General information
Full name plenum van 2013-07-04 14:34:00+00:00 in Chamber of representatives
Type plenum
URL https://www.dekamer.be/doc/PCRI/html/53/ip154x.html
Parliament Chamber of representatives
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Propositions that were discussed
Code
Date
Adopted
Title
53K2780
29/04/2013
✔
Proposition de résolution relative aux sources innovantes de financement du développement.
53K2840
29/05/2013
✔
Projet de loi modifiant la loi du 7 mai 1999 portant création du Palais des Beaux-Arts sous la forme d'une société anonyme de droit public à finalité sociale et modifiant la loi du 30 mars 1995 concernant les réseaux de distribution d'émissions de radiodiffusion et l'exercice d'activités de radiodiffusion dans la région bilingue de Bruxelles-Capitale.
53K2838
27/05/2013
✔
Projet de loi relatif à la prospection, l'exploration et l'exploitation des ressources des fonds marins et leur sous-sol au-delà des limites de la juridiction nationale.
53K2905
24/06/2013
✔
Projet de loi transposant la directive 2011/16/UE du Conseil du 15 février 2011 relative à la coopération administrative dans le domaine fiscal et abrogeant la directive 77/799/CEE.
53K2814
15/05/2013
✔
Projet de loi modifiant la loi du 17 septembre 2005 relative aux activités de lancement, d'opération de vol ou de guidage d'objets spatiaux.
Discussions
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Discussions statuses
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Official text
Monsieur le président, mes chers collègues, c'est avec beaucoup de fierté que je présente aujourd'hui ce texte de mon groupe cosigné par mes collègues Dirk Van der Maelen, Georges Dallemagne et Corinne De Permentier, que je remercie pour leur soutien.
Ce texte est marqué par une vision à long terme qui, je le pense, a été largement partagée en commission.
Comme l'a souligné le ministre de la Coopération au développement en commission, l'absence criante de développement dans certaines régions du monde et les inégalités énormes au sein de pays arborant pourtant des chiffres de croissance affolants sont autant de menaces pour la paix et la sécurité du monde dans lequel nous évoluons. Oui, les politiques de développement contribuent à la stabilité du monde. Nous le savons et nombreux sont ici à le répéter à foison dans les différents forums: la coopération au développement a aujourd'hui d'importants et de nouveaux défis tant en termes de missions que d'objectifs de financement.
Ce sont des défis qui nous concernent tous: protection sociale universelle, développement durable, travail décent, Objectifs du Millénaire ambitieux, lutte contre le réchauffement climatique et la déforestation.
Or nous le savons, c'est presque mathématique, nous ne pouvons en permanence appeler à la solidarité internationale, à en faire plus, sans nous en donner les moyens à une nouvelle échelle européenne, voire mondiale.
La crise économique actuelle et les conséquences de celle-ci sur les budgets nationaux ne doivent pas avoir pour effet collatéral de mettre à mal la solidarité internationale. Quoique de nature fragile, cette solidarité n'a jamais été aussi importante dans un monde de plus en plus globalisé et interconnecté. La crise économique actuelle qui touche très durement les pays occidentaux affecte également, directement ou non, massivement les populations du Sud. Mais peut-être que cette crise peut, doit nous pousser à réfléchir autrement et surtout à tirer les leçons du passé. Car l'aide au développement continue et doit continuer à remplir un rôle essentiel dans la redistribution des richesses et dans la lutte conte les inégalités toujours plus criantes.
Cependant, le contexte dans lequel l'aide publique au développement évolue change, n'en déplaise à certains.
Malgré l'importance de l'APD, celle-ci ne représente plus qu'une partie réduite des flux financiers Nord-Sud. Ces changements imposent non seulement une adaptation des priorités, des structures et des pratiques de coopération mais également des sources de financement tant aux niveaux belge, européen que mondial.
C'est sur ce constat que notre résolution se penche, en lançant un débat essentiel et crucial. L'adoption de celle-ci formulerait un message politique clair tourné vers l'avenir, un avenir solidaire dans un développement de chacun sur la planète.
Pour mettre enfin en œuvre cette solidarité et pas uniquement s'indigner lorsqu'un fait d'actualité fait les gros titres, il faut prendre conscience qu'un financement additionnel est indispensable pour atteindre les objectifs ambitieux de développement convenus au niveau mondial et en cours d'actualisation. Je parle ici des Objectifs du Millénaire pour le développement post-2015.
Ce constat a conduit de nombreux forums internationaux à rechercher des sources novatrices de financement destinées à compléter l'APD traditionnelle et cela même s'il n'existe pas de définition unique de ce qu'est un mécanisme novateur de financement du développement.
Translated text
Mr. Speaker, my dear colleagues, it is with great pride that I present today this text of my group co-signed by my colleagues Dirk Van der Maelen, Georges Dallemagne and Corinne De Permentier, to whom I thank for their support.
This text is marked by a long-term vision that I think has been widely shared in the committee.
As underlined by the Minister of Development Cooperation in the committee, the striking lack of development in some regions of the world and the huge inequalities within countries with yet overwhelming growth figures are all threats to the peace and security of the world in which we are evolving. Yes, development policies contribute to world stability. We know this, and many are here repeating it repeatedly in the various forums: development cooperation now faces important and new challenges both in terms of missions and financing objectives.
These are challenges that concern us all: universal social protection, sustainable development, decent work, ambitious Millennium Goals, combating global warming and deforestation.
But we know it, it is almost mathematical, we cannot constantly call for international solidarity, to do more, without giving ourselves the means to do so on a new European, even global scale.
The current economic crisis and its consequences on national budgets must not have the collateral effect of undermining international solidarity. Though fragile in nature, this solidarity has never been so important in an increasingly globalized and interconnected world. The current economic crisis, which affects the Western countries very hard, also directly or indirectly affects the Southern populations massively. But ⁇ this crisis can, must push us to think differently and above all to draw lessons from the past. For development aid continues and must continue to play an essential role in the redistribution of wealth and in the struggle against the increasingly crying inequalities.
However, the context in which public development aid is evolving does not dislike some.
Despite the importance of the APD, it represents only a small part of the North-South financial flows. These changes require not only an adaptation of cooperation priorities, structures and practices but also sources of funding at both Belgian, European and global levels.
This is the point on which our resolution looks, initiating an essential and crucial debate. Its adoption would formulate a clear political message for the future, a solidary future in the development of everyone on the planet.
In order to finally implement this solidarity and not only to be indignant when an actual fact hits the headlines, we must be aware that additional funding is indispensable to ⁇ the ambitious development objectives agreed at the global level and in progress. I am talking here about the Millennium Development Goals post-2015.
This finding has led many international forums to look for innovative sources of financing to complement the traditional APD, even though there is no single definition of what an innovative development financing mechanism is.
#2
Official text
Plusieurs propositions existent à l'échelle mondiale qui permettraient de lever des fonds importants pour le développement de matières additionnelles. Citons, par exemple, la taxe sur les transactions financières qui pourrait apporter 15 à 70 milliards de dollars US par an ou encore la taxe carbone qui a un potentiel approximatif de 250 milliards de dollars US par an.
Si les mots sont bien, ils appellent à la concrétisation. Or, celle-ci demande une volonté politique, avant toute chose. L'heure n'est plus aux tergiversations. Il s'agit, notamment, via ces nouvelles sources de financement, de mettre à contribution ceux par qui la crise est arrivée, notamment via la taxe de transactions financières ou celle sur les grands pollueurs.
Je suis fière de constater, depuis de nombreuses années, que la Belgique se positionne dans le peloton de tête des pays donateurs au niveau mondial. Comme il le fait depuis des années, notre pays doit poursuivre son rôle de pionnier dans la mise en œuvre de la taxe sur les transactions financières. La volonté effective du ministre de la Coopération et l'accord de gouvernement confirment la proactivité de notre pays en ce sens.
Par le vote de cette résolution, nous confortons cette proactivité en donnant des gages d'un large soutien parlementaire, mais aussi et surtout en rappelant que nous serons vigilants quant aux positions défendues par nos ministres et aux résultats ainsi obtenus dans les forums européens comme l'ECOFIN et les forums mondiaux.
Cette taxe, grâce à l'initiative de onze pays européens dont la Belgique, pourrait enfin voir le jour en 2014 à l'échelle des pays participant à la coopération renforcée en la matière. Nous ne savons cependant pas encore comment celle-ci sera exactement prélevée, voire affectée.
Alors qu'en Europe et ailleurs, les gouvernements doivent redresser les finances publiques, une taxe sur les transactions financières nous offre, enfin, la possibilité de lutter contre les inégalités croissantes en Europe et dans le monde.
Translated text
Several proposals exist worldwide that would raise significant funds for the development of additional materials. For example, the financial transaction tax, which could bring $15 to $70 billion a year, or the carbon tax, which has an approximate potential of $250 billion a year.
If the words are right, they call for realization. It requires political will, first and foremost. It is no longer the time for defeat. It is, in particular, through these new sources of financing, to contribute those through whom the crisis came, in particular through the financial transaction tax or the tax on the major polluters.
I am proud to see, for many years, that Belgium has positioned itself in the leading peloton of donor countries worldwide. As it has been doing for years, our country must continue its pioneering role in the implementation of the Financial Transaction Tax. The effective will of the Minister of Cooperation and the government agreement confirm the proactivity of our country in this direction.
By voting on this resolution, we reinforce this proactivity by promising broad parliamentary support, but also and above all by reminding that we will be vigilant about the positions defended by our ministers and the results thus obtained in European forums such as the ECOFIN and the global forums.
This tax, thanks to the initiative of eleven European countries including Belgium, could finally be introduced in 2014 at the level of the countries participating in the enhanced cooperation in this area. However, we do not yet know exactly how this will be taken, or even affected.
While governments in Europe and elsewhere need to correct public finances, a financial transaction tax finally offers us the opportunity to tackle growing inequalities in Europe and around the world.
#3
Official text
Cette taxe n'entravera pas le développement de l'économie réelle en Europe ni ne constituera une charge supplémentaire pour les petits épargnants et les PME. Elle permettra cependant de faire contribuer de manière juste et substantielle le secteur financier au bien public mondial, par exemple à l'éradication de la faim dans le monde et à la protection du climat. Bien sûr, ces instruments doivent être complétés par d'autres sources novatrices de financement.
Pour certains, en commission, quand il s'agit de concrétiser les paroles appelant à la solidarité, c'est toujours trop tôt, trop difficile, trop ambitieux. Étrangement, j'ai pu constater que ceux qui prétendent oser et faire se sont contentés d'oser, demandant de ne rien faire en déposant des amendements vidant le texte de sa substance. D'autres ont évoqué le principe de la non-affectation des recettes. Je me permets de leur rafraîchir les idées: cette fameuse taxe TTF est une version post-crise de la loi Tobin. Or, à la base, toutes les recettes qui devaient être dégagées par cette taxe devaient être allouées au développement au sens le plus large du terme. Moi aussi, j'aimerais une TTF au niveau mondial, universel même. Mais nous vivons dans le monde qui est le nôtre et il est temps que l'Europe nous montre qu'un autre monde est possible. Pour cela, il faut prendre ses responsabilités politiques et son bâton de pèlerin. Mais comment prêcher pour une mesure que nous n'appliquons même pas au sein de notre propre continent? C'est donc maintenant qu'il faut se positionner dans le cadre spécifique de ce débat, comme le faisait la note de politique générale du ministre adoptée en commission. Il ne faudrait pas que la grave crise qui nous frappe ne se traduise que par un repli égoïste. C'est en ce sens que notre résolution a été écrite. Nous demandons au gouvernement de promouvoir la diversification des ressources de financement des politiques de développement nationales, européennes, internationales, publiques et privées ainsi que des actions de nature financière et non financière visant à promouvoir le développement durable. Nous demandons également au gouvernement de continuer à soutenir l'introduction d'une taxe sur les transactions financières via une coopération renforcée au sein de l'Union européenne, puis à l'échelle de l'ensemble de l'Union européenne et à l'échelle internationale.
Translated text
This tax will not hinder the development of the real economy in Europe, nor will it create an additional burden for small savers and SMEs. However, it will allow the financial sector to contribute fairly and substantially to the global public good, for example to eradicate global hunger and climate protection. Of course, these instruments must be complemented by other innovative sources of financing.
For some, in committees, when it comes to concretizing the words calling for solidarity, it is always too early, too difficult, too ambitious. Strangely, I was able to find that those who claim to dare and do have merely dared, asking to do nothing by submitting amendments emptying the text from its substance. Some have mentioned the principle of non-allocation of revenue. I allow myself to refresh their ideas: this famous TTF tax is a post-crisis version of the Tobin Act. On the basis, however, all revenues that were to be generated by this tax were to be allocated to development in the broadest sense of the term. I would also like a global TTF, even universal. But we live in a world that is ours and it is time for Europe to show us that another world is possible. To do this, it is necessary to take on its political responsibilities and its pilgrimage rod. But how can we preach for a measure that we do not even apply within our own continent? It is therefore now that we must position ourselves within the specific framework of this debate, as was the general policy note of the Minister adopted in the committee. It should not be that the grave crisis that strikes us only translates into a selfish retreat. This is why our resolution was written. We call on the Government to promote the diversification of funding resources for national, European, international, public and private development policies, as well as actions of a financial and non-financial nature aimed at promoting sustainable development. We also call on the government to continue to support the introduction of a financial transaction tax through enhanced cooperation within the European Union, then across the European Union and internationally.
#4
Official text
Troisièmement, de plaider activement, en concertation avec les autres États membres de l'Union européenne, pour que, dans le cadre de la mise en œuvre d'une coopération renforcée dans le domaine de la TTF, une partie des ressources ainsi générées soit consacrée à offrir une aide additionnelle à la Coopération au développement, aux niveaux national et européen.
Pour rappel, en juin 2011, mon groupe avait déjà déposé une proposition de loi visant à instaurer un prélèvement de 0,05 % sur les transactions financières. Cette proposition prévoit que les bénéfices de la TTF pourraient être ainsi utilisés dans le budget de l'État pour financer un plan de relance, mais également pour la Coopération au développement.
Au-delà de l'apport de nouvelles sources de financement, la question soulevée par le débat sur les sources innovantes de financement au développement concerne également la gouvernance et l'utilisation de ces sources et la cohérence des politiques de développement. C'est en ce sens que la demande 4 a été rédigée.
Pour ce qui est de la gouvernance mondiale, les taxes et autres prélèvements, au-delà de l'apport de nouveaux fonds, servent aussi à réguler un comportement susceptible de porter atteinte aux objectifs internationaux de développement, tels que les émissions de gaz à effet de serre, les spéculations financières et d'autres.
Dans le cadre de ce débat important sur la recherche de nouvelles ressources et de leur utilisation, dans les différents forums européens et internationaux, notre pays doit continuer à faire entendre sa voix pour aussi déployer son expertise. C'est la demande 5.
Actuellement, les débats en cours au niveau de la présidence tournante du Conseil européen et de la communauté internationale sur les fonds "climat vert" en vue de la prochaine conférence des Nations unies sur les changements climatiques, notamment à Varsovie en novembre de cette année, en seront l'illustration. En effet, si ce fonds n'est pas encore opérationnel, celui-ci doit avoir un mandat clairement défini et devra être alimenté d'ici à 2020 avec des sources innovatrices à hauteur de 100 milliards de dollars US. C'est la demande 6.
Il faut encore une fois agir dès aujourd'hui en ce sens, par exemple, en allouant sur la période 2013-2015 des ressources au moins à la hauteur du montant annuel de la période du financement précoce 2010-2012.
Dans l'ensemble de ces perspectives européennes et mondiales, il apparaît dès lors plus que nécessaire d'identifier une trajectoire et une répartition équitable des diverses sources de financement, publiques et privées, permettant d'atteindre des objectifs auxquels nous adhérons afin que notre pays puisse pleinement jouer son rôle.
Translated text
Third, actively advocate, in consultation with the other Member States of the European Union, that, as part of the implementation of enhanced cooperation in the field of TTF, part of the resources thus generated be devoted to providing additional assistance to development cooperation, at national and European levels.
As a reminder, in June 2011, my group had already submitted a bill to introduce a 0.05% tax on financial transactions. This proposal provides that the profits of the TTF could thus be used in the state budget to finance a relief plan, but also for Development Cooperation.
Beyond the provision of new sources of financing, the issue raised by the debate on innovative sources of development financing also concerns the governance and use of these sources and the coherence of development policies. This is why the 4th request has been drawn up.
In terms of global governance, taxes and other charges, in addition to bringing new funds, also serve to regulate behavior that may undermine international development goals, such as greenhouse gas emissions, financial speculation and others.
As part of this important debate on the search for new resources and their use, in the various European and international forums, our country must continue to make its voice heard to also deploy its expertise. This is the request 5.
The current debate at the rotating presidency of the European Council and the international community on green climate funds ahead of the next United Nations Conference on Climate Change, ⁇ in Warsaw in November this year, will illustrate this. If this fund is not yet operational, it must have a clearly defined mandate and must be fed by 2020 with innovative sources of $100 billion. This is the request 6.
This needs to be done once again today, for example by allocating resources for the period 2013-2015 at least equal to the annual amount of the early financing period 2010-2012.
In the context of these European and global perspectives, it is therefore more than necessary to identify a trajectory and a fair distribution of the various sources of financing, public and private, in order to ⁇ the objectives to which we adhere so that our country can fully play its role.
#5
Official text
Mes chers collègues, par l'adoption de cette résolution, notre assemblée enverrait un message clair et constructif au gouvernement fédéral afin qu'il continue dans son ensemble à soutenir de manière active et sans tergiversations les initiatives qui conduiront vers de nouveaux modes de financement du développement additionnel.
Je conclurai en disant que l'amélioration de la qualité de la vie de chacun, quel que soit son continent, est un devoir de solidarité au sein d'un partenariat riche tant sur le plan humain que des valeurs. Ce partenariat mérite d'être pleinement financé et il en est de notre responsabilité à chacun. Car sans perspective, nous ne sommes rien.
Translated text
By adopting this resolution, our assembly would send a clear and constructive message to the federal government so that it as a whole continues to actively and without distortion support initiatives that will lead to new ways of financing additional development.
I will conclude by saying that improving the quality of life of everyone, regardless of their continent, is a duty of solidarity within a partnership rich both on the human level and in values. This partnership deserves to be fully funded and it is our responsibility to each of us. Without perspective, we are nothing.
#6
Official text
Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, collega’s, wij kunnen er niet omheen. In de huidige begrotingscontext is het noodzakelijk om nieuwe financieringsbronnen te vinden voor ontwikkelingssamenwerking. Dat is een idee dat mijn fractie voluit ondersteunt. Het is dan ook evident dat wij deze resolutie en de basisgedachte van deze resolutie zullen goedkeuren.
Ik heb echter toch enkele randbemerkingen.
Het instrument dat in deze resolutie naar voren wordt geschoven als financieringsbron is de financiëletransactietaks, een instrument dat in 11 van de 28 lidstaten wordt besproken. Het is zeer goed dat in de Europese Commissie en de Raad deze richtlijn nu wordt uitgewerkt. Zeker ook op Europees niveau hebben de christendemocraten hun schouders eronder gezet en ze zullen dit blijven doen.
Het is natuurlijk belangrijk dat het een effectieve maatregel wordt voor België. De impact op de reële economie moet gemeten worden. Wij moeten erover waken dat die niet groter is dan in andere lidstaten, vooral als sommige buurlanden niet meedoen. Dat kan echter geen excuus zijn. Wij moeten ervoor zorgen dat die resterende landen ook overtuigd worden om deel te nemen aan de financiëletransactietaks. In dit opzicht zal de minister van Financiën zeker zijn verantwoordelijkheid nemen.
Ik wil ook nog even kort ingaan op het artikel dat gaat over het besteden van de helft van de opbrengst komende uit de veiling van broeikasgasemissierechten aan de bestrijding van klimaatverandering en aan de aanpassing van de ontwikkelingslanden aan die klimaatswijziging.
Dat vind ik toch een vrij problematische passage. Wij hadden ook een amendement ingediend tot weglating van deze passage. Ik ben nogal tegen het idee dat er een voorbestemming is van bepaalde gelden, zeker als het over nieuwe financieringspotten gaat, over nieuwe kanalen. Ik ben tegen het idee dat men zegt dat dit zal worden aangewend voor ontwikkelingssamenwerking maar meer specifiek voor klimaatbestrijding. U moet mij dan toch eens enkele goede voorbeelden geven van wat dat precies is. Ik ben niet zo gelukkig met die aparte klimaatpot, die ontwikkeling, die zich dan niet zou inschrijven in de thematiek van migratie, van landbouw, van voedselzekerheid, van volksgezondheid.
Dat zal ons niet beletten om deze resolutie goed te keuren. Wij willen immers geen onrecht aandoen aan het engagement van de minister van Buitenlandse Zaken, zoals geformuleerd in zijn beleidsnota. Het zal echter belangrijk zijn, als men aparte klimaatpotten opbouwt, dat daar een coherente politiek wordt gevoerd, een efficiënte en effectieve politiek, liefst niet met een aparte administratie. Wij moeten bekijken hoe wij die klimaatdoelstellingen en aanpassingen aan de gewijzigde klimaatsomstandigheden zoveel mogelijk bij de reeds bestaande kanalen, projecten en organisaties kunnen laten aansluiten, om het geld zo effectief mogelijk in te zetten en niet te komen tot doublures.
Translated text
Mr. Speaker, Mrs. Minister, colleagues and colleagues, we cannot avoid this. In the current budgetary context, it is necessary to find new sources of financing for development cooperation. This is an idea that my group fully supports. It is therefore obvious that we will adopt this resolution and the basic idea of this resolution.
However, I have some marginal remarks.
The instrument promoted in this resolution as a source of financing is the Financial Transaction Tax, an instrument discussed in 11 of the 28 Member States. It is very good that the European Commission and the Council are now working on this directive. Certainly also at the European level, the Christian Democrats have put their shoulders under their shoulders and they will continue to do so.
It is of course important that it becomes an effective measure for Belgium. The impact on the real economy must be measured. We must make sure that it is not greater than in other Member States, especially if some neighboring countries do not participate. However, that cannot be an excuse. We must ensure that those remaining countries are also persuaded to participate in the financial transaction tax. In this regard, the Minister of Finance will ⁇ take responsibility.
I would also like to briefly address the article on spending half of the proceeds from the auction of greenhouse gas emission allowances to combat climate change and to adapt the developing countries to that climate change.
I think this is a rather problematic passage. We had also submitted an amendment to exclude this passage. I am quite opposed to the idea that there is a pre-destination of certain funds, especially when it comes to new financing points, new channels. I am against the idea that it is said to be used for development cooperation but more specifically for climate action. You should give me some good examples of what it is. I am not so happy with that separate climate pot, that development, which would not be included in the themes of migration, of agriculture, of food security, of public health.
That will not prevent us from approving this resolution. After all, we do not want to wrong the commitment of the Minister of Foreign Affairs, as formulated in his policy note. However, it will be important, if one builds separate climate pots, that there is a coherent policy, an efficient and effective policy, preferably not with a separate administration. We need to look at how we can integrate those climate targets and adaptations to changing climate conditions as much as possible with the existing channels, projects and organizations, in order to use the money as effectively as possible and to avoid duplication.
#7
Official text
Ik zal dat kritisch blijven volgen en bekijken welke projecten daarmee gefinancierd zullen worden.
Translated text
I will continue to follow this critically and look at which projects will be financed with it.
#8
Official text
Mijnheer Deseyn, we hebben hierover in de commissie gedebatteerd en u hebt daar hetzelfde standpunt vertolkt. U zou echter moeten weten dat de klimaatverandering, de opwarming van het klimaat, in de eerst plaats de landen uit het Zuiden hard treft. Zij zijn niet degenen die de klimaatopwarming veroorzaken maar ze zijn er wel de eerste en belangrijkste slachtoffers van. Het is altijd al de logica geweest om een belangrijk deel van de opbrengst van de veiling van de emissierechten voor broeikasgassen, namelijk de helft, te besteden aan de klimaatopwarming en de effecten daarvan in het Zuiden.
Het standpunt van CD&V verwondert mij dan ook ten zeerste omdat die bepaling – we hebben het over punt 7 in de resolutie – op exact dezelfde manier geformuleerd wordt in de beleidsnota van de minister van Ontwikkelingssamenwerking. CD&V heeft die beleidsnota goedgekeurd. Het is er zelfs een belangrijk deel van en de minister van Ontwikkelingssamenwerking heeft er ook heel veel nadruk op gelegd. Toch volhardt u hier in de boosheid en herhaalt u wat u in de commissie hebt gezegd, namelijk dat u daar eigenlijk niet mee akkoord gaat. Dat is een nieuw standpunt van CD&V. Ik vind dat bijzonder jammer.
Bovendien is er daarover blijkbaar ook onenigheid in uw fractie. Het is goed dat de fractieleider hier aanwezig is. Collega Deseyn, uw amendement werd ondertekend door uzelf maar ook door de heer Steven Vanackere. Toen er echter gestemd werd over dat amendement was u de enige die het nog steunde. De heer Vanackere had de wijsheid om dit in te trekken en zich niet meer akkoord te verklaren met het standpunt van het CD&V-amendement. Het is dus niet alleen zo dat uw standpunt blijkbaar ingaat tegen het standpunt van de regering en de minister, maar ook tegen dat van een van uw toch wel zeer prominente collega’s. In die zin valt het des te meer te betreuren.
Translated text
Mr Deseyn, we have discussed this in the committee and you have expressed the same point of view there. However, you should know that climate change, climate warming, first and foremost affects the countries of the South. They are not the ones that cause global warming, but they are the first and main victims of it. It has always been logical to spend a significant part of the revenue from the auction of greenhouse gas emission allowances, namely half, on global warming and its effects in the South.
The position of CD&V surprises me therefore very much because that provision – we are talking about point 7 in the resolution – is formulated in exactly the same way in the policy note of the Minister of Development Cooperation. CD&V has approved this policy note. It is even an important part of it and the Minister of Development Cooperation has also placed a lot of emphasis on it. Nevertheless, you persist in the anger here and repeat what you said in the committee, namely that you actually do not agree with it. This is a new viewpoint of CD&V. I find this ⁇ regrettable.
There is also disagreement in your group. It is good that the party leader is present. Mr Deseyn, your amendment was signed by you, but also by Mr Steven Vanackere. However, when the amendment was voted, you were the only one who still supported it. Mr Vanackere had the wisdom to withdraw this and no longer agree with the position of the CD&V amendment. It is therefore not only that your position apparently goes against the position of the government and the minister, but also against that of one of your yet very prominent colleagues. In this sense, it is even more regrettable.
#9
Official text
Mijnheer de voorzitter, ik heb in mijn toelichting verwezen naar de beleidsnota van Buitenlandse Zaken en Ontwikkelingssamenwerking waarin dit punt wordt ingeschreven. Ik maak alleen enkele kritische kanttekeningen bij de manier waarop dat concreet moet worden ingevuld.
U spreekt van een aparte pot. Ik ga eigenlijk akkoord met het basisidee dat geld wordt gereserveerd voor ontwikkelingslanden die het grootste slachtoffer zijn van de opwarming van het klimaat. Als wij dat echter zullen doen via aparte kanalen en projecten, vrees ik dat dit weer doublures en grote overheadkosten met zich mee zal brengen. In die zin zijn wij daar niet zo gelukkig mee.
Veel hangt natuurlijk af van de uitwerking. Enerzijds, hebben wij een aantal kanttekeningen gemaakt – vandaar het amendement –, anderzijds, willen wij ook loyaal zijn ten aanzien van de beleidsnota en de internationale afspraken die ter zake zijn gemaakt.
Onze voltallig aanwezige fractie deelt, mijns inziens, hetzelfde standpunt.
Translated text
Mr. Speaker, in my explanation, I referred to the Foreign Affairs and Development Cooperation Policy Note, which incorporates this point. I will only make a few critical remarks on how this needs to be completed.
You are talking about a separate pot. I actually agree with the basic idea that money is reserved for developing countries that are the biggest victims of global warming. However, if we do so through separate channels and projects, I fear that this will lead to doubling and high overhead costs. In that sense, we are not so happy with it.
Of course, much depends on the development. On the one hand, we have made a number of objections – hence the amendment – and on the other hand, we also want to be loyal to the policy note and the international agreements made in this regard.
I think that all of our members share the same point of view.
#10
Official text
Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, nous voterons ce soir une résolution sur le financement du développement et, plus particulièrement, les sources innovantes de ce financement.
Ne nous leurrons pas: les besoins que doit rencontrer notre coopération au développement sont toujours aussi importants. Les besoins évoluent avec la pression démographique, les progrès de la médecine dans la lutte contre les pandémies, mais aussi les effets du changement climatique.
Depuis 2008, l'argent public est de plus en plus difficile à mobiliser. Pour cette raison, tous les départements ministériels doivent faire des efforts. Ne mentons pas à nos partenaires ni à nos concitoyens: l'objectif de consacrer 0,7 % du PIB à la coopération ne sera pas atteint en 2015. Non pas que la Belgique ne veuille pas tenir ses engagements, qu'elle ne soit plus généreuse, mais nous traversons des moments socio-économiques difficiles.
Nous étions pourtant, à l'époque où M. Armand De Decker s'occupait de la Coopération au développement, très proches du résultat. Le contexte politique, économique et financier était différent. Ce constat peut d'ailleurs être fait dans d'autres pays et dans les institutions internationales comme l'Union européenne. Les montants dédiés à la coopération diminuent, je le déplore, mais c'est un fait qui s'impose à nous.
Monsieur le président, je voudrais rappeler en introduction deux points. Nous devons aussi être conscients des faiblesses qui font obstacle à la résolution des problèmes de développement. Dès lors, plus encore que des moyens financiers supplémentaires, c'est d'un renforcement des institutions locales et d'une amélioration de la politique que ces pays ont besoin.
Les problèmes de développement exigent par conséquent une approche mettant simultanément l'accent, plutôt de manière séquentielle, sur la politique, les institutions et les moyens afin d'améliorer la capacité d'absorption de ce fonds. En outre, il ne faut pas opposer l'aide publique au développement aux nouveaux mécanismes de financement.
Madame la ministre, en septembre 2000, 189 chefs d'État et de gouvernement ont signé la Déclaration du Millénaire qui formule huit objectifs, connus sous le nom d'objectifs du millénaire, afin d'essayer d'éradiquer l'extrême pauvreté d'ici à 2015.
Lors de la Conférence de Monterrey en mars 2002, la communauté internationale a estimé qu'il fallait affecter davantage de moyens au financement du développement. Ces moyens devaient provenir d'une augmentation des échanges et des investissements étrangers directs, de nouvelles opérations d'allègement de la dette et d'un accroissement de l'aide publique au développement.
Translated text
We will vote tonight on a resolution on the financing of development and, more ⁇ , on the innovative sources of that financing.
Let us not be fooled: the needs to be met by our development cooperation are always equally important. Needs evolve with demographic pressure, advances in medicine in the fight against pandemics, but also the effects of climate change.
Since 2008, public money has become increasingly difficult to raise. For this reason, all departments need to make efforts. Let’s not lie to our partners or our fellow citizens: the target of spending 0.7% of GDP on cooperation will not be achieved by 2015. Not that Belgium is not willing to keep its commitments, not that it is more generous, but we are going through difficult socio-economic times.
At the time, however, Mr. Armand De Decker was in charge of Development Cooperation, very close to the outcome. The political, economic and financial context was different. This can be observed in other countries and in international institutions such as the European Union. The amounts allocated to cooperation are decreasing, I regret it, but this is a fact that is imperative to us.
In the beginning, I would like to point out two points. We must also be aware of the weaknesses that hinder the resolution of development problems. Therefore, even more than additional financial resources, it is the strengthening of local institutions and the improvement of policy that these countries need.
Development issues therefore require an approach that simultaneously emphasizes, rather sequentially, policy, institutions and means in order to improve the absorption capacity of this fund. Furthermore, public development aid should not be opposed to new financing mechanisms.
In September 2000, 189 heads of state and government signed the Millennium Declaration, which formulated eight goals, known as the Millennium Goals, to try to eradicate extreme poverty by 2015.
At the Monterrey Conference in March 2002, the international community agreed that more resources should be allocated to development funding. These funds were to come from increased foreign trade and direct investment, further debt relief operations and increased public development aid.
#11
Official text
En ce qui concerne ce dernier volet, la communauté internationale a non seulement reconfirmé sa promesse d'une aide accrue mais elle a également plaidé pour une plus grande efficacité dans l'attribution de l'aide selon les principes d'appropriation de mise en cohérence avec les politiques et d'harmonisation.
Toutefois, en ce qui concerne l'augmentation de l'aide officielle au développement, un nombre croissant de rapports, notamment Lula, Sachs, Atkinson, Landau, ont souligné que la situation devenait précaire. D'ici 2015, si la communauté internationale entendait réaliser les Objectifs du Millénaire, il faudrait doubler le volume actuel de l'aide et se trouver entre 50 et 60 milliards de dollars.
C'est le point de départ d'une intensification de la recherche des moyens financiers supplémentaires appelés "mécanismes innovants de financement". Certaines de ces techniques sont très proches des formes classiques de financement et de développement. D'autres sont basées sur la taxation, d'autres encore sur les contributions volontaires de personnes privées.
Parmi les formes très proches de formes classiques de financement du développement, on doit noter deux initiatives: la facilité de financement internationale (FFI) et les droits de tirage spéciaux (DTS) auprès du FMI. Ces formes de financement sont très proches des formes classiques de financement du développement, car elles sont, en fin de compte, financées par des budgets nationaux réguliers de pays donateurs, même si elles s'étalent sur une période plus longue, comme c'est le cas de la FFI.
Les formes de financement basées sur des prélèvements comprennent, par exemple, la taxe sur les transactions financières de la taxe environnementale, c'est-à-dire un prélèvement sur les émissions de gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone.
La résolution de mon groupe politique soutient et se focalise sur ces deux mécanismes. Le MR a toujours plaidé pour une taxe sur les transactions financières au niveau européen et se félicite que la Belgique fasse partie de la coopération renforcée au niveau de l'Union. La taxe sur les émissions de gaz à effet de serre se détermine, quant à elle, lors d'un débat au gouvernement sur la répartition de ses fruits.
En ce qui concerne les formes de financement basées sur les contributions volontaires de personnes privées, on peut encourager des dons privés par un système d'exonération de taxe ou la suppression des barrières au transfert de devises par les migrants.
Translated text
With regard to this latter aspect, the international community not only reaffirmed its promise of increased aid but also called for greater effectiveness in the allocation of aid according to the principles of appropriation, policy coherence and harmonisation.
However, with regard to the increase in official development aid, an increasing number of reports, including Lula, Sachs, Atkinson, Landau, have pointed out that the situation is becoming precarious. By 2015, if the international community intends to ⁇ the Millennium Goals, the current aid volume would need to be doubled to be between $50 and $60 billion.
This is the starting point for an intensified search for additional financial resources called "innovative financing mechanisms". Some of these techniques are very close to the traditional forms of financing and development. Others are based on taxation, others on voluntary contributions from private individuals.
Among the very close forms of traditional forms of development financing, two initiatives should be noted: the International Financing Facility (IFF) and the Special Drawing Rights (SDRs) with the IMF. These forms of financing are very close to the traditional forms of development financing, as they are, in the end, funded from regular national budgets of donor countries, even though they extend over a longer period, as is the case with FFI.
Forms of financing based on levies include, for example, the Financial Transaction Tax of the Environmental Tax, i.e. a levy on greenhouse gas emissions, mainly carbon dioxide.
The resolution of my political group supports and focuses on these two mechanisms. The MR has always advocated for a tax on financial transactions at European level and welcomes that Belgium is part of the enhanced cooperation at EU level. The tax on greenhouse gas emissions is determined, for its part, during a debate with the government on the distribution of its fruits.
For forms of financing based on voluntary contributions from private individuals, private donations can be encouraged through a tax exemption system or the removal of barriers to currency transfers by migrants.
#12
Official text
Mais le point le plus novateur de ces dernières années qui comporte – je tiens à le préciser d'emblée – des aspects positifs et négatifs, c'est le rôle des puissances émergentes qui apportent des financements pour le développement d'une manière différente de celle des partenaires traditionnels. Les partenaires émergents tendent à adopter une approche plus holistique de la promotion des exportations, du soutien à l'investissement direct et de l'offre d'aide publique au développement. Dans les partenariats qu'elles nouent avec d'autres pays du Sud, notamment d'Afrique, les nouvelles puissances émergentes tendent à lier la négociation et la mise en application d'activités.
La coopération Sud-Sud repose sur la notion win-win dans laquelle le commerce et l'investissement sont conçus comme des moyens légitimes et efficaces de promotion du développement économique pour les deux parties.
Pour de nombreux partenaires émergents, la coopération pour le développement n'est qu'un des éléments d'un engagement plus vaste visant à dynamiser le commerce bilatéral et à pénétrer de nouveaux marchés. Les efforts de coopération internationale sont souvent conduits de manière conjointe avec le secteur privé.
Certains avancent aussi que des partenaires émergents offrent un double avantage: des délais plus longs, qui incluent une période de financement à perte, combinés à l'efficacité du secteur privé dont le but est le profit. Cette méthode pourrait accroître les chances des pays africains de progresser sur l'échelle mondiale de valeurs. En effet, au fur et à mesure que les ressources sont extraites, de nouvelles industries de traitement à forte valeur ajoutée, notamment les raffineries ou les complexes pétrochimiques, devraient voir le jour grâce à ce système. Je reste, bien entendu, prudente quant à ce type de coopération et j'attends avec impatience les études sur le long terme pour connaître l'impact direct de la pérennité des investissements.
Monsieur le président, il est peu probable qu'émerge un modèle unique de coopération dans les prochaines années. Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. Il n'y aura pas qu'une source de financement pour la coopération au développement. Nous devons continuer, en tant que parlementaires, à stimuler notre gouvernement dans la recherche de ces fonds et dans la poursuite d'une coopération au développement centrée sur l'humain et le long terme.
Translated text
But the most innovative point of recent years, which includes – I would like to clarify it from the beginning – both positive and negative aspects, is the role of emerging powers that provide development funding in a different way than traditional partners. Emerging partners tend to adopt a more holistic approach to export promotion, direct investment support and public development aid offering. In their partnerships with other Southern countries, especially from Africa, the new emerging powers tend to link negotiation and implementation of activities.
South-South cooperation is based on the win-win concept in which trade and investment are conceived as legitimate and effective means of promoting economic development for both parties.
For many emerging partners, development cooperation is just one part of a broader commitment to boost bilateral trade and penetrate new markets. International cooperation efforts are often conducted jointly with the private sector.
Some also argue that emerging partners offer a double advantage: longer deadlines, which include a period of loss financing, combined with the efficiency of the private sector whose goal is profit. This method could increase the chances of African countries to progress on the global scale of values. As resources are being extracted, new processing industries with high added value, including refineries or petrochemical complexes, should emerge through this system. I remain, of course, cautious about this type of cooperation and I look forward to the long-term studies to know the direct impact of the sustainability of investments.
It is unlikely that a single model of cooperation will emerge in the coming years. This is not necessarily a bad news. There will be not only one source of financing for development cooperation. We must continue, as parliamentarians, to stimulate our government in the search for these funds and in the pursuit of a human-centered and long-term development cooperation.
#13
Official text
Madame la présidente, je vais m'adresser en particulier aux auteurs de cette résolution. Mon groupe va soutenir cette résolution. Qui pourrait s'opposer à ce qu'il y ait des financements innovants en matière de développement?
Je voudrais néanmoins vous adresser quelques remarques quant au processus que nous avons renouvelé à plusieurs reprises au parlement depuis un certain nombre d'années. En regardant le contenu de cette résolution, nous avons cherché les documents antérieurs et nous nous sommes rendu compte que nous avions voté ici plusieurs résolutions sur le même sujet. Malheureusement, ces résolutions n'ont jamais été suivies d'effet. Je vais vous les rappeler. Il y a d'abord la résolution sur la Taxe Tobin en mai 2004. Elle proposait de réfléchir à l'affectation de la Taxe Tobin, qui est devenue la taxe sur les transactions financières, à la coopération au développement. Au Sénat, une résolution sur les Objectifs du Millénaire a été votée en 2005. On évoquait un tas de nouveaux moyens de financement pour arriver à atteindre ces objectifs. On citait la Taxe Tobin, une taxe sur les grandes fortunes, la taxe sur le carbone, une taxe sur le transport aérien ou une taxe sur la vente d'armes. On pensait également à la remise des dettes comme étant un moyen d'alléger la situation économique des pays du Sud. En février 2005, la Chambre vote une résolution pour chercher un financement alternatif à l'aide publique au développement.
Après ces trois résolutions récentes, nous allons voter pour quelque chose de très semblable en constatant que le gouvernement n'a pas encore mis en œuvre ces financements alternatifs. Je me dis que les collègues de la majorité pourraient peut-être faire un effort de cohérence en demandant au ministre pourquoi ces résolutions n'ont pas eu d'effet. Nous nous permettons donc d'émettre un certain doute quant à la cohérence entre le vote de ces résolutions et leur mise en œuvre par le gouvernement.
Translated text
I will address in particular the authors of this resolution. My group will support this resolution. Who could oppose innovative development funding?
Nevertheless, I would like to make a few remarks on the process that we have repeatedly renewed in Parliament for a number of years. Looking at the content of this resolution, we searched for previous documents and realized that we had voted here for several resolutions on the same subject. Unfortunately, these resolutions have never been followed with effect. I will remind you of them. The first is the Tobin Tax resolution in May 2004. She proposed to reflect on the allocation of the Tobin Tax, which has become the tax on financial transactions, to development cooperation. The Senate adopted a resolution on the Millennium Goals in 2005. A lot of new ways of financing were discussed in order to ⁇ these goals. The Tobin Tax, a tax on large fortunes, the carbon tax, a tax on air transport or a tax on the sale of weapons, was cited. It was also thought of debt relief as a means of easing the economic situation of the Southern countries. In February 2005, the House passed a resolution seeking alternative financing to public development aid.
Following these three recent resolutions, we will vote for something very similar by finding that the government has not yet implemented these alternative financing. I think that the colleagues of the majority might ⁇ make an effort of coherence by asking the minister why these resolutions didn’t have an effect. We therefore allow ourselves to raise some doubt as to the coherence between the vote of these resolutions and their implementation by the government.
#14
Official text
De quoi parle-t-on ici? Il est question de la mise en œuvre de financements innovants en se focalisant sur deux modalités. Il s'agit d'abord de la taxe sur les transactions financières. Hier, le Parlement européen a voté un rapport qui ouvre une nouvelle porte au difficile chemin menant à cette taxe. Dans les groupes issus des partis qui constituent l'actuelle majorité, des objections ont été soulevées. De même, ils ont demandé des dérogations pour permettre à certaines entreprises d'éviter cette taxe. Nous parcourons donc un chemin jonché d'obstacles. Les Verts européens avaient, quant à eux, proposé qu'une partie de cette contribution puisse être consacrée à la coopération au développement. Cet amendement n'a pas été pris en considération. J'y vois malheureusement une sorte d'incohérence.
Madame De Permentier, c'est très bien de dire que l'on va chercher des financements innovants pour la coopération, mais quand vous affirmez que le budget qui lui est alloué n'atteindra pas 0,7 %, je ne trouve pas que cela soit un fait. C'est un choix budgétaire de la majorité, qui diminue ainsi les moyens de notre solidarité avec le Sud. C'est un choix auquel nous nous opposons. Mon collègue Wouter De Vriendt a livré dans De Standaard une très bonne analyse du danger représenté par ce lâchage qui illustre l'idée suivant laquelle l'aide publique au développement ne fonctionne plus, de sorte qu'il vaudrait mieux passer par l'aide privée. Or les pays moins avancés se trouvent dans des situations où une aide privée ne peut absolument pas répondre aux besoins énormes et essentiels de la population.
On a sabré 420 millions d'euros en 2012 dans le budget de la Coopération. Lors du premier budget 2013, on a retiré 100 millions, 25 millions au deuxième, et 50 millions au troisième. On coupe aussi dans la coopération universitaire. De même, on supprime 5 % des versements alloués par la Loterie Nationale au Fonds belge de la sécurité alimentaire – pourtant, voilà une forme de financement innovant! Pourquoi agir ainsi tout en votant une résolution relative aux financements innovants?
Translated text
What are we talking about here? It is about the implementation of innovative financing, focusing on two modes. First, the tax on financial transactions. Yesterday, the European Parliament voted on a report that opens a new door to the difficult path leading to this tax. In the groups from the parties that constitute the current majority, objections were raised. Similarly, they requested derogations to allow some companies to avoid this tax. We are going on a road full of obstacles. The European Greens, on the other hand, had proposed that part of this contribution could be devoted to development cooperation. This amendment was not taken into account. I see some sort of inconsistency.
Madame De Permentier, it is very good to say that we are going to look for innovative financing for cooperation, but when you say that the budget allocated to her will not reach 0.7%, I do not find that this is a fact. It is a budgetary choice of the majority, which thus diminishes the means of our solidarity with the South. This is a choice we oppose. My colleague Wouter De Vriendt delivered in De Standaard a very good analysis of the danger posed by this leakage which illustrates the idea that public development aid no longer works, so it would be better to go through private aid. But the less developed countries find themselves in situations where private aid can absolutely not meet the enormous and essential needs of the population.
420 million euros were spent in the cooperation budget in 2012. In the first budget 2013, 100 million were withdrawn, 25 million to the second, and 50 million to the third. We also cut off in university cooperation. Likewise, 5% of the payments allocated by the National Lottery to the Belgian Fund for Food Security are removed – however, this is an innovative form of financing! Why act this way while voting a resolution on innovative financing?
#15
Official text
Je vous rappelle que le texte de notre résolution indique que ces financements innovants doivent être additionnels, mais sans jamais imposer de se trouver au sein des 0,7 %. Les revenus des mises aux enchères d'émissions de CO₂ doivent être additionnels; cela a toujours été vu ainsi.
Je crains un glissement consistant à dire, comme Mme De Permentier, que la diminution du budget de la Coopération est un fait, qu'il suffit de le compléter par des financements innovants alors qu'en même temps, nous n'avançons pas sur la question des fonds innovants, sur la question du fonds climat.
M. Wathelet a-t-il enfin mis en œuvre les montants nécessaires au financement du fonds climat au niveau international? À ma connaissance, non. Nous sommes bloqués. Je reconnais qu'il existe aussi des problèmes de concertation avec les entités fédérées, mais nous traînons. La volonté ne manque pas de la part de certains ministres, mais nous traînons à mettre en route ce fonds belge pour le climat et nous ne participons pas suffisamment au fonds international pour le climat qui devrait rassembler une centaine de milliards pour atténuer les effets du changement climatique dans les pays du Sud.
J'ai donc parlé du fonds climat qui reste statique. De toute façon, la résolution propose d'affecter la moitié de la mise aux enchères des crédits carbone à la Coopération au développement. En soi, nous ne faisons qu'appliquer la note de politique générale. Nous n'allons pas plus loin que ce qui est annoncé par le gouvernement.
Nous allons voter pour ce texte: nous sommes évidemment d'accord pour chercher de nouvelles sources de financement. Néanmoins, nous voudrions vous demander de rester cohérent et d'aller jusqu'au bout de votre volonté en la traduisant dans des politiques gouvernementales.
Nous posons donc clairement la question non seulement du suivi apporté par le gouvernement aux résolutions votées à la Chambre mais aussi de la cohérence entre les discours et les décisions.
Translated text
I would like to remind you that the text of our resolution states that these innovative funding must be additional, but without ever imposing to be within 0.7%. Income from CO2 emission auctions must be additional; this has always been seen as such.
I fear a shift in saying, like Ms. De Permentier, that the reduction of the Cooperation budget is a fact, that it is enough to supplement it with innovative financing while at the same time, we are not moving forward on the issue of innovative funds, on the issue of the climate fund.
by Mr. Has Wathelet finally implemented the amounts needed to finance the Climate Fund internationally? To my knowledge, no. We are blocked. I recognize that there are also problems of consultation with federal entities, but we are delaying. There is a lack of will from some ministers, but we are delaying in launching this Belgian climate fund and we are not participating sufficiently in the international climate fund, which is expected to raise a hundred billion to mitigate the effects of climate change in the countries of the South.
So I talked about the climate fund that remains static. In any case, the resolution proposes to allocate half of the auctioning of carbon credits to development cooperation. In itself, we are only applying the general policy note. We are not going further than what is announced by the government.
We will vote for this text: we obviously agree to look for new sources of funding. Nevertheless, we would like to ask you to remain consistent and go to the end of your will by translating it into government policies.
We therefore clearly pose the question not only of the government’s follow-up to the resolutions voted in the House but also of the coherence between speeches and decisions.
#16
Official text
Madame la présidente, j'entends bien ce que notre collègue vient de dire. Il s'agit de donner une impulsion. Encore une fois, je reviendrai sur la note de politique générale que le ministre a défendue en commission et sur le fait qu'il a soutenu cette coopération et cette matière innovante, notamment dans sa carte blanche.
Le ministre a rappelé ses objectifs. Tous les secteurs de l'État sont mis à contribution vu l'ampleur des efforts budgétaires.
Et justement, vu la diminution du budget de la Coopération au développement, je pense que l'impulsion doit être encore plus importante pour que la taxe sur les transactions financières voie le jour et qu'une partie soit dédicacée à la Coopération au développement.
Translated text
I hear what my colleague has just said. It is about giving an impulse. Once again, I will return to the general policy note that the Minister defended in the committee and the fact that he supported this cooperation and this innovative matter, especially in his white paper.
The Minister reiterated his objectives. All sectors of the state are contributed due to the extent of budgetary efforts.
And precisely, given the reduction of the budget of Development Cooperation, I think that the momentum must be even greater in order for the financial transaction tax to emerge and for a part to be dedicated to Development Cooperation.
#17
Official text
En ce qui concerne les avancées au niveau européen, 11 pays ont pris l'initiative et ce n'est pas rien.
La taxe sur les transactions financières est par ailleurs en cours de réflexion.
Nous devons évidemment suivre tout cela.
Translated text
When it comes to progress at European level, 11 countries have taken the initiative and that is nothing.
The tax on financial transactions is under consideration.
Of course, we have to follow all of this.
#18
Official text
En complément de l'intervention de Mme Snoy, suite à la réaction de Mme Meire et puisque nous en sommes à la 4ᵉ ou 5ᵉ résolution qui demande la même chose à un gouvernement qui ne concrétise pas les mesures, je voudrais indiquer qu'il existe d'autres outils que les résolutions! Il y a les interpellations aux ministres. On peut déposer des motions. On peut poser des questions aux ministres.
Ici, vous nous mettez dans une situation où l'on ne peut que soutenir les objectifs de la résolution soumise au vote mais c'est accepter passivement que le gouvernement ne concrétise pas ses engagements et les demandes qui ont été adoptées par la majorité du parlement. Ce procédé passif devient répétitif et inefficace!
Translated text
In addition to Ms. Snoy’s intervention, following Ms. Meire’s reaction and since we are on the 4th or 5th resolution that asks for the same thing to a government that does not implement the measures, I would like to point out that there are other tools than resolutions! There are calls to ministers. Motions can be submitted. Questions can be asked to ministers.
Here, you put us in a situation where one can only support the objectives of the resolution subject to vote but it is to passively accept that the government is not realising its commitments and requests that have been adopted by the majority of the parliament. This passive process becomes repetitive and ineffective!
#19
Official text
Mijnheer de voorzitter, er kan natuurlijk een groot debat worden geopend over ontwikkeling. Ik ben de eerste die een dergelijk debat wil aangaan. Ook mijn fractie kan ter zake voldoende tekenen van solidariteit betuigen en heeft ze ook betuigd. Ontwikkeling is echter niet het debat van deze avond, hoewel ik toch één beschouwing ter zake kwijt wil.
Mijnheer de voorzitter, collega’s, mevrouw de minister, ik stel mij steeds meer vragen over de wijze waarop wij van staat tot staat in onze betrachtingen de samenwerking met een aantal landen opbouwen. Steeds meer heb ik de indruk dat een aantal landen het bekostigen van diepgaandere structuren, zoals onderwijs, gezondheid en infrastructuur, aan ons overlaten, terwijl de betrokken regimes van tijd tot tijd de overblijvende middelen gebruiken, om niet te zeggen misbruiken, voor een aantal andere doelstellingen, waarin eventueel bewapening en corruptie een hoofdrol kunnen spelen.
In feite nemen wij van tijd tot tijd door onze coöperatie de normale lasten af van een staat die zijn eigen middelen, hoe schaars ook, voor andere doeleinden durft te gebruiken. Dit is slechts één opmerking die ik vandaag kwijt wil.
Ten gronde gaat het thans evenwel over de alternatieve middelen om de ontwikkeling te financieren. Ik ga akkoord met zij die getuigen dat hier eens te meer — en waarom niet? — wordt geprobeerd steun los te weken voor een belasting op financiële transacties. Het regeerakkoord bepaalt ter zake duidelijk dat de regering op Europees vlak er ook voor zal pleiten om onder meer een taks op financiële transacties in te voeren. Wij hebben dat gesteund.
Wij proberen nu via bilaterale verdragen — wij staan er immers niet in — alle eurolanden achter hetzelfde doel te krijgen en de invoering van een dergelijke taks mogelijk te maken. U weet dat Nederland, Luxemburg en, buiten de eurozone, het Verenigd Koninkrijk, hieraan geen medewerking blijken te verlenen.
Wat mij echter treft, is de benutting van de middelen. Het is voor onze fractie duidelijk dat de bijkomende belasting, indien zij effectief wordt doorgevoerd, de globale lasten niet mag verzwaren maar neutraal moet kunnen blijven.
Translated text
Of course, there can be a big debate about development. I am the first to engage in such a debate. My group can also show sufficient signs of solidarity in this regard and has also shown. Development, however, is not the debate of this evening, although I would like to lose one consideration on this subject.
Mr. Speaker, colleagues, Mrs. Minister, I ask myself more and more questions about how we build cooperation with a number of countries from state to state in our considerations. I have an increasing impression that a number of countries leave to us the cost of deeper structures such as education, healthcare and infrastructure, while the regimes concerned from time to time use the remaining resources, not to say abuse, for a number of other purposes, in which possibly arms and corruption may play a major role.
In fact, from time to time, through our cooperation, we take away the normal burdens of a state that dares to use its own resources, however scarce, for other purposes. This is just one comment that I want to lose today.
In essence, however, it is now about the alternative means of financing development. I agree with those who witness this here again — and why not? — attempts to unleash support for a tax on financial transactions. The government agreement clearly stipulates that the government will also advocate on the European level to introduce, among other things, a tax on financial transactions. We supported that.
We are now trying to get all eurozone countries to share the same goal through bilateral treaties — we are not involved in them — and to enable the introduction of such a tax. You know that the Netherlands, Luxembourg and, outside the euro area, the United Kingdom, do not cooperate in this regard.
What affects me, however, is the use of the resources. It is clear to our group that the additional tax, if it is effectively implemented, should not weigh the global burden but should be able to remain neutral.
#20
Official text
Zoals ik zei bij de bespreking van een amendement in de commissie, wat mij ook treft is dat de Tobintaks meerdere malen wordt verkocht. In het regeerakkoord staat immers dat België voor ambitieuze beslissingen zal pleiten om de uitdagingen aan te kunnen waarvoor de Europese Unie staat, en dat daartoe een ambitieuze begroting nodig is die op nieuwe eigen middelen steunt. Ter zake wordt verwezen naar de taks op de financiële verrichtingen. Men heeft de Tobintaks in zekere mate in de regeringsverklaring voorbestemd om de opmaak van de begroting van de Europese Unie te vergemakkelijken, zodat dat minder tijd en inzet vergt.
In de commissie heb ik een amendement ingediend om hierop de aandacht te vestigen en erover te waken dat een belasting, welke die ook weze, zou worden gecompenseerd door een lastenverlaging. Mijn fractie wijst immers een verzwaring van de fiscaliteit af. Daarnaast zou men geen twee of drie keer dezelfde taks mogen affecteren, zodat hij twee of drie keer wordt uitgegeven. Het mirakel van de vermenigvuldiging van de broden staat in de Bijbel, maar ik heb dat nog niet kunnen vaststellen in een ernstige begroting.
Mijnheer de voorzitter, ik ben een koele minnaar van voorstel van resoluties. Ik zou dan ook nog twee opmerkingen willen maken. Enkele jaren geleden heeft onze toenmalige collega, Hilde Vautmans, in de Kamer een reglementswijziging laten goedkeuren, waarbij structurele aandacht werd gevraagd voor resoluties door in beleidsbrieven een stand van zaken te geven over goedgekeurde resoluties. Dat heeft blijkbaar niet veel veranderd, maar het aannemen van resoluties, en dan vooral in de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen, wordt gewoonlijk wel voorafgegaan door een zoektocht naar een consensus over eventuele amendementen. Recentelijk werd nog geprobeerd om met verschillende fracties tot een consensus te komen over resoluties met een zekere impact. Collega Van der Maelen kan dat beamen.
Ik heb een gelijkaardige werkwijze voorgesteld bij de behandeling van onderhavige tekst, die wij niet ondertekend hadden, maar door omstandigheden heeft de commissie beslist om door te gaan met de behandeling. Onder andere de amendementen van collega Vanackere werden verworpen, net als de onze. Wij vinden dat geen goede werkwijze.
Wij willen niet dat de tobintaks de belastingen verzwaart. De Tobintaks twee of drie keer verkopen voor telkens een andere doelstelling lijkt ons geen goede manier van werken.
De samenwerking in de commissie bij de behandeling van dergelijke resoluties, waarbij gewoonlijk wordt gestreefd naar het op mekaar afstemmen van de diverse standpunten, heeft mijn fractie ertoe gebracht om zij zich, zonder enige afbreuk te doen aan de normale ontwikkelingssamenwerking, bij de stemming over het voorstel van resolutie te onthouden.
Translated text
As I said during the discussion of an amendment in the committee, what affects me is that the Tobint Tax is sold several times. The Government Agreement states that Belgium will advocate for ambitious decisions to address the challenges facing the European Union, and that this requires an ambitious budget based on new own resources. This refers to the tax on financial transactions. The Tobint Tax has been predestined to some extent in the Government Declaration to facilitate the formulation of the European Union budget, so that it requires less time and effort.
In the committee I submitted an amendment to draw attention to this and to ensure that a tax, whatever it may be, would be compensated by a reduction in burden. My group rejects a heightening of taxation. In addition, one should not affect the same tax twice or three times, so that it is spent twice or three times. The miracle of the multiplication of the bread is in the Bible, but I have not yet been able to establish it in a serious budget.
Mr. Speaker, I am a cool lover of draft resolutions. I would therefore like to make two comments. A few years ago, our colleague at the time, Hilde Vautmans, in the House approved a regulatory amendment, asking for structural attention to resolutions by giving in policy letters a state of affairs on approved resolutions. That has apparently not changed much, but the adoption of resolutions, especially in the Committee on Foreign Relations, is usually preceded by a search for consensus on any amendments. Recently, attempts have been made to reach consensus with various political groups on resolutions with a certain impact. Colleague Van der Maelen can bear that.
I have proposed a similar approach for the examination of this text, which we had not signed, but due to circumstances the committee decided to continue the examination. Amendments were rejected, as well as our own. We do not think this is a good method.
We do not want the tobint tax to increase taxes. Selling the Tobint Tax two or three times for each other goal seems to us not a good way of working.
The cooperation within the committee in the examination of such resolutions, which usually seeks to align the various positions, has led my group to abstain from voting on the proposal for a resolution, without prejudice to normal development cooperation.
#21
Official text
Mme Kattrin Jadin, rapporteur, renvoie à son rapport écrit.
Translated text
Ms Kattrin Jadin, rapporteur, refers to her written report.
#22
Official text
Mijnheer de voorzitter, ik verwijs naar het schriftelijk verslag.
Translated text
I refer to the written report.
#23
Official text
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, étant donné que M. Tuybens n'a pas précisé de quoi il s'agissait, j'en dirai un mot. Cette loi permettra à l'État belge d'attribuer un parrainage, une caution à des entreprises qui souhaiteraient explorer les fonds marins dans les mers internationales, et ce, à la recherche de minerais; le centre principal d'intérêt concerne les minerais solides, notamment les nodules polymétalliques.
Cette activité est régie par une convention des Nations unies sur le droit de la mer datant du 10 décembre 1982, à laquelle la loi belge du 18 juin 1998 a donné assentiment. Cette convention a mis sur pied une autorité: l'International Seabed Autorithy (Autorité internationale des fonds marins – ISA); elle délivre des autorisations pour l'exploration des fonds marins et en contrôle l'application.
Pour qu'une autorisation soit délivrée à une entreprise dans ce contexte, l'État dont elle provient doit accorder son parrainage. Il ne s'agit ni d'une garantie financière ni d'une garantie scientifique, mais d'un parrainage qui confirme sa fiabilité financière et technique. C'est bien cette possibilité de parrainage qu'instaure la loi discutée et votée aujourd'hui.
Ce parrainage impose diverses exigences décrites dans le projet de loi déposé par le ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord.
Monsieur le ministre, c'est en un laps de temps très court que nous avons découvert le projet de loi en commission et les enjeux qui lui sont liés n'ont pas été totalement pris en considération. Je le regrette énormément.
J'aimerais donc commencer par une question d'ordre général, voire philosophique: jusqu'où exploiterons-nous les ressources non renouvelables dans les zones ultimes de la planète?
Translated text
Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Thubbens did not specify what it was, I will say a word about it. This law will allow the Belgian State to grant a sponsorship, a caution, to companies that would like to explore the seafloor in international seas, and that, in search of minerals; the main focus of interest concerns solid minerals, in particular polymetal nodules.
This activity is governed by a United Nations Convention on the Law of the Sea dated 10 December 1982, to which the Belgian law of 18 June 1998 gave consent. This convention established an authority: the International Seabed Authority (ISA); it issues permits for the exploration of the seabed and controls the application.
In order for an authorisation to be issued to an undertaking in this context, the State of origin must grant its sponsorship. It is neither a financial guarantee nor a scientific guarantee, but a sponsorship that confirms its financial and technical reliability. It is this possibility of sponsorship that the law discussed and voted today establishes.
This sponsorship imposes various requirements described in the bill filed by the Minister of Economy, Consumers and the North Sea.
Mr. Minister, it was in a very short period of time that we discovered the bill in commission and the issues related to it were not fully taken into account. I regret him very much.
So I would like to start with a general, even philosophical question: How far will we exploit non-renewable resources in the ultimate zones of the planet?
#24
Official text
Est-ce moralement responsable? Est-ce juste pour les générations futures? Faut-il se précipiter dans la compétition internationale pour l'exploitation de ces ressources qui deviennent rares? Vous avez expliqué que la Chine en monopolisait certaines et qu'il fallait se doter de moyens d'en chercher ailleurs.
Nous nous demandons, en tant qu'écologistes, s'il ne convient pas de devenir des pionniers de l'éco-industrie en réutilisant des matières premières plutôt que de partir à la recherche de ces métaux rares situés au fond de la mer, en particulier dans la faille très profonde de Clarion-Clipperton, située dans le Pacifique, dont on ne connaît pas les richesses biologiques et minérales.
À l'instar des traités internationaux, nous considérons que les fonds marins internationaux constituent un patrimoine commun de l'humanité. Dès lors, nous devrions les gérer dans la coopération et non dans la compétition, dans le respect de toutes les formes de vie conformément à un objectif d'intérêt général, en particulier en pensant à ceux auxquels nous laisserons la planète.
Je voudrais quand même vous rappeler que vous avez adopté au mois de mai la stratégie à long terme de développement durable pour la Belgique. Il y est précisé qu'en 2050, notre pays figurera parmi ceux qui réutiliseront les matières premières au lieu de les exploiter de manière non durable. Je pense que nous sommes en train d'ouvrir des potentialités qui ne sont pas des cadeaux pour les générations futures et que nous portons atteinte à des biens très précieux, mais dont nous n'estimons pas suffisamment les qualités et les richesses. L'impact d'une exploration et, a fortiori, d'une exploitation des fonds marins entraîne un impact sur les écosystèmes et les ressources halieutiques. Or cet impact n'est pas connu. Depuis la discussion en commission, j'ai consacré beaucoup de temps à essayer de trouver quelles étaient les recherches scientifiques disponibles sur la biodiversité dans les fonds marins. Mais je n'ai glané que très peu d'éléments. Des programmes de recherche ont été lancés, mais sans produire de résultats.
En tout cas, nous savons que ces écosystèmes sont très fragiles et qu'ils sont très stables. Les animaux qui y demeurent y vivent à un rythme très lent, puisque la lumière est absente. Ils accumulent le peu de ressources disponibles et se reproduisent en fin de vie. Dès qu'on touche à un tel milieu, on affecte le potentiel de reproduction. Ces animaux s'accrochent aux substrats solides qui se trouvent sur le sol. Si on les en retire – ce qui se produira si l'on touche à ces nodules polymétalliques –, il ne leur reste que la boue, de sorte qu'ils ne survivent pas.
Translated text
Is it morally responsible? Is this right for future generations? Should we rush into the international competition for the exploitation of these resources that are becoming scarce? You explained that China monopolized some of them and that it had to provide itself with the means to look for them elsewhere.
We ask ourselves, as environmentalists, whether it is not appropriate to become pioneers of the eco-industry by reusing raw materials instead of looking for these rare metals located at the bottom of the sea, especially in the very deep fault of Clarion-Clipperton, located in the Pacific, whose biological and mineral riches are unknown.
Like international treaties, we consider that international seafloors constitute a common heritage of humanity. Therefore, we should manage them in cooperation and not in competition, respecting all forms of life in accordance with an objective of general interest, especially thinking about those to whom we will leave the planet.
I would like to remind you that you adopted in May the Long-Term Sustainable Development Strategy for Belgium. By 2050, our country will be among those who will reuse raw materials instead of exploiting them in a non-sustainable way. I think that we are opening up potentialities that are not gifts for future generations and that we are harming very valuable goods, but whose qualities and wealth we do not adequately value. The impact of exploration and, a fortiori, exploitation of the seafloor has an impact on ecosystems and fisheries resources. This impact is not known. Since the discussion in the committee, I have spent a lot of time trying to find out what scientific research was available on biodiversity in the seafloor. However, I have found very few elements. Research programs have been launched, but without producing results.
In any case, we know that these ecosystems are very fragile and they are very stable. The animals that live there live at a very slow pace, because the light is absent. They accumulate the few available resources and reproduce at the end of life. As soon as one touches such an environment, one affects the reproductive potential. These animals cling to the solid substrate that is on the ground. If they are removed—which will happen if you touch these polymetal nodules—there is only mud left for them, so they do not survive.
#25
Official text
Les véhicules sous-marins vont mettre la boue en suspension et diminuer le peu de lumière captée à cette profondeur.
Vous m'avez indiqué qu'il ne s'agissait que d'exploration, mais vous savez pertinemment que l'exploration va mener à l'exploitation. Vous l'avez d'ailleurs reconnu.
Une intervention même exploratoire dans ce type de milieu a inévitablement un effet destructeur. Quelle importance après tout? C'est le fond de la mer et peu importe! Je pense que ce type de réaction peut être dangereux car cet environnement participe à la circulation de la matière organique dans l'océan. On touche à quelque chose dont on ne connaît pas les effets directs ni indirects. La circulation des matières dans l'océan peut être un facteur qui jouera sur d'autres déterminants de l'état de la planète.
Les fonds marins sont classés patrimoine mondial de l'humanité. La loi mentionne en son article 3 que la convention prévoit qu'aucune personne ne peut s'approprier une partie quelconque de la zone ou de ses ressources. Son paragraphe 2 stipule que l'humanité tout entière est investie de tous les droits sur cette zone. Ce discours est pour le moins contradictoire quand on voit comment on se répartit les concessions entre pays, comme le fait d'ailleurs cette autorité internationale aujourd'hui. Tout indique qu'on ne mesure pas l'impact de ces activités mais en outre qu'on est incohérent avec la notion de patrimoine commun, de patrimoine mondial.
Nous exprimons donc toute notre méfiance et nous aurions aimé que la Belgique se comporte comme elle le fait dans d'autres zones précieuses de la planète, notamment l'Antarctique, comme un pays qui défend la coopération, la précaution, la prévention et les beaux principes contenus dans la loi. Je crains que vous n'ayez pas les moyens de les faire respecter.
Notre deuxième objection majeure, monsieur le ministre, est relative à la gouvernance.
Cette loi a été fabriquée pour l'entreprise G-Tec basée à Ostende qui a effectivement derrière elle un consortium dans lequel on retrouve Umicore, l'Université de Gand, l'Université de Liège. Ce qui nous choque, c'est que cette loi régularise un fait accompli.
En réunion de commission, je ne le savais pas encore. Mais nous avons examiné des documents de cette International Seabed Authority qui indiquent que vous avez accordé un premier certificat de patronage dès le 8 mai 2012 à cette entreprise. Avec le ministre Reynders, vous avez confirmé en donnant un deuxième certificat le 21 juin 2012. Vous niez mais je dispose des documents de l'ISA.
Translated text
Submarine vehicles will suspend mud and decrease the little light captured at this depth.
You told me that this was just exploration, but you know properly that exploration will lead to exploitation. You have also acknowledged it.
Even exploratory intervention in this type of environment inevitably has a destructive effect. What importance after all? It’s the bottom of the sea and it doesn’t matter. I think this type of reaction can be dangerous because this environment participates in the circulation of organic matter in the ocean. You touch something of which you do not know the direct or indirect effects. The circulation of matter in the ocean may be a factor that will play on other determinants of the state of the planet.
The seafloor is classified as a World Heritage of Humanity. Article 3 of the Convention stipulates that no person may appropriate any part of the area or its resources. Paragraph 2 stipulates that all humanity is invested with all rights in this area. This discourse is at least contradictory when we see how concessions are distributed between countries, as does this international authority today. Everything indicates that the impact of these activities is not measured but also that it is inconsistent with the notion of common heritage, world heritage.
We therefore express all our distrust and we would have liked that Belgium behaves as it does in other valuable areas of the planet, especially Antarctica, as a country that defends cooperation, precaution, prevention and the beautiful principles contained in the law. I am afraid that you do not have the means to enforce them.
Our second major objection, Mr. Minister, is related to governance.
This law was made for the company G-Tec based in Ostende which actually has behind it a consortium in which we find Umicore, the University of Ghent, the University of Liège. What shocks us is that this law regularizes an accomplished fact.
At the meeting, I did not know. But we have examined documents from this International Seabed Authority that indicate that you have granted a first certificate of patronage as of May 8, 2012 to this company. With Minister Reynders, you confirmed by giving a second certificate on 21 June 2012. You deny, but I have documents from the ISA.
#26
Official text
La zone visée par la demande couvre une étendue de 148 000 km², divisée en deux parties non contiguës. L'ISA dit qu'elle a procédé à une évaluation des capacités techniques et financières de l'entreprise. Ensuite, la valeur commerciale du gisement a été estimée, on voit donc bien que nous sommes dans une optique commerciale. Le demandeur a dit qu'il respectera l'environnement et qu'il a identifié des mesures d'atténuation des impacts sur l'environnement marin, mais nous ne savons rien de ces impacts car nous n'avons pas trouvé d'étude. G-Tec a contacté des chercheurs pour une étude d'impact mais nous ne savons pas si cette étude a été réalisée ni si elle est publique.
Nous légiférons maintenant pour régulariser la situation un an après. Nous ne comprenons pas pourquoi il a fallu un tel délai ni pourquoi vous avez octroyé le certificat avant de légiférer.
Nous avons également pris connaissance du projet d'arrêté royal que vous avez préparé. Au chapitre 5, concernant les dispositions transitoires, on peut lire que le demandeur disposant d'un certificat de patronage provisoire signifie une demande dans les deux mois de la publication du présent arrêté, conformément aux dispositions de l'article 3. Cette demande est recevable lorsque l'autorité a remis un avis favorable. Un avis favorable précède donc une demande qui va automatiquement être considérée comme recevable. On a donc l'impression que ceci est créé de toutes pièces pour G-Tec qui, dans les faits, bénéficie déjà d'un patronage de la Belgique depuis plusieurs mois. À quoi correspond légalement ce certificat de patronage provisoire? On a l'impression que c'est une façon de régulariser et que vous avez agi hors cadre légal.
Enfin, pour obtenir le patronage de la Belgique, une étude d'impact est demandée mais il suffit que cette étude soit validée administrativement par le service Environnement marin. Cela signifie que notre administration ne va, à aucun moment, se prononcer sur le fond et sur les impacts environnementaux sur une base scientifique. Nos administrations ne pourront pas y affecter leurs ressources scientifiques. Vous avez inscrit de beaux principes de précaution, de prévention, de gestion durable dans cette loi. D'ailleurs, j'ai même été un peu hésitante vis-à-vis de ce projet de loi, mais quand je considère ce qui s'est réellement passé avant, je ne peux plus y croire! Vous ne donnez pas les moyens à notre administration de contrôler, même a priori. Et je ne parle même pas du contrôle a posteriori ni du contrôle pendant l'exploration ou l'exploitation! Il est inexistant car nous n'avons pas les moyens de le faire! Vous m'avez dit que ce sera la charge d'une autorité internationale.
Translated text
The area covered by the application covers an area of 148 000 km2, divided into two non-contingent parts. The ISA says it has conducted an assessment of the company’s technical and financial capabilities. Then, the commercial value of the landfill was estimated, so it is clear that we are in a commercial perspective. The applicant said it will respect the environment and that it has identified measures to mitigate impacts on the marine environment, but we do not know anything about these impacts because we have not found any study. G-Tec contacted researchers for an impact study but we do not know whether this study was conducted or whether it is public.
We now legislate to regularize the situation a year later. We do not understand why it took such a period of time or why you issued the certificate before legislating.
We also took note of the draft royal decree you have prepared. In Chapter 5, concerning transitional provisions, it can be read that the applicant with a temporary patronage certificate shall submit a request within two months of the publication of this Decree, in accordance with the provisions of Article 3. Such a request is admissible if the Authority has issued a favourable opinion. A positive opinion is therefore preceded by a request that will automatically be considered admissible. Therefore, we have the impression that this is created from all parts for G-Tec which, in fact, has already benefited from a patronage of Belgium for several months. What does this temporary patronage certificate legally correspond to? We have the impression that this is a way of regularizing and that you have acted outside the legal framework.
Finally, in order to obtain the patronage of Belgium, an impact study is requested but it is sufficient that this study is administratively validated by the Marine Environment service. This means that our administration will not, at any time, make a statement on the substance and environmental impacts on a scientific basis. Our administrations will not be able to affect their scientific resources there. You have inserted beautiful principles of precaution, prevention, sustainable management in this law. By the way, I have even been a little hesitant about this bill, but when I look at what really happened before, I can no longer believe it! You do not give the means to our administration to control, even a priori. And I’m not even talking about a posteriori control or control during exploration or exploitation! It is non-existent because we do not have the means to do it! You told me that this will be the burden of an international authority.
#27
Official text
Nous avons essayé de savoir de quels moyens disposait cette autorité pour effectivement contrôler l'exploitation. À notre connaissance, ils ne sont pas légion pour assurer le contrôle des bateaux et des véhicules sous-marins.
Enfin, deux administrations différentes sont concernées: le Service Plateau continental du SPF Économie et le Service Milieu marin du SPF Environnement. Cela pourrait garantir une certaine objectivité, mais, comme vous le savez, l'autorité politique est exercée par une seule personne, à savoir le ministre de l'Économie et de l'Environnement marin, M. Vande Lanotte.
Toutes les cartes sont donc entre vos mains, monsieur le ministre, ce qui ne relève pas, selon nous, de la bonne gouvernance. Nous voterons donc contre ces projets de loi qui sont incohérents avec leurs propres principes en permettant, en l'absence de précautions suffisantes, le pillage d'un patrimoine fragile et précieux de l'humanité.
Translated text
We tried to find out what means this authority had to effectively control the exploitation. To our knowledge, they are not legion to ensure control of ships and submarine vehicles.
Finally, two different administrations are concerned: the Continental Plateau Service of SPF Economy and the Marine Environment Service of SPF Environment. This could guarantee some objectivity, but, as you know, political authority is exercised by one person, namely the Minister of Economy and Marine Environment, Mr. by Lanotte.
All the cards are therefore in your hands, Mr. Minister, which is not, in our opinion, a good governance. We will therefore vote against those bills that are inconsistent with their own principles by allowing, in the absence of sufficient precautions, the pillage of a fragile and precious heritage of humanity.
#28
Official text
Mijnheer de voorzitter, beste collega’s, het gaat om een belangrijk wetsontwerp. De aandacht van de collega’s is beperkt.
Complementair aan de excellente tussenkomst van collega Snoy zou ik toch enkele dingen in de verf willen zetten om te proberen dat belang voor u allemaal te schetsen. Ik heb mijn laptop meegebracht omdat ik u net heb zien ontkennen. We zijn nogal zuinig als het gaat over printen. Daar kom ik zo meteen op terug.
Mijnheer de vicepremier, onze fractie heeft belangrijke bezwaren tegen het wetsontwerp dat u hier vandaag neerlegt.
Het eerste bezwaar is er een van ecologische aard. U hebt gezegd dat het gaat om “exploratie”. Het volstaat echter te verwijzen naar de titel van uw eigen wetsontwerp, waar ook sprake is van “exploitatie” van de natuurlijke rijkdommen van de diepzeebodem. We stellen ook vast dat in de overeenkomst van de vragende partij, G-Tec, het Oostends bedrijf in kwestie, met de Internationale Zeebodemautoriteit er zwart op wit sprake is van exploitatie. We gaan ervan uit dat u die documenten kent. Volgens ons is een dergelijke exploratie van de natuurlijke rijkdommen in de Stille Oceaan – en zeker de exploitatie van zulke gebieden – ecologisch geen verstandige zaak. Uw wetsontwerp voorziet onvoldoende in garanties om de bescherming van die ecosystemen te voorzien.
Mijnheer de minister, we horen dus graag uw inzichten, het verhaal dat u het Parlement wil toelichten om een dergelijke exploratie en exploitatie – zwart op wit in de overeenkomst van het Oostendse bedrijf met de Internationale Zeebodemautoriteit – te verdedigen. Waarom komt de zogezegd groenste regering ooit – dixit uw partijvoorzitter – met dit wetsontwerp aandraven?
Ten tweede, dit wetsontwerp is eigenlijk ook een schande op het vlak van goed bestuur en bestuurlijke ethiek. Collega Snoy heeft daarnet uiteengezet dat u als minister van Economie, bevoegd voor de Noordzee, eigenlijk al op 8 mei 2012 een certificaat hebt afgeleverd aan het bedrijf in kwestie om groen licht te geven voor de werkzaamheden. U zegt dat dit niet het geval is. U zegt dus dat u nooit, zeker niet op 8 mei 2012, een certificaat hebt gegeven aan het bedrijf in kwestie. U bent daar heel duidelijk over. Dan heb ik hier een pdf-document. Ik stel voor dat de bodes het verspreiden. Ik geloof dat collega Snoy het op papier heeft.
Translated text
This is an important bill. The attention of colleagues is limited.
In addition to the excellent intervention of colleague Snoy, I would still like to put some things in the paint to try to outline that importance for you all. I brought my laptop because I just saw you deny. We are quite economical when it comes to printing. I immediately come back to that.
Mr. Deputy Prime Minister, our group has important objections to the bill you submit here today.
The first objection is of an ecological nature. You said it was “exploration.” However, it is sufficient to refer to the title of your own bill, which also refers to “exploitation” of the natural resources of the deep sea floor. We also find that in the agreement between the requesting party, G-Tec, the Oostend company in question, and the International Seabed Authority, there is a black-and-white reference to exploitation. We assume that you know those documents. We believe that such an exploration of the natural resources of the Pacific – and ⁇ the exploitation of such areas – is ecologically unreasonable. Your bill does not provide sufficient safeguards to protect those ecosystems.
Mr. Minister, we would therefore like to hear your views, the story that you want to explain to Parliament in order to defend such exploration and exploitation – black on white in the agreement of the Eastern Company with the International Seabed Authority. Why does the so-called greenest government ever – dixit your party chairman – come up with this bill?
Second, this bill is actually also a disgrace in terms of good governance and administrative ethics. Collega Snoy has just explained that you, as Minister of Economy, responsible for the North Sea, actually already on 8 May 2012 delivered a certificate to the company in question to give green light to the work. You say that this is not the case. So you say that you never, ⁇ not on 8 May 2012, gave a certificate to the company in question. You are very clear about this. I have a PDF document here. I suggest that the bodies spread it. I think Mr. Snoy has it on paper.
#29
Official text
In de overeenkomst tussen het Oostends bedrijf G-Tec en de Internationale Zeebodemautoriteit, een autoriteit op het niveau van de Verenigde Naties, zegt men zwart op wit dat het eerste certificat de patronage is afgeleverd door de vicepremier, minister van Economie, Consumentenzaken en Noordzee Johan Vande Lanotte, gedateerd 8 mei 2012. Men kent uw bevoegdheden blijkbaar heel goed. Het tweede certificat de patronage werd op 21 juni 2012 afgeleverd, door u en door de minister van Financiën – ondertussen Buitenlandse Zaken – Reynders ondertekend.
Mijn vraag is of dit klopt of niet? U zegt dat dit niet klopt. U hebt geen certificat de patronage afgeleverd.
Dan stel ik voor dit punt te verdagen. Ik kan mij immers niet voorstellen dat u hier vandaag wetgevend groen licht wil geven voor een bedrijf dat liegt ten aanzien van de Internationale Zeebodemautoriteit, een instantie van de Verenigde Naties.
Dat moet het dan zijn. Ofwel hebt u die certificaten samen met uw collega in mei-juni 2012 afgeleverd en staan wij hier allemaal in ons blootje en moet het Parlement een herenakkoordje – ik weet niet waar het gesloten is – regulariseren. Ofwel liegt het bedrijf in kwestie ten aanzien van de Internationale Zeebodemautoriteit, een instantie van de Verenigde Naties, en dan kan ik mij niet voorstellen dat u zegt met zulke bedrijven te willen zakendoen.
Ik stel voor dat wij dit punt verdagen en dat u nagaat of het bedrijf in kwestie uw vertrouwen en dat van de Belgische overheid waard is. Dat lijkt mij het minimum minimorum.
Ik vraag nog niet om het weg te stemmen. Ik vraag nog niet dat de meerderheidspartijen, of de klassieke tripartite, hun stemgedrag wijzigen. Als het bedrijf in kwestie ten aanzien van internationale autoriteiten liegt over handtekeningen van vicepremiers, lijkt het mij logisch dat dit punt wordt verdaagd.
Translated text
In the agreement between the Oostends company G-Tec and the International Seabed Authority, an authority at the level of the United Nations, it is said black on white that the first certificate of patronage was delivered by the Deputy Prime Minister, Minister of Economy, Consumer Affairs and North Sea Johan Vande Lanotte, dated 8 May 2012. You seem to know your powers very well. The second certificate of patronage was delivered on 21 June 2012, signed by you and by the Minister of Finance – meanwhile Foreign Affairs – Reynders.
My question is whether this is true or not? You say this is not true. You have not delivered a certificate of patronage.
Then I propose to challenge this point. After all, I can’t imagine you want to give today a legislative green light to a company that lies to the International Seabed Authority, an agency of the United Nations.
That ought to be. Either you delivered those certificates together with your colleague in May-June 2012 and we are all here in our exposure and the Parliament must regularize a gentleman’s agreement – I don’t know where it is closed. Either the company in question lies to the International Seabed Authority, an agency of the United Nations, and then I can’t imagine that you say you want to do business with such companies.
I suggest that we challenge this point and that you check whether the company in question is worthy of your trust and that of the Belgian government. That seems to be the minimum minimum.
I am not asking you to vote away. I am not asking the majority parties, or the classical tripartite, to change their voting behavior. If the company in question lies to international authorities about the signatures of vice prime ministers, it seems to me logical that this point is challenged.
#30
Official text
Het blijft niet bij de certificaten. Ondertussen heeft het Oostends bedrijf in kwestie, G-Tec, op 14 januari 2013 al een contract gesloten met de Internationale Zeebodemautoriteit. Het bedrijf minacht in elk geval de wetgevende macht en de uitvoerende macht. De vraag is of u dat spel zult meespelen. Hebt u dat spel de afgelopen maanden en jaren meegespeeld of niet? Ik wil daarover graag enige duidelijkheid, mijnheer de vice-eersteminister. Ik denk dat het dossier dat verdient.
Ten derde, u zult het wetsontwerp wellicht laten verdagen, aangezien het bedrijf in kwestie lijkt te liegen. Ten aanzien van de Internationale Zeebodemautoriteit en andere internationale instanties liegt het bedrijf over het feit dat u een handtekening hebt geleverd. Ik ga er dus vanuit dat u vandaag geen groen licht zult geven aan het wetsontwerp.
Als de goedkeuring er toch zou komen, bent u eigenlijk mee sponsor, cheerleader en supporter van een dergelijke exploratie en exploitatie van de diepzeebodem. Ik heb het verslag van de commissie goed gelezen. Hamvraag is, wat de waarborg eigenlijk betekent. Wat betekent de steun van de Belgische overheid en van Johan Vande Lanotte voor het project? Dat is mij in dezen niet duidelijk. Ik heb daarover ook in de commissie een vraag ingediend. Wat betekent de borgstelling? Hoever reikt zij? Wat zijn de criteria en de voorwaarden waaraan een bedrijf moet voldoen om zo’n borgstelling te verkrijgen? Volstaat een gezellige babbel met de vice-eersteminister om zo’n certificaat en wetgevend werk te krijgen, of zijn er meer criteria? Dat is voor ons in deze fase van de besluitvorming nog altijd niet duidelijk. Het lijkt mij logisch dat die duidelijkheid er komt. Hoe wordt de borgstelling opgevolgd en geëvalueerd? Dat zijn vragen die, ons inziens, nog moeten worden beantwoord, mijnheer de vice-eersteminister.
Het is in elk geval een heel vreemde manier van werken van het Oostends bedrijf in kwestie, maar ook van u als politiek verantwoordelijke.
Ik heb dan ook een aantal vragen, mijnheer de vice-eersteminister. De belangrijkste vraag is hoe het nu staat met de certificaten. Hebt u een handtekening afgeleverd? Is dat niet zo, dan moeten wij het punt verdagen, want dan wordt er door het bedrijf in kwestie gelogen over de handtekeningen van twee Belgische vice-eersteministers. Er zijn daarnaast nog genoeg vragen die ook een antwoord verdienen.
Voorlopig is onze fractie geneigd om straks nogal offensief en assertief op het rode knopje te duwen. Het ruikt naar maatwerk voor het Oostends bedrijf in kwestie. Het zet de deur open voor de exploitatie van ecosystemen. Dat kunnen wij als ecologisten niet aanvaarden. Tenzij u de moed hebt het punt te verdagen indien er is gelogen over de handtekeningen van twee Belgische vice-eersteministers, is het voorlopig een voorbeeld van hoe democratische besluitvorming net niet mag verlopen. Het zijn redenen genoeg voor onze fractie om in principe tegen het wetsontwerp te stemmen. Als u doet wat u moet doen, wordt er vandaag over het wetsontwerp niet gestemd.
Translated text
It does not remain with the certificates. Meanwhile, the Oostend company in question, G-Tec, has already concluded a contract with the International Seabed Authority on 14 January 2013. In any case, the company disregards the legislative and executive power. The question is whether you will play that game. Have you played that game in the last few months and years or not? I would like to clarify this, Mr. Deputy Prime Minister. I think the file deserves that.
Third, you may be challenging the bill as the company in question seems to be lying. In relation to the International Seabed Authority and other international bodies, the Company lies about the fact that you have provided a signature. So I assume that you will not give green light to the bill today.
If the approval would come anyway, you are actually a sponsor, cheerleader and supporter of such exploration and exploitation of the deep sea floor. I read the committee’s report well. The question is what the guarantee actually means. What does the support of the Belgian government and Johan Vande Lanotte mean for the project? This is not clear to me. I have also asked this question in the committee. What does the guarantee mean? How far does it reach? What are the criteria and conditions that a company must meet in order to obtain such a guarantee? Is a friendly conversation with the Deputy Prime Minister enough to get such a certificate and legislative work, or are there more criteria? This is not clear to us at this stage of decision-making. I think it is logical that this clarity comes. How is the guarantee monitored and evaluated? These are questions that, in our opinion, still need to be answered, Mr. Deputy Prime Minister.
It is, in any case, a very strange way of working of the Oostend company in question, but also of you as a political leader.
I have a few questions, Mr. Deputy Prime Minister. The most important question is how the certificates are now. Have you delivered a signature? If this is not the case, then we must challenge the point, because then the company in question lies about the signatures of two Belgian deputy prime ministers. There are also many questions that deserve an answer.
For now, our group is inclined to push the red button rather offensively and assertively. It smells of customization for the Oostends company in question. It opens the door for the exploitation of ecosystems. We as ecologists cannot accept this. Unless you have the courage to challenge the point if there is a lie about the signatures of two Belgian deputy prime ministers, it is for the time being an example of how democratic decision-making should not just go. These are reasons enough for our group to vote in principle against the bill. If you do what you have to do, there will be no vote on the bill today.
#31
Official text
Mijnheer de voorzitter, waarde collega’s, wij verschillen effectief grondig van mening. Over de exploitatie en exploratie van de natuurlijke rijkdommen van de oceanen is een internationaal verdrag goedgekeurd. Landen die dat internationaal recht niet aanvaarden, zoals bijvoorbeeld de Verenigde Staten van Amerika, kunnen niet meewerken aan die exploitatie of exploratie.
Men moet dus lid zijn en de verdragen hebben goedgekeurd om daaraan te kunnen participeren. Dat is wat België heeft gedaan. De International Seabed Authority is verantwoordelijk voor de ecologische voorwaarden waaronder de exploitatie of exploratie gebeurt. Het is dus niet België dat de ecologische voorwaarden bepaalt, gelukkig maar, omdat anders ieder land voor zijn eigen bedrijven eigen regels zou vooropstellen. Dat zou geen goede zaak zijn.
Translated text
Dear colleagues, we really differ in views. An international treaty on the exploitation and exploration of the natural resources of the oceans has been adopted. Countries that do not accept that international law, such as the United States of America, cannot cooperate in that exploitation or exploration.
Therefore, one must be a member and have approved the treaties in order to participate in them. This is what Belgium has done. The International Seabed Authority is responsible for the environmental conditions under which the exploitation or exploration takes place. Thus, it is not Belgium that determines the environmental conditions, fortunately, but because otherwise each country would set its own rules for its own ⁇ . That would not be a good thing.
#32
Official text
C'est l'autorité internationale qui définit les conditions écologiques, et non l'État lui-même. Ce n'est pas le service national qui les définit et je dis "heureusement", car chaque pays pourrait, dans ce cas, définir ses propres critères écologiques.
Pour l'instant, les critères écologiques qui sont mis en œuvre concernent l'exploration. En ce qui concerne l'exploitation, l'autorité n'a pas encore donné son feu vert, car les conditions écologiques dans lesquelles cela pourrait se dérouler ne sont pas encore déterminées.
L'autorité internationale se donne un délai de cinq ans pour ce faire, mais pour l'instant, aucune règle n'est établie en la matière. Aujourd'hui, on discute de l'exploration. L'exploitation pourrait suivre si et seulement si l'autorité internationale donne son feu vert par le biais de nouvelles règles écologiques.
Translated text
It is the international authority that defines the ecological conditions, not the state itself. It’s not the national service that defines them and I say “happily”, because each country could, in this case, define its own ecological criteria.
For now, the ecological criteria that are implemented concern exploration. As for the exploitation, the authority has not yet given its green light, as the ecological conditions under which this could take place are not yet determined.
The international authority gives itself a five-year deadline to do so, but for now, no rules are established in this matter. Today we are talking about exploration. The exploitation could continue if and only if the international authority gives its green light through new ecological rules.
#33
Official text
Men mag de termen exploitatie en exploratie niet verwarren. Dat heb ik in de commissie overigens duidelijk gezegd. Op dit moment is exploratie mogelijk, exploitatie niet. Voor mij doet het er niet toe. Als men exploreert, is dat met de bedoelding ooit aan exploitatie te doen. Daarin verschillen wij van mening. Ik meen dat dit op termijn moet kunnen. U hebt daar een andere mening over; ik heb er geen probleem mee, maar ik ben de mening toegedaan dat als de voorwaarden vervuld zijn men exploitatie mogelijk moet maken.
Ik wil benadrukken dat het hele proces erin bestaat dat wanneer een bedrijf aan exploratie doet en vaststelt dat exploitatie mogelijk is, het de helft van zijn concessie moet afgeven aan landen die niet de mogelijkheid hebben om dat zelf uit te werken. Met andere woorden, landen uit de derde wereld of andere landen die niet de middelen hebben omdat exploratie veel geld kost, krijgen de helft van de concessie van het industrieel ontwikkelde land dat de exploratie deed. Op die manier probeert de International Seabed Authority de grondstoffen die er zijn op een rechtvaardige manier te verdelen tussen de verschillende landen, en dus niet alleen tussen de industriële landen.
Frankrijk en Duitsland hebben ter zake reeds een wetgeving. Zij hebben bedrijven die actief zijn. België heeft zo’n wetgeving nog niet. Ik ben het er in tegenstelling tot de twee sprekers van daarnet niet mee eens dat wij daar moeten wegblijven. Ik meen dat wij daar aanwezig moeten zijn. Het gaat hier om het voluit valoriseren van de industriële en wetenschappelijke kennis van onze universiteiten.
Wat de procedure betreft, minister Reynders en ikzelf hebben de International Seabed Authority een brief gestuurd waarin wij het project steunen. In de brief wordt dat sponsorship genoemd, wat in het Nederlands steun betekent. Gaat het om een certificat de parrainage? Neen! U haalt de termen door elkaar. Het is uw goed recht hier wat verwarring te zaaien. Wij hebben in onze brief gezegd dat wij het project steunen, maar ook dat er nog een wettelijk kader moest worden gecreëerd en dat wij dit aan het Parlement zouden voorleggen.
Translated text
The terms exploitation and exploration should not be confused. I have said this clearly in the committee. Exploration is possible, exploitation is not. For me it does not matter. When one explores, it is with the intention of exploiting. In this we differ in opinion. I think this should be possible in the long term. You have a different opinion on this; I have no problem with it, but I have the opinion that if the conditions are met one should make exploitation possible.
I would like to emphasize that the whole process is that when a company explores and determines that exploitation is possible, it must give half of its concession to countries that do not have the ability to develop it itself. In other words, third-world countries or other countries that do not have the resources because exploration costs a lot of money, receive half of the concession from the industrially developed country that did the exploration. In this way, the International Seabed Authority seeks to distribute the raw materials there in a fair way between the different countries, and therefore not only between the industrialized countries.
France and Germany already have legislation on this subject. They have companies that are active. Belgium does not yet have such legislation. Unlike the other two speakers, I do not agree that we should stay away from it. I think we should be present there. It is about fully valorizing the industrial and scientific knowledge of our universities.
Regarding the procedure, Minister Reynders and I have sent a letter to the International Seabed Authority in which we support the project. In the letter it is called sponsorship, which in Dutch means support. Is it a certificate of parrainage? No to! You confuse the terms. It is your right to sow some confusion here. We said in our letter that we support the project, but also that another legal framework needed to be created and that we would submit it to Parliament.
#34
Official text
Dat heeft ook tot gevolg dat het contract van G-Tec met ISA niet uitvoerbaar is, in tegenstelling tot de contracten die Duitse en Franse bedrijven hebben. Dat weet de International Seabed Authority goed. Er werd een overeenkomst gegeven onder voorbehoud. De eerste voorwaarde is dat de wetgever een kader creëert en de tweede voorwaarde is dat er een parrainage gebeurt. De vraag om duidelijk te maken of de Belgische regering dat project wou steunen, was een vraag van de International Seabed Authority om het dossier ook te bekijken. Wij hebben bij de aanvraag gezegd dat wij het in principe steunen. Dat heet sponsorship, niet parrainage of borg in het Nederlands. Er moest echter nog een wet goedgekeurd worden en die wet ligt nu voor. Op basis van die wet kan een aanvraag ingediend worden. Pas als wij daarop de borgstelling geven, kan dat contract uitgevoerd worden. Er is dus geen enkele reden om de behandeling te schorsen. Die duidelijke situatie is bekend bij zowel de International Seabed Authority als bij het bedrijf.
In de commissievergadering heb ik die situatie trouwens al uitgelegd. Hier mogen nog zoveel politieke spelletjes gespeeld worden als men wil, maar men gaat mij niets aanwrijven. In de commissie heb ik letterlijk gezegd dat er een brief geschreven was. Ook het aspect van sponsorship heb ik letterlijk aangehaald en ik heb eveneens letterlijk gezegd dat er nog een wet moest worden goedgekeurd en dat is identiek aan wat ik hier vandaag zeg. Er is niets fout aan heel dat dossier.
Translated text
This also means that G-Tec’s contract with ISA is not enforceable, unlike the contracts that German and French companies have. This is well known by the International Seabed Authority. An agreement was made with reservations. The first condition is that the legislator creates a framework and the second condition is that a parrainage takes place. The question to clarify whether the Belgian government wanted to support that project was a request from the International Seabed Authority to review the file as well. We said in the application that we support it in principle. This is called sponsorship, not sponsorship or borg in Dutch. However, another law had to be passed and that law is now in place. Based on this law, an application may be submitted. Only if we give the guarantee, can that contract be executed. There is no reason to suspend treatment. This clear situation is known to both the International Seabed Authority and the company.
At the committee meeting, I have already explained this situation. There can be played as many political games as you want, but you will not touch me. In the committee I literally said that there was a letter written. I also literally cited the aspect of sponsorship and I also literally said that another law needs to be passed and that is identical to what I say here today. There is nothing wrong with this whole file.
#35
Official text
Monsieur le président, je réponds d'abord sur cette question de termes. Certificat ou pas certificat? Nous avions visité le site internet de l'ISA et constaté qu'il y était mentionné "sponsored by Belgium". En commission, vous avez dit que vous aviez soutenu.
Mais après, nous avons pris connaissance de ce document émanant de l'Autorité internationale des fonds marins: Rapport et recommandations de la Commission juridique et technique au Conseil de l'Autorité internationale des fonds marins concernant une demande d'approbation d'un plan de travail relatif à l'exploration de nodules polymétalliques présentée par G-Tec Sea Mineral Resources NV.
Il y est bien mentionné que le premier certificat de patronage délivré par le vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord, M. Johan Vande Lanotte, est daté du 8 mai 2012. Je lis cela et je considère que vous n'avez pas dit cela en commission! Vous avez prétendu qu'il s'agissait d'une simple lettre de soutien. J'ai déjà entendu cela. Mais alors pourquoi parle-t-on ici d'un premier certificat de patronage? Plus loin est mentionné un deuxième certificat de patronage, signé par vous et M. Reynders.
Qui dit juste? Je dispose d'un document officiel selon lequel, dans ces certificats de patronage, la Belgique est responsable des activités du demandeur, que la demande est appuyée sans réserve. L'État patronant déclare qu'il travaille à l'élaboration d'une législation pour assumer ses responsabilités – ce qui est vrai. Mais vous avez déjà délivré le certificat. Et cela, c'est très choquant!
Translated text
First, I would like to answer this question of terms. Certificate or not certificate? We had visited the ISA website and found that it was mentioned "sponsored by Belgium". In the committee, you said you supported.
But then, we became aware of this document from the International Seafloor Authority: Report and Recommendations of the Legal and Technical Commission to the Council of the International Seafloor Authority regarding an application for approval of a work plan for the exploration of polymetal nodes submitted by G-Tec Sea Mineral Resources NV.
It is well mentioned that the first certificate of patronage issued by the Deputy Prime Minister and Minister of Economy, Consumers and the North Sea, Mr. Johan Vande Lanotte, is dated 8 May 2012. I read this and I consider that you did not say this in the commission! You claimed that this was a simple letter of support. I have heard this before. But then why is it talking here about a first patronage certificate? The following is a second certificate of patronage, signed by you and Mr. and Reynders.
Who says right? I have an official document according to which, in these certificates of patronage, Belgium is responsible for the activities of the applicant, that the application is supported without reservation. The employer state declares that it is working on drawing up legislation to assume its responsibilities – which is true. You have already issued the certificate. And that is very shocking!
#36
Official text
Madame, si nous sommes en train de travailler sur une législation, comment pourrions-nous délivrer un certificat de patronage déjà exécutif?
Translated text
Madam, if we are working on a legislation, how can we issue a already executive patronage certificate?
#37
Official text
Pourquoi l'écrivent-ils?
Translated text
Why are they writing it?
#38
Official text
Ils peuvent écrire ce qu'ils veulent, je sais ce que je signe!
Translated text
They can write what they want, I know what I sign.
#39
Official text
Vous mettez en doute un document officiel!
Translated text
You are questioning an official document.
#40
Official text
J'ai écrit une lettre concernant le sponsoring.
Si les choses sont comme vous le dites, pourquoi le contrat n'est-il pas exécutif?
Translated text
I wrote a letter about sponsorship.
If things are as you say, why is the contract not executable?
#41
Official text
Je n'ai vu nulle part que le contrat n'était pas exécutif. C'est vous qui le dites!
Translated text
I did not see anywhere that the contract was not enforceable. It is you who say it!
#42
Official text
Vous êtes en train de jouer avec les mots!
Translated text
You are playing with words!
#43
Official text
Je maintiens que nous disposons d'un document qui contredit vos propos.
En fait, vous nous faites approuver un fait accompli. C'est choquant et c'est la raison pour laquelle nous ne participerons pas à ce genre de choses.
Translated text
We have a document that contradicts your statements.
In fact, you make us approve of an accomplished fact. It’s shocking and that’s why we’re not going to participate in such things.
#44
Official text
Ce n'est pas vrai, ce n'est pas un fait accompli. L'entreprise doit demander un certificat de patronage qui sