de 25 % des jours de travail à démontrer pour accéder aux allocations de chômage, et une prolongation de la période de référence de six mois pour le secteur artistique. Cela entre en contradiction avec ce que nous avons adopté en première lecture en commission des Affaires sociales. En effet, dans notre proposition, on passe de 312 jours de travail à 10 journées à prester. On est donc bien au-delà d'une réduction de 25 %. Et on demande le gel du 13 mars au 31 décembre, donc bien plus que six mois.

J'insiste vraiment: je me réjouis des propositions qui sont amenées, de la volonté de plusieurs groupes politiques d'avancer maintenant vers une meilleure reconnaissance factuelle des artistes et techniciens. Le secteur aspire à un cadre clair et cohérent dans lequel ils se retrouvent tous, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Ils nous en ont fait la démonstration durant les auditions.

Ce cadre clair et cohérent, c'est à nous tous de le leur garantir. Je vous remercie.

Monsieur le président, j'ai tout d'abord une pensée très solidaire pour l'ensemble des travailleurs du secteur culturel qui, depuis plus de trois mois, font partie de tous ces travailleurs qui ont été un petit peu oubliés dans cette crise du COVID-19. Je suis dès lors heureuse que cette résolution soit mise au vote ici. Nous l'avons déposée voici deux mois justement pour faire face à cette détresse sociale des travailleurs et travailleuses du secteur culturel.

Quand je parle des travailleurs de la culture, je parle des travailleurs au sens large car ils sont vraiment le patrimoine culturel qui compte une diversité de joyaux. À ce titre, je pense aux cadreurs, aux maquilleurs, aux monteurs de podiums, aux décorateurs, aux costumiers, aux caméramans, aux artistes, aux intermittents, aux salariés, aux indépendants et à tous les autres. Ce sont en fait 250 000 travailleurs et travailleuses de ce secteur qui se retrouvent bien trop souvent dans l'ombre et qui font face aujourd'hui à un vrai bain de sang social.

Ce sont donc une multitude de professions qui traversent de plein fouet la crise actuelle. Les raisons sont nombreuses et, parmi les plus importantes, il y a, sans conteste, le fait que, dans ce secteur, toutes sortes d'emplois sont précaires et flexibles. Ils sont trop nombreux à être techniciens ou intermittents et à cumuler les contrats très courts. En plus du risque évident de paupérisation, c'est une angoisse permanente qu'on leur inflige.

L'impact énorme de la crise sur ce secteur n'est donc pas le fruit du hasard. Il est la conséquence d'une situation qui était déjà très préoccupante avant le COVID pour l'ensemble de ce secteur. Comme je l'ai dit, cela fait déjà plus de trois mois que cela dure. Trois mois, pour beaucoup d'entre eux, sans revenu de remplacement.

Pour cette raison, nous demandons au gouvernement de faciliter et de protéger l'accès au statut d'artiste car, pour l'instant, ces travailleurs n'ont pour miettes qu'un statut qui n'en est d'ailleurs pas vraiment un et qui en exclut pas mal d'entre eux. Or c'est tout l'inverse que nous voulons et la crise nous donne malheureusement raison. En effet, nous voulons un statut qui soit le plus protecteur et le plus inclusif possible.

En outre, je tiens à souligner le climat constructif – nous ne sommes pas les seuls à le dire – que nous avons en commission des Affaires sociales depuis que nous discutons de ce secteur.

Nous avons eu la chance d'organiser toute une journée d'auditions avec plus de vingt intervenants. Depuis le dépôt de notre proposition de résolution, d'autres propositions de loi ont été déposées dont celle du Parti socialiste qui sera votée la semaine prochaine et que nous soutiendrons bien évidemment.

Ensemble, nous demandons au gouvernement d'élargir le chômage temporaire pour cas de force majeure à tous les travailleurs du secteur de la culture durant toute la période de la crise sanitaire. Il s'agit, pour nous, d'une mesure indispensable car sans cette dernière, c'est l'ensemble du secteur que l'on va laisser crever – et je pèse mes mots.

