Projet de loi modifiant la loi du 22 décembre 2009 instaurant une réglementation relative à l'interdiction de fumer dans certains lieux et à la protection de la population contre la fumée du tabac.
General information ¶
- Submitted by
- Vivaldi
- Submission date
- Feb. 22, 2024
- Official page
- Visit
- Status
- Adopted
- Requirement
- Simple
- Subjects
- smoking tobacco public health
Voting ¶
- Voted to adopt
- Groen CD&V Vooruit Ecolo LE PS | SP DéFI Open Vld N-VA MR PVDA | PTB
- Abstained from voting
- VB
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Discussion ¶
March 21, 2024 | Plenary session (Chamber of representatives)
Full source
Rapporteur Karin Jiroflée ⚠
Ik verwijs naar het schriftelijk verslag.
Laurence Zanchetta PS | SP ⚠
Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, ce texte fait suite au texte que nous avons voté en séance plénière la semaine dernière. Cette seconde série de mesures s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie interfédérale 2022-2028 pour une génération sans tabac.
On parle donc aujourd'hui, dans le cadre de cette loi de 2009, de nouveaux lieux où il sera désormais interdit de fumer, avec comme objectif encore et toujours de dénormaliser au maximum la consommation de tabac, spécifiquement auprès des jeunes.
Je rappelle, comme je l’ai d’ailleurs fait la semaine dernière, que toutes ces mesures d’interdiction, si elles doivent être prises, doivent nécessairement s’accompagner de mesures de sensibilisation, d’accompagnement et d’aide au sevrage tabagique. Une approche globale est indispensable. Pour nous, c'est essentiel.
Ces mesures sont évidemment le fruit d’un compromis. Des exceptions sont prévues par rapport à certaines interdictions. Des périodes de transition sont également prévues si cela devait s'avérer nécessaire, notamment pour les hôpitaux qui ont déjà fait des investissements afin de mettre en place des zones fumeurs à l’extérieur de leurs structures, et qui ne se trouvent peut-être pas dans le cadre des dix mètres prévus aujourd'hui par la loi.
Comme je l’ai mentionné en commission, mon groupe s’interroge encore sur les contrôles qui pourront être menés dans le cadre de certaines de ces interdictions. Je pense à la distinction qui devra être faite dans les dix mètres aux entrées et sorties des établissements de santé, d’accueil et d’enseignement, ainsi que des bibliothèques publiques, puisque les passants ne sont pas concernés par l’interdiction. C’est la pratique qui nous dira si des adaptations doivent être envisagées à l’avenir.
Quoi qu’il en soit, pour mon groupe, ces mesures constituent aujourd'hui une nouvelle étape importante en matière de dénormalisation du tabac, en faveur d’une génération sans tabac. Par conséquent, nous soutiendrons ce projet.
Dominiek Sneppe VB ⚠
Mijnheer de minister, het is niet nodig om al onze vragen en opmerkingen uit de commissie nogmaals te herhalen. Daarvoor verwijs ik naar het verslag. Ik wil hier wel van de gelegenheid gebruikmaken om onze kritiek nog eens te ventileren en de reden van onze onthouding te duiden.
In naam van de gezondheid worden hier weer enkele maatregelen naar voren geschoven die in onze ogen te betuttelend zijn voor volwassenen. We steunen de maatregelen ter ondersteuning van een rookvrije generatie, die dus eigenlijk gericht moeten zijn op minderjarigen. We zijn er dan ook van overtuigd dat het die groep is die bewust gemaakt moet worden van de gezondheidsproblemen die roken kan veroorzaken. Ook in dezen is voorkomen uiteraard beter dan genezen. We moeten dus voorkomen dat jongeren beginnen te roken en bijgevolg vooral inzetten op preventie en sensibilisering bij jongeren.
In naam van de gezondheid wordt tegenwoordig van alles en nog wat beslist. De vraag is dan ook waar dit eindigt. We hebben tijdens de coronacrisis gezien welke drastische maatregelen er in naam van de gezondheid allemaal genomen kunnen worden. Waar eindigt dit dus? Met een verbod op roken? Een verbod op alcohol? Misschien ook een verbod op suiker? Op zonnebaden en zonnebanken? Met een verbod op het eten van fastfood en ongezonde voeding? Ik kan er nog wat opsommen, maar de vraag is dus waar de maatregelen in naam van de gezondheid zullen eindigen.