Le nombre de personnes qui ne bénéficient pas de revenus de remplacement durant cette crise est insensé. Cela est d'autant plus injuste que le temps que beaucoup de travailleurs consacrent pour élaborer leurs œuvres n'est pas pris en compte dans le calcul du droit au chômage. Encore une fois, c'est tous ensemble que nous devons continuer à œuvrer pour élargir le chômage temporaire pour ces travailleurs et travailleuses. Les déclarations des différents intervenants, lors des auditions, étaient unanimes à ce sujet. Nous devons sortir de l'eau toutes ces personnes qui passent sous les radars de la protection sociale alors qu'elles travaillent durement.

Enfin, nous regrettons qu'une de nos demandes n'ait pas pu être prise en compte, suite aux différents amendements qui ont été déposés. Je veux parler de notre proposition visant à demander au gouvernement d'organiser une collaboration beaucoup plus efficace entre les différentes entités de notre pays afin de pouvoir travailler ensemble plutôt que de sortir des mesures chacune de leur côté.

Quoi qu'il en soit, avec notre résolution, nous souhaitons notamment relayer les revendications des organisations syndicales et des différentes fédérations professionnelles qui représentent ce secteur. Nous voulons également faire écho au monde artistique et au monde culturel qui, à maintes reprises, ont tiré la sonnette d'alarme durant la crise. Je pense notamment à la carte blanche qui a été signée par 300 personnalités belges, dont Adamo et les frères Dardenne, qui ont voulu alerter la population de ce drame social en cours. Je pense également au manifeste pour la culture qui a reçu plus de 13 000 signatures.

Notre proposition de résolution représente donc une avancée significative pour l'ensemble des 250 000 travailleurs de la culture qui sont en attente de réponses.

Enfin, je tiens une nouvelle fois à remercier tous les partis qui, en commission, ont soutenu notre proposition de résolution, à savoir le PS, le sp.a et Ecolo-Groen, en leur disant que nous continuerons à leur tendre la main pour améliorer encore la situation de ces travailleurs par le biais des différentes propositions de loi qui seront déposées sur la table.

Je lance donc un appel aux autres partis pour qu'ils réfléchissent bien avant de voter. En effet, un consensus avait été atteint en commission pour reconnaître l'existence d'un problème. Toutefois, quand les choses viennent à se concrétiser, on constate que le travail peut être ralenti.

Je tiens aussi à remercier les auteurs des amendements qui ont encore été déposés aujourd'hui en vue d'améliorer notre proposition de résolution. Je pense, entre autres, à ceux du Parti socialiste et du cdH, que nous soutiendrons évidemment.

Il me faut vous rapporter le témoignage d'un technicien désemparé et sans revenu de remplacement, au point qu'il a été contraint de se tourner vers le CPAS pour s'assurer de trouver une réponse aux besoins essentiels de sa famille. En plus d'un présent très difficile, il vit l'angoisse de l'avenir. Il devait travailler sur une scène dans la région d'Anvers au début de ce mois, mais ce ne sera finalement pas possible.

Enfin, je reprendrai les mots de Fabian Hidalgo, le représentant du Rassemblement des Intermittents du Secteur des Arts, que nous avons reçu lors des auditions en commission. Selon lui, tant que les salles ne pourront pas être remplies à 100 %, que les festivals ne pourront pas accueillir tous leurs visiteurs et que les sorties littéraires ou audiovisuelles seront reportées, les pouvoirs publics devront apporter le soutien nécessaire aux travailleurs qui ne pourront pas reprendre normalement leur activité. Cela doit constituer une priorité pour nous tous, parce que personne ne doit être laissé sur le carreau. C'est la raison pour laquelle nous vous demandons de répondre ensemble à cette urgence sociale et de soutenir notre proposition de résolution.

Par la suite, il faudra se pencher sur une autre réforme afin d'appliquer un statut d'artiste digne de ce nom. Je me réjouis donc de la convergence à laquelle nous sommes parvenus et remercie encore le cdH et le Parti socialiste pour leurs amendements.

Mijnheer de voorzitter, collega's, ik zal niet herhalen welke impact corona cijfermatig heeft op de cultuur- en evenementensector. De tekst die Amplo, een sociaal secretariaat in de sector, bij zijn cijfers had gepubliceerd, vond ik wel sprekend. Zij geven aan dat corona in hun sector is binnengekomen als een atoombom: eerst de flits, nu de schokgolf en de straling zal nog lang nazinderen.

Daarom hielden we vorige week in de commissie voor Sociale Zaken, Werk en Pensioenen een hoorzitting met diverse vertegenwoordigers uit de sector. Die getuigenissen waren soms heel aangrijpend. Ondanks alle versoepelingen van tijdelijke werkloosheid of inkomenscompensatie bleek toch niet iedereen gedekt door een vervangingsinkomen. Het gaat dan vooral over freelancers en technici die werken op basis van dagcontracten, wier contracten massaal geannuleerd werden. Voor hen roepen de versoepelingen toch nog steeds te veel vragen op, bijvoorbeeld over Dimona-aangiftes, om een afdoend antwoord te krijgen op hun inkomensprobleem. Er werd ook aandacht gevestigd op de problemen van jonge starters met geannuleerde opdrachten. Starters die nog geen enkele reserve hebben en die bezig waren met de voorbereiding van projecten. Zij kunnen deze periode niet zomaar zonder reserve overbruggen.

Ook de specificiteit van deze sector, waarin dikwijls gewerkt wordt met korte opdrachten, maar ook met seizoensgebonden opdrachten of waarbij evenementen een lange voorbereidingstijd nodig hebben, noopt ons tot specifieke maatregelen voor hen. Wanneer Werchter in juli wordt geannuleerd, zal Werchter niet plots op 1 september doorgaan. Het inkomen van iedereen die daar werkt, van de catering tot technici en optredende artiesten, wordt niet gewoon met twee maanden uitgesteld. Dat vergt een zodanige voorbereidingstijd en is zodanig seizoensgebonden dat het evenement eigenlijk volledig wegvalt.

Hetzelfde geldt voor kleinere evenementen, waarop bijvoorbeeld producten gelanceerd worden. Eens het product gelanceerd is, is het moment voorbij en is voor heel de keten die zo'n evenement opzet het moment en de kans op inkomen verleden tijd.

De Nationale Veiligheidsraad heeft gisteren een gedeeltelijk perspectief gegeven, zij het met heel wat beperkingen. Deze sector is op dat vlak te vergelijken met de horeca. Uiteraard is men enthousiast dat men opnieuw aan de slag kan gaan, maar om gezondheidsredenen worden beperkingen opgelegd inzake het aantal toeschouwers dat toegelaten wordt, en daar heeft men alle begrip voor. De sector vraagt daarom dat er extra ondersteuning geboden zou worden om deze crisis te kunnen overleven.

Wij kunnen uiteraard de amendementen steunen die cdH heeft ingediend op de resolutie. In het voorstel van resolutie vragen wij een verlenging van de tijdelijke werkloosheid, een verlenging van het overbruggingsrecht, een versoepeling van de toegang tot het kunstenaarsstatuut in de werkloosheid, en ook een versoepeling voor jonge starters. Wij vragen een verlenging met negen maanden, terwijl oorspronkelijk in drie of zes maanden voorzien was.

Het enige amendement waarin wij niet zullen meegaan, is dat over de fiscale aftrek. Wij willen uiteraard de cultuur- en evenementensector op alle mogelijke manieren ondersteunen, maar wij menen dat het niet nodig is om aan die fiscale koterijen nog een extra kotje toe te voegen. Het is al ingewikkeld genoeg. Wij menen dat dit evengoed op andere manieren kan gebeuren.

Ik meen dat wij het hier allemaal over eens zijn. Daarom hebben wij in de commissie met verschillende fracties afgesproken volgende week dinsdag verder te gaan met de bespreking van de wetsvoorstellen ter zake. Er zijn vanuit allerlei hoeken initiatieven genomen. Ik meen dat iedereen de intentie heeft in de commissie goed te overleggen en te bekijken hoe wij voor de cultuur- en evenementensector kunnen komen tot een duidelijk en goed pakket aan maatregelen. Er mag echter geen sprake zijn van overlapping. Het moet gaan over een aanvullend pakket aan maatregelen dat komt naast de maatregelen die de regering in uitvoering van deze resolutie eventueel zal nemen.

Wij moeten elkaar niet voor de voeten lopen voor deze sector. Daar heeft deze sector helemaal geen nood aan.

Deze sector heeft er nood aan dat wij samenwerken en ervoor zorgen dat hij op een goede ondersteuning kan rekenen. Ik hoop dat wij daar dinsdag in de commissie toe komen. Ik denk dat wij het er allemaal over eens zijn dat we de cultuursector niet mogen laten kapotgaan. De cultuursector brengt mensen samen en in deze COVID-19-periode brengt de cultuursector troost en hoop. Niemand kan zich immers een lockdown voorstellen zonder muziek, een goed boek, een goede film of een spannende televisieserie.

Naast die tijdelijke maatregelen en de relancemaatregelen die wij in deze resolutie voorstellen en die wij in de commissie verder zullen bespreken, wil onze fractie zich er ook toe engageren om te werken aan een verbetering van de arbeidsomstandigheden in de cultuursector en aan een verbetering van het kunstenaarsstatuut. Sommigen denken dat het een sector is waar men creatief bezig is en dat dit creatief proces eigenlijk niet zoveel voorstelt. Niets is minder waar. Het is ook economisch een belangrijke sector. Momenteel wordt dat creatief proces niet betaald of is er weinig waardering voor, maar repetities, projecten uitwerken, projecten aan de man proberen te brengen, voorbereidingen treffen, zaken instuderen en opzoekingen doen: dat maakt allemaal deel uit van het creatief proces, dat leidt tot de heel mooie creaties die wij uiteindelijk te zien krijgen. Het is niet de bedoeling dat alleen het eindpunt, die mooie creatie, wordt vergoed, maar ook het hele proces daarnaartoe.

Wij zijn bereid om te werken aan de structurele verbetering van het kunstenaarsstatuut, zodat artiesten niet alleen op het einde van hun proces applaus krijgen, maar dat ze ook een waardig statuut hebben, waardoor zij doorheen dat creatief proces kunnen leven.

Monsieur le président, je remercie les différents collègues qui se mobilisent depuis des semaines pour tenter de trouver des solutions d'urgence et de dessiner les lignes de l'avenir par rapport au secteur culturel, qui souffre de plein fouet de la crise COVID-19.

Il est clair qu'avant cette crise, il y avait déjà de nombreux appels du secteur culturel pour revoir ce statut qui n'en porte que le nom, puisqu'il est relativement compliqué, peu lisible et ne correspond pas du tout à ce que vivent les travailleurs des arts. Je pense à la législature dernière lors de laquelle une série de textes – qui avaient notamment été cosignés par Catherine Fonck – avaient été déposés, mais sur lesquels nous n'avions pas pu aboutir faute de majorité.

Aujourd'hui, il s'agit de prendre des mesures d'urgence. C'est ce que préconise la résolution proposée par le PTB. Ces mesures d'urgence sont fortes et nous les soutenons car elles sont essentielles pour remédier aux situations dans lesquelles des personnes se retrouvent sans aucun revenu. C'est bien là la difficulté du secteur culturel car, pour les périodes pendant lesquelles il n'y a pas de prestation, on considère qu'il ne "travaille" pas et il n'y a dès lors pas de revenu. Il faut complètement changer le paradigme puisque les artistes travaillent, répètent, écrivent. Il y a toute une série de prestations hors contrat dont il faut absolument tenir compte. Le fait de les ranger dans le domaine du chômage, ce n'est pas acceptable pour eux, ni pour nous. Ce sont des travailleurs, tout simplement, et il faut en tenir compte.

Dans nos réflexions futures, nous devrons tenir compte de cet aspect des choses pour réformer ce qu'on appelle le statut.

Non seulement au travers des entités fédérées, où des mesures ont été prises et vont encore l'être, mais également au niveau fédéral, il nous appartient dans nos compétences respectives d'être le plus proactif et le plus ambitieux possible par rapport aux attentes que nous avons suscitées. Nous avons vécu une très belle journée d'auditions où chacun est venu s'exprimer et a mis sur la table tous les problèmes du secteur. Et nous pensons qu'il faut pouvoir en tenir compte. Il ne faut pas juste les écouter, mais surtout les entendre dans leurs demandes.

C'est pour cette raison que nous avons pris l'initiative de déposer quelques amendements en complément de ce texte. En effet, nous pensons que certaines demandes doivent être entendues et qu'elles ne l'étaient pas. Forcément, cette proposition de résolution était antérieure aux auditions. Nous sollicitons quatre amendements. Le principal pour nous reste que la période de référence soit la plus longue possible. Se limiter à une période de référence très courte ne correspond pas à la demande, alors que celle-ci a été formulée de manière extrêmement forte par le secteur.

Au travers de propositions de loi déposées par le PS, notamment, il est clair qu'il y a une période de référence sur laquelle il y aurait un accord. Nous pensons, et c'est l'objet d'un amendement que nous déposons avec le groupe DéFI, que nous devons aller plus loin. En effet, quand le secteur aura repris ses activités, il faudra évidemment une période tampon pendant laquelle la relance totale pourra se faire. C'est vraiment essentiel pour nous que cette période de référence puisse être la plus longue possible. Idéalement, nous aurions souhaité qu'elle couvre totalement l'année 2021, mais nous voulons en tout cas qu'elle aille jusqu'au mois de mars, c'est-à-dire un an après l'arrêt des activités en 2020.

Un deuxième amendement porte sur une période temporaire pour le statut d'artiste. Le temps que nous réfléchissions à un statut total et pérenne, nous voulons une période temporaire allégeant les conditions d'entrée dans ce statut, notamment pour tous ceux qui avaient un dossier en cours de traitement avant l'arrêt des activités, ceux qui peuvent attester de revenus liés aux droits d'auteur ou à des contrats d'emploi sur les cinq dernières années, et ceux qui sont sur le marché du travail artistique au sens large et ont un diplôme d'une école des arts.

Il est aussi essentiel d'avoir cette période tampon qui permette l'élargissement de l'assiette des bénéficiaires de ce statut dans l'attente d'un statut plus complet.

Notre troisième amendement est destiné à soutenir le secteur par la mesure consistant en un chèque culture qui permettra à chacun de dépenser 500 euros pour des activités culturelles et des produits culturels. Ces 500 euros seront bien sûr déductibles.

Un dernier amendement vise à travailler au statut en créant une commission intersectorielle pour travailler en collaboration avec l'ensemble des secteurs relatifs à la culture afin de mettre en place ce statut définitif.

On investit beaucoup dans la recherche fondamentale et dans la recherche appliquée. C'est essentiel. Investir dans la culture, c'est comme pour la recherche parce qu'il s'agit de soutenir un travail créatif et qui est quelque part au bénéfice de l'ensemble de la société et de l'intérêt général.

Nous aurons mardi à trancher de nouvelles questions. Nous soutenons donc les textes qui ont été déposés par le Parti socialiste notamment mais aussi d'autres déposés par Ecolo et par DéFI. Comme nous l'avons dit, ce qui nous importe, c'est de pouvoir élargir la période de référence de manière beaucoup plus large car cela a été une demande permanente du secteur lors de nos journées d'audition. Nous sommes extrêmement vigilants à ce point parce que nous voulons répondre à cette demande-là.

Nous attendons mardi pour pouvoir concrétiser davantage. Ici, il s'agit d'une résolution qui est déjà un petit peu dépassée par les votes qui risquent d'intervenir en seconde lecture mardi prochain. Néanmoins, nous aimerions vraiment que ces amendements puissent intégrer le texte afin d'accorder notre soutien. En effet, on aurait ainsi un paquet global de mesures sur le court terme et bien sûr, un peu plus sur le long terme pour réfléchir à l'avenir.

Monsieur le président, je souhaitais faire une courte intervention en tant que présidente de la commission. Au sein de cette commission, l'activité y est très intense et très dynamique. Le secteur artistique, événementiel et culturel a enfin été entendu en commission. On s'en réjouit bien entendu.

Je voudrais faire au moins trois remarques. Premièrement, j'ai beaucoup entendu dire, après cette journée d'auditions, que c'était un moment historique. Je lance un appel à l'ensemble des collègues pour que ce ne soit plus "historique" et que les artistes, les travailleurs des arts et le monde culturel soient davantage entendus par ce Parlement fédéral. Lors de ces auditions, nous avons pris toute la mesure de l'importance de les entendre, et de comprendre comment ils fonctionnent sur le terrain. Cela explique dès lors un tant soit peu le fait que tous ces textes arrivent maintenant en commission, et que cette résolution fasse l'objet d'amendements.

Ces auditions ont permis de comprendre davantage les besoins. Ce sera mon deuxième point. Nous avons clairement identifié quatre priorités et peut-être une cinquième. En ce qui concerne l'année blanche, il est important de reconnaître que le secteur culturel prendra plus de temps dans son redéploiement et qu'il faudra considérer cela. Il faudra réfléchir à ce statut d'artiste, et faire en sorte que l'on considère concrètement un artiste ou un travailleur de l'art comme un travailleur, et non pas comme quelqu'un qui bénéficie d'une allocation de chômage, mais comme un travailleur qui a besoin, par intermittence, d'un soutien pour lui permettre de créer, de produire, de s'entraîner, de s'exprimer, et d'aboutir à un projet créatif.

Je tenais aussi à souligner que nous travaillons sur ces propositions de loi, mais que nous devrions peut-être aussi travailler davantage pour ceux qui, pour l'instant, restent oubliés parce qu'ils passent entre les mailles du filet. Je lance un appel ici, en voyant le travail qui commence grâce à cette résolution du PTB, qui est une sorte d'entrée en matière, d'apéritif. J'espère que nous pourrons rapidement passer au plat principal puis au dessert pour mener ensuite, dans quelques mois, un travail parlementaire qui aboutira, après une observation, à la concrétisation du statut d'artiste, à un travail sur les droits d'auteur et à un redéploiement pour le secteur artistique, événementiel et culturel. Je vous remercie.

Mijnheer de voorzitter, mijn collega Nadia Moscufo heeft al heel wat gezegd, maar ik zou daar graag nog een aantal zaken aan toevoegen.

De resolutie die wij twee maanden geleden in de commissie hebben ingediend, is er niet alleen voor de vele artiesten en kunstenaars die de afgelopen weken en maanden zwarte sneeuw hebben gezien. Ze is ook bedoeld om een oplossing te vinden voor de vele cultuurwerkers die vaak achter de schermen of in de coulissen werkzaam zijn.

Ik denk bijvoorbeeld aan de decorbouwers, de technici, de cameramannen en cameravrouwen of de visagisten. Velen van hen hebben hun opdrachten de voorbije weken en maanden in rook zien opgaan. Het gaat vaak ook over jonge freelancers die afhankelijk zijn van korte contracten. Omwille van de aard van die contracten hebben zij ook geen recht op tijdelijke werkloosheid, laat staan op enige werkloosheidsvergoeding, want het kunstenaarsstatuut is momenteel zeer rigide. Van alle cultuurwerkers, zo'n 250.000, zijn er slechts 3.000 die er aanspraak op kunnen maken.

Zo zijn er ook al een aantal schrijnende getuigenissen door collega's vermeld. Er verscheen ook een heel frappant artikel in het tijdschrift rekto:verso met als ontluisterende titel "Tussen de mazen van het vangnet: cultuurwerkers getuigen".

Sta mij toe om de getuigenis van Zaza Dupont aan te halen, scenograaf, 25 jaar. Ze studeert bij als scenografe en werkte in de horeca om haar studies te kunnen betalen. Zij had kortlopende contracten die haar geen recht geven op tijdelijke werkloosheid. Op de gewone werkloosheid heeft ze ook geen recht omdat de producties waarvoor ze heel lang heeft gewerkt niet zijn doorgegaan. Noodgedwongen maakt ze nu haar spaargeld op aan huur en eten. Haar vriend is ondertussen ook op technische werkloosheid gezet. Zij moeten nu rondkomen met 1.150 euro per maand. Met twee kan men daar niet van overleven.

Ze is dan ook naar het OCMW gegaan om te informeren of ze recht heeft op een leefloon, maar dat zou amper 100 euro extra bedragen omdat er zoiets bestaat als onderhoudsplicht, terwijl haar vriend en zijzelf geen juridische band hebben, want ze wonen gewoon samen. Ze zegt: "Er is nul sociaal vangnet momenteel voor mij." Ze heeft geen flauw benul op wat of op wie ze nu nog een beroep kan doen voor hulp.

Collega's, dat is een van de vele schrijnende getuigenissen die erin zijn opgelijst. Daarom hebben wij via de voorliggende resolutie voor de regering drie eenvoudige verzoeken.

Ten eerste, wij moeten de toegang tot het kunstenaarsstatuut, zeker nu tijdens de huidige periode van overmacht, versoepelen.

Ten tweede, wij moeten er ook voor zorgen dat de tijdelijke werkloosheid kan worden uitgebreid naar alle werknemers en alle cultuurwerkers uit de sector, zonder uitzonderingen en gedurende de hele periode van de huidige gezondheidscrisis.

Ten slotte, het is jammer dat ons laatste verzoek door heel wat amendementen niet mee is opgenomen. Dat verzoek is dat er in de toekomst een betere samenwerking en een betere coördinatie zou moeten zijn tussen de verschillende deelgemeenschappen, om een nog beter en efficiënter cultuurbeleid te voeren. Het is jammer dat dit verzoek niet in aanmerking is genomen.

Collega's, ik richt mij ook tot de vertegenwoordigers van de Vlaamse partijen die ook in de Vlaamse regering zijn vertegenwoordigd. Onlangs hebben zij immers ook bekendgemaakt dat er steun zou komen en dat een plan is uitgewerkt. De Vlaamse regering zou over de brug komen met 68 miljoen euro. Zij heeft daar heel veel ruchtbaarheid aan gegeven. Voor alle duidelijkheid, dat is een goede zaak.

Michael De Cock, artistiek directeur van de KVS, heeft ook gereageerd. Hij stelde de interessante vraag of dat geld enkel en alleen bestemd is voor de cultuurhuizen en de erkende gesubsidieerde cultuurorganisaties of dat het ook zal worden toegekend aan alle cultuurwerkers die nu nog meer lijden.

Als het de collega's van de Vlaamse partijen in de Vlaamse regering menens is met het lot van de cultuurwerkers, is het nu het moment om de resolutie goed te keuren. Op die manier zullen wij immers heel veel mensen eindelijk eens wat perspectief kunnen bieden.

Het is daarnet ook al door behoorlijk veel collega's aangehaald dat wij in de commissie grondig werk moeten maken van een hervorming van het kunstenaarsstatuut opdat cultuurwerkers nog meer en beter kunnen worden beschermd en niet volledig zonder inkomen vallen.

Beste collega's, in de afgelopen weken hebben we cultuur geademd. We hadden nood aan cultuur, want we zaten in de lockdown, in isolatie, waardoor we onze toevlucht zochten in amusement, vertroosting en verbeelding. Dat zijn vaak producten van de creativiteit van de vele kunstenaars, artiesten en cultuurwerkers, die met veel passie voor hun vak de samenleving kleur geven met een heel divers palet. Als wij die vele cultuurwerkers niet te hulp snellen, dan zal ook onze samenleving inboeten op verbeelding en ons kritisch denkvermogen. Dat mogen wij in geen geval laten gebeuren.

Daarom roep ik u op om iets terug te doen voor de vele cultuurwerkers die het nu zeer moeilijk hebben.