Kortom, we willen uiteraard een gezonde samenleving met meer gezonde mensen. Gaan we dan gewoon alles wat ongezond is verbieden? Het Vlaams Belang past daarvoor. We willen wel meer inzetten op preventie en sensibilisering, vooral bij onze jongeren, zodat we eindelijk inderdaad tot een rookvrije generatie komen. Preventie en sensibilisering vormen echter een regionale bevoegdheid, dus dan zijn we weer met de communautaire agenda bezig.
We houden de amendementen die we in de commissie hebben ingediend aan. Ons eerste amendement is er een op artikel 6. We willen het voorgestelde artikel 3/2, paragraaf 1, eerste lid, aanvullen met een bepaling onder een punt 7. We willen het verbod namelijk ook invoeren op plaatsen waar minderjarigen opleidingen volgen. Nu is het verbod immers beperkt tot scholen, maar opleidingen gebeuren niet noodzakelijk alleen in scholen. We zouden dat dus graag uitbreiden. Als u jongeren dus echt niet wil aanzetten tot roken, is dat een mooi amendement om het verbod uit te breiden naar bijvoorbeeld een parochiecentrum waar in het weekend opleidingen gegeven worden, bijvoorbeeld voor programmeren.
Dat gebeurt vaak in parochiezaaltjes, waar er blijkbaar geen verbod op roken is of althans niet in de omgeving ervan.
Ons tweede amendement is een amendement op artikel 8. Het wil de voorgestelde zin vervangen door: “De toegang tot rookzones is verboden voor minderjarigen.” In het wetsontwerp staat enkel dat de toegang tot rookruimtes en horecazaken verboden is. Dat lijkt ons nogal wiedes. Waarom wordt dat verbod echter niet doorgetrokken naar rookzones? Dat zou mijn inziens consequenter zijn.
Roberto D'Amico PVDA | PTB ⚠
Monsieur le ministre, ce projet de loi se situe dans la droite ligne du précédent projet de loi sur le tabac et l'alcool, que nous avons voté ici, dans le sens où il vise à lutter contre le tabagisme – surtout le tabagisme passif – et à protéger les enfants. Ce sont de bons objectifs, que nous soutiendrons évidemment.
Cependant, comme la semaine dernière, il semble que vous ne conceviez qu'un seul angle d'attaque pour combattre le tabagisme, à savoir uniquement en mettant des bâtons dans les roues de la consommation. Comme je l'avais déjà indiqué, cela ne me pose pas de problème en tant que tel. Cela dit, je trouve dommage que tout ce qui est décidé au sujet du tabac et de l'alcool ne s'intéresse pas à la prévention. Que décide-t-on, sur le plan de la politique de santé publique, pour protéger les gens? De nouvelles interdictions. En l'occurrence, ce que vous proposez correspond à une partie de la solution pour remédier au tabagisme passif – que le PTB soutiendra, bien entendu.
Je tenais à profiter de cette intervention pour rappeler ceci: il faut prendre des mesures de prévention et rendre les traitements gratuits. Beaucoup de fumeurs souhaitent arrêter et s'y essayent à de nombreuses reprises. On sait qu'être suivi par un expert, un tabacologue, augmente considérablement les chances de réussite. Toutefois, les services de Stop-Tabac sont encore et toujours payants. Les rendre gratuits serait vraiment un minimum. Or, aujourd'hui, rien n'est fait. C'est un sujet grave, une addiction qui tue. Cela mérite donc qu'on y engage les moyens.
Catherine Fonck LE ⚠
Monsieur le ministre, nous avons encore récemment discuté de ce sujet dans le cadre d'un précédent projet de loi. Je tiens à insister sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une politique de santé publique de leader menée par la Vivaldi, mais plutôt d'une politique à reculons pour ce qui concerne la stratégie de dénormalisation du tabac, et surtout pour atteindre l'objectif d'une génération sans tabac.
En 2019, pendant la campagne électorale, tous les partis ou presque s'y étaient largement engagés, mais depuis lors nous avons pu constater que les politiques de santé publique mises en place à ce sujet en Belgique sont en fait bien moins à la pointe que ce qui est mis en œuvre dans d'autres pays européens. Par ailleurs, nous sommes très éloignés de l'objectif – que tous les partis, ou presque, s'étaient engagés à atteindre – de 10 % maximum de fumeurs quotidiens à l'horizon 2028 pour les plus de 15 ans et, à l'horizon 2040, de 5 % maximum de fumeurs quotidiens de plus de 15 ans.
Si on examine la courbe qui devrait nous y amener, on constate que nous sommes en décrochage, malheureusement, de manière négative, c'est-à-dire que les taux de fumeurs sont bien plus élevés que ce que nous aurions dû atteindre en 2024. En Wallonie et à Bruxelles, ces chiffres sont encore moins bons, avec un taux de fumeurs beaucoup plus important.
Concernant l'objectif de 0 % de nouveaux consommateurs, nous ne nous en rapprochons pas du tout. C'est le moins que l'on puisse dire.
Ce projet de loi n'aurait selon moi pas dû être un compromis mais d'abord et avant tout un vrai choix de santé publique, en lieu et place d'un choix de politique politicienne.
En ce qui concerne la protection des mineurs du tabagisme passif, pour laquelle je pensais qu'il aurait pu y avoir une très large majorité en faveur d'une politique extrêmement ambitieuse, s'il y a des points positifs, il y a aussi beaucoup d'interrogations sur des lieux pour lesquels vous choisissez de maintenir la consommation de tabac sans aucune restriction, même si c'est en présence d'enfants ou de non-fumeurs que l'on doit pouvoir protéger. Il y a toute une série d'exemples: les terrasses; les plages; les abribus; les mouvements de jeunesse; les fumoirs ou les bars à chicha. Autour de lieux publics tels que les cinémas ou les bâtiments culturels, on retrouve beaucoup d'enfants. Tous ces lieux que je viens de citer, vous avez fait le choix de les maintenir en permettant la consommation de tabac sans aucune mesure de protection, sans aucune mesure politique de dénormalisation, sans aucune volonté de les prendre en considération.
C'est assez incompréhensible, d'autant que la logique que vous avez appliquée est un peu "à la carte". Il est possible de percevoir que, pour toute une série de lieux, vous n'avez pas voulu le faire pour des raisons avant tout économiques, et peut-être sous pression de certains lobbies. Là encore, cela me semble être un choix où l'économie a pris le pas sur la santé.
J’ai donc déposé une série d’amendements, y compris pour ce qui concerne les festivals. Il sera interdit de fumer dans certains lieux de concert et pas dans d’autres. Lors des festivals, selon qu’ils se déroulent à l’intérieur ou à l’extérieur, fumer sera interdit ou autorisé. Bref, tout cela est non seulement alambiqué mais aussi à l’opposé d’une politique volontariste et ambitieuse en matière de santé publique.
J’ai redéposé ici les amendements mais nous allons voter ce projet de loi, parce qu’il vaut mieux que rien. Mais il est vraiment dommage, monsieur le ministre, que la politique de protection de nos jeunes contre le tabac aille à reculons. Ce n’est pas cette manière de faire que nous espérions. Nous espérions une politique qui aille plus vite, plus loin et plus fort, une politique ambitieuse que nous ne voyons pas transparaître dans ce projet de loi.
Nous voterons pour mais avec, vous l’avez bien compris, des commentaires qui nous pousseront encore et toujours à intensifier la lutte contre le tabac et, surtout, la lutte en faveur de la protection des non-fumeurs et la politique de dénormalisation en vue de créer des générations sans tabac.
François De Smet DéFI ⚠
Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, il faut être de bon compte. Ce projet de loi va incontestablement dans le bon sens car, si le chemin est encore long, il était nécessaire d'aller plus loin en ce qui concerne le nombre de lieux publics où il serait permis de fumer, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs. Je souscris donc bien évidemment à votre observation selon laquelle l'industrie du tabac ne peut pas avoir d'avenir car son profit se fait sur l'addiction.
Une génération sans tabac, voilà un objectif qui fait rêver! C'est un objectif qui ne peut aller que de pair avec la réduction drastique de la présence et de la visibilité de ces produits, a fortiori auprès des jeunes mais pas seulement.
En commission, monsieur le ministre, vous avez affirmé que, lors de la recherche d'équilibre, la priorité a été donnée à la protection des enfants et des jeunes. Si cette priorité est justifiée, je pense néanmoins que les adultes ne doivent pas être oubliés. C'est donc en ce sens que je me réjouis de l'élargissement de cette interdiction de fumer aux parcs d'attractions, aux parcs zoologiques, aux plaines de jeux, aux entrées et sorties de certains lieux (établissements d'accueil, de santé et d'enseignement) ainsi que dans le transport professionnel de passagers. Ce sont des endroits si particuliers qu'ils ne doivent en effet pas laisser la place à un quelconque tabagisme qu'il soit actif ou passif.
Je me réjouis également de votre réponse donnée en commission nous indiquant que le projet de loi couvre également toutes les formes de vapotage car le vapotage relève de la catégorie des produits similaires. Les puffs et autres cigarettes électroniques sont un fléau tant pour la santé que pour l'environnement. Il est donc plus que temps d'agir vu leur popularité auprès des jeunes.
Cependant, je me dois, dans une logique constructive, de pointer certains manquements. Je regrette tout d'abord, en ce qui concerne les parcs d'attractions, que ne soient concernés que les parcs centralisés et immobiles. Il apparaît en effet que certains lieux mobiles, en particulier les foires et les cirques, sont très fréquentés par les jeunes et les enfants. Il est donc dommage qu'ils soient exclus de cette nouvelle interdiction.
Par ailleurs, en ce qui concerne l'interdiction de fumer aux entrées et sorties des établissements universitaires, je regrette que le périmètre de dix mètres ne puisse commencer qu'à l'entrée du site de l'école ou à tout le moins de la cour de récréation et pas de l'établissement en tant que tel.
Enfin, je m'interroge aussi sur la protection à prévoir pour les mineurs d'âge. Comme l'a fait remarquer la collègue Fonck à travers l'un de ses amendements en commission, la dérogation prévue pour les festivals mérite des clarifications. En effet, on sait que les adolescents sont friands de festivals. Dès lors, si cette disposition n'est pas clarifiée, ils risquent d'évoluer dans des espaces à la foule compacte qui fume et ce, pendant plusieurs jours d'affilée.
Si c'est une question de logistique, pourquoi, dans ce cas, ne pas y prévoir des espaces fumeurs?
Vous l'aurez donc compris, monsieur le ministre, chers collègues, si DéFI soutiendra aujourd'hui ce texte car il est sans nul doute positif, il reste dommage qu'il soit le fruit d'un compromis manifeste de la Vivaldi pour des lieux pour lesquels l'interdiction de fumer semblait évidente. Je pense aux festivals, aux plages ou encore aux mouvements de jeunesse. Si nous voulons réellement atteindre notre objectif d'une génération sans tabac, il faudra être plus ambitieux et faire autre chose que conclure de simples compromis. J'ai dit, madame la présidente.
Els Van Hoof CD&V ⚠
Ik denk dat de wetsontwerpen inzake tabakhoudende producten een mooie cadans volgen. Ook vorige week stond een wetsontwerp op de agenda over de displayban van tabak op grote winkelvloeroppervlaktes en het verbod om daar een verkoop te organiseren. Vandaag gaat het over rookvrije ruimtes. Zo dragen we bij aan de ambitie om de aantrekkelijkheid en de beschikbaarheid van tabaksproducten niet alleen voor jongeren maar voor de hele samenleving te verminderen.
In deze ambities heeft men in ons in de twee vorige legislaturen altijd een partner gevonden inzake het rookvrij maken van de horeca. Dat is evident, want 27 % van de kankers is verbonden aan roken. Zestien kankers zijn verbonden aan roken. Met deze maatregelen haal je de grootste gezondheidswinst. We moeten daarop verder bouwen.
Dat doen we door het invoeren van rookvrije ruimtes op openbare plaatsen zoals speeltuinen en sportterreinen. Op die manier zorgen we ervoor dat jongeren niet met roken worden geconfronteerd, want zien roken doet roken. Hoe minder zij daarmee worden geconfronteerd, hoe minder dat genormaliseerd of gebanaliseerd wordt, hoe beter.
We mogen ook het probleem van het passief roken niet onderschatten. Ik wil de mensen geen eten geven die aan passief roken zijn blootgesteld. Toen ik nog jong was, gebeurde dat op verschillende plaatsen, bijvoorbeeld in de wagen. Dat heeft aanleiding gegeven tot heel wat pulmonale aandoeningen zoals astma en COPD. Het passief moeten meeroken is ook iets wat we moeten aanpakken en dat doen we ook met dit wetsontwerp. Dit zijn dus allemaal heel belangrijke streefdoelen.
Collega's van de oppositie zeiden het al, het is inderdaad een compromis. Politiek is de kunst van het haalbare. Bepaalde partijen wilden inderdaad verder gaan op verschillende vlakken. Het is normaal dat dit gebeurt.
Wij hebben hier inderdaad het verbod met betrekking tot sportterreinen. De logica is uiteraard om in de toekomst werk te maken van de horeca belendend aan die sportterreinen. Wij weten allemaal dat dit iets voor de volgende legislatuur is. Het is ook niet logisch dat er wel mag gerookt worden op meerdaagse festivals, dat er niet in aparte rookruimtes wordt voorzien. De eerste stap met betrekking tot de sportterreinen is hier gezet. De volgende stappen zullen ongetwijfeld volgen in de volgende legislatuur.
Er zal de volgende keer werk moeten worden gemaakt van de perimeter van 10 meter, aan onder andere woonzorgcentra, ziekenhuizen, kinderdagverblijven en instellingen van onderwijs, maar niet alle instellingen van onderwijs. Het is een goede zaak dat wij hiermee gestart zijn, zeker wat betreft gebouwen waar veel kinderen en jongeren komen. Ik denk aan de bibliotheken die werden opgenomen maar de cinema's werden niet opgenomen. Men kan spreken over een gemiste kans. Ik ben er rotsvast van overtuigd dat wij de volgende keer die interfederale strategie volledig gaan kunnen uitvoeren.
Met betrekking tot de rookruimtes in de horeca, het is een goede zaak dat minderjarigen deze niet mogen betreden. Dat zou echter moeten uitgebreid worden naar alle rookruimtes, dat is een evidentie. Op die manier kunnen wij dan het advies van de Hoge Gezondheidsraad in de toekomst misschien volgen en uitbreiden naar schuilhuisjes, stranden, zorgen voor een rookvrije perimeter naast administratieve centra, naar gerechtsgebouwen, musea, concertgebouwen, cinema's. Het is a work in progress. Dat komt er waarschijnlijk nog aan.
Wij moeten ervoor zorgen dat wij stappen blijven zetten in het denormaliseren van roken en moeten durven verder te gaan. Dat werd overeengekomen in de interfederale tabakstrategie. Wij willen in de toekomst de verkooppunten nog beperken, naar unieke verkooppunten.
De minister heeft een indiening gedaan bij de Europese Commissie om de wegwerp-e-sigaret te verbieden. Dat is een heel goede zaak.
Wij gaan ook nog voor de smaakjes, want het zijn net de smaakjes die maken dat jongeren tussen 12 en 14 jaar beginnen te roken. We weten allemaal waarom dat zo is. Als ze gemakkelijk pannenkoek-, bubblegum- of popcornsmaak kunnen roken, dan is het evident dat ze de opstap naar roken zullen maken.
De toon is verder gezet met dit wetsontwerp dat wij volmondig steunen. De Nationale Coalitie tegen Tabak zegt dat we tegen 2028 aan 10 % rokers moeten geraken. We zullen daarvoor nog een tandje moeten bijsteken. De prijs is een heel belangrijk gegeven. De prijs van sigaretten is tijdens deze legislatuur met 3 of 4 euro gestegen, maar als men de literatuur erop naslaat, dan zou een pakje sigaretten 40 tot 60 euro moeten kosten vooraleer een roker stopt of mensen niet beginnen met roken.
Er is daar dus nog heel wat winst te boeken. De Wereldgezondheidsorganisatie stelt dat we vooral moeten werken op de prijs. Dat is het belangrijkste, naast de aantrekkelijkheid en de beschikbaarheid. Dat doen we vandaag en daarom zal onze fractie dit wetsontwerp steunen.
Ministre Frank Vandenbroucke ⚠
Chers collègues, grâce au débat sur ce projet, nous franchissons une nouvelle étape importante dans le déploiement d'une stratégie interfédérale contre le tabac. Je dis bien "stratégie interfédérale", parce qu'elle engage aussi les entités fédérées, notamment du point de vue des efforts en prévention qui relèvent de leurs compétences.
Quand je dis "stratégie interfédérale", il s'agit des partis de la majorité fédérale, mais cela engage aussi des formations qui siègent dans d'autres gouvernements, telles que la N-VA, qui siège ici dans l'opposition. C'est donc quand même un groupe de mouvements politiques assez large qui s'est uni autour de cette stratégie. Selon moi, c'est un acquis important. Bien évidemment, monsieur De Smet, c'est un compromis. Personnellement, je crois que, lorsqu'on commence à dire – mais vous ne l'avez pas fait – que tout compromis est suspect, voire relève de la politique politicienne, on est loin du compte. La démocratie, c'est le compromis démocratique. Nous l'appliquons ici au niveau interfédéral. Notre devoir est, tout d'abord, d'exécuter rigoureusement cette stratégie interfédérale.
Je commencerai par souligner ce que M. D'Amico, qui préside notre commission et que je remercie aussi pour son soutien, est absolument exact. Certaines mesures sont de nature financière, par exemple l'augmentation très élevée des prix. Ainsi, les dispositions fiscales prises depuis le début de la législature entraînent une hausse de 60 % du prix. Ensuite, nous prenons des mesures d'interdiction. Enfin, comme le dit M. D'Amico, il faut aider ceux qui fument. Je considère que, là, réside un devoir propre aux entités fédérées. En tout cas, j'espère sincèrement que, dans un avenir prévisible, le fédéral pourra rembourser les thérapies de substitution à la nicotine. J'espère donc que des décisions seront prises en ce sens. C'est en train d'être débattu au sein de la Commission de remboursement des médicaments.
Le fait de rembourser les thérapies de substitution à la nicotine permettra de disposer d'un outil très important d’accessibilité pour aider ceux qui veulent arrêter de fumer. J’espère vraiment que les entités fédérées et le fédéral pourront collaborer afin de développer des politiques de prévention robustes et, comme l’a dit M. D’Amico, accessibles voire gratuites. Je trouve cela très important.
Madame Zanchetta, vous avez raison, il faut bien contrôler les mesures qui sont prises. C'est d'ailleurs l'instruction que nous donnons à nos services d'inspection. Évidemment, il y a des étapes. Il y a un nouveau règlement, une nouvelle législation. D’abord, il y a la sensibilisation, le coaching. Ensuite, viennent des actions plutôt répressives.
Mevrouw de voorzitster, het is daarom dat ik heb aangegeven dat wij vandaag een belangrijke etappe afleggen. Het is naar ik hoop niet de allerlaatste etappe van het Parlement tijdens deze legislatuur. Wij komen namelijk nog met wetsontwerpen, wat hopelijk nog zal lukken, waarmee wij ook de actiemogelijkheden van onze inspectie zeer aanzienlijk zullen versterken. Dat is ook nodig. Als wij zo ver geraken, zullen wij kunnen stellen dat een heel mooi geheel werd afgerond.
Er zijn een paar punctuele vragen gesteld. Mevrouw Sneppe, u hebt op het eerste gezicht een punt. Stel dat er een opleiding plaatsvindt voor jongeren in een parochiezaal en niet in een school. Waarom neem ik dan een maatregel voor de scholen met betrekking tot het rookgordijn aan de ingang van een school, wat wij niet meer willen, en neem ik diezelfde maatregel niet voor parochiezalen? Wij hebben echt heel bewust gemikt op scholen, universiteiten, hogescholen, ziekenhuizen en bibliotheken, omdat wij infrastructuren wilden viseren waartoe mensen publiek toegang hebben en die op bijna continue basis door een bepaald publiek worden bezocht. Een parochiezaal is niet voortdurend een opleidingscentrum. Dat is dus een heel andere situatie in mijn ogen. Om die reden zou ik in het voorliggende ontwerp de focus op scholen, hogescholen, universiteiten, publieke bibliotheken en ziekenhuizen willen behouden wat betreft de perimeter van een rookverbod, waarbij wij een rookgordijn willen vermijden. Ik zou het daarbij willen houden.
Mevrouw Sneppe, ik heb begrepen dat u voor een aantal andere punten die u in de commissie hebt aangegeven, vroeg waarom wij deze of gene maatregel niet hadden uitgebreid. Ik ben hier echter ook de bewaker van een interfederale strategie en van een getrouwe uitvoering daarvan.
Monsieur De Smet, vous aviez une remarque sur les cirques et les luna-parks. À vrai dire, en général, ce sont des espaces intérieurs où il est déjà interdit de fumer depuis longtemps. En l'occurrence, nous élargissons l'interdiction à des espaces extérieurs, où il y a beaucoup d’enfants. Je ne suis pas d'accord avec vous.
Collega's, velen van ons zullen natuurlijk nog bijkomende maatregelen kunnen bedenken. Ik zal, mocht ik ooit de gelegenheid hebben, of mocht mijn partij de gelegenheid hebben bij een volgende regeringsonderhandeling in de Vlaamse regering of in de federale regering, of in beide, aan tafel te zitten, niet nalaten om voorstellen op tafel te leggen. Wij kunnen zeker verder gaan.
Ik meen - en mevrouw Van Hoof heeft het ook op die manier goed geformuleerd - dat wij hier een dynamiek op gang brengen die echt wel nodig was. Er begint opnieuw een vliegwiel te draaien, nadat vroeger al belangrijke maatregelen genomen waren. Het succes daarvan en het draagvlak daarvoor, dat er volgens mij echt is, zal ons toelaten het verder aan te zwengelen. Dat is mijn vaste overtuiging.
U weet het, er is ook wel tegenstand, aan alle kanten. Wij moeten dus bewijzen dat wij een draagvlak hebben voor zo'n pakket en dan kunnen wij weer verdere stappen ondernemen.
Ik kan u toch zeggen, collega's, dat wij met dit Parlement, met deze meerderheid en met iedereen die dit vandaag steunt, van oppositie en meerderheid, felicitaties krijgen van organisaties als Kom op tegen Kanker en de Stichting tegen Kanker. Wij krijgen echt felicitaties voor de stappen die wij hier ondernemen. Ik meen dus dat wij er tevreden over mogen zijn. Dit zijn belangrijke stappen.
Mevrouw Sneppe, u vroeg waar dat gaat eindigen en of we steeds maar meer dingen blijven verbieden. Mevrouw Sneppe, misschien zijn wij het over iets eens: dit moet eindigen bij een echt rookvrije generatie en het einde van de tabaksindustrie. Daar moet het eindigen, bij een echt rookvrije generatie.
Ik meen dat wij daarvoor allerlei maatregelen moeten nemen. Ik kan mij inbeelden dat wij er in de toekomst nog wel verbodsbepalingen aan zullen toevoegen. Zoals ik in de commissie al heb gezegd, als men kanker krijgt, is men immers heel veel vrijheid kwijt. Dan zullen u heel veel dingen verboden worden. Heel veel dingen. Als men verslaafd is aan nicotine en dus aan het roken, dan is die vrijheid aanzienlijk verminderd. Dit is dus een gevecht voor de vrijheid, voor de echte vrijheid, voor de zelfstandigheid van mensen, voor de onafhankelijkheid van mensen. Daarover gaat dit. Daarvoor mogen wij nu en dan eens een verbodsbepaling invoeren.
Waar eindigt dit?
Welnu, dit moet eindigen bij het punt waarop we vaststellen dat een generatie mensen niet meer rookt. Dat is de ambitie. Die weg zullen we verder inslaan.
Mevrouw de voorzitster, dat is mijn beschouwing bij de gemaakte opmerkingen, met mijn dank voor al de tussenkomsten en de steun.
Dominiek Sneppe VB ⚠
Mijnheer de minister, we hebben één overeenkomst waarin we elkaar vinden, namelijk die rookvrije generatie. Daarvoor kunt u zeker steun vinden bij Vlaams Belang.
Met mijn vraag naar waar dit eindigt, bedoel ik echter niet alleen het roken. Alles wat ongezond is, kan worden verboden, want men kan van allerlei zaken kanker of andere ziekten krijgen, die ik zeker niemand toewens. Met mijn vraag wil ik wel horen waar het eigenlijk stopt, want in naam van de gezondheid kunnen allerlei zaken opgelegd dan wel verboden worden. Daar vrees ik een beetje voor. Wie is tegen zulke maatregelen, iedereen wil toch gezond zijn? Iedereen wil een gezonde samenleving, een samenleving met gezonde mensen. Als alles wordt verboden zijn we misschien wel gezond, maar hebben we dan nog echte vrijheid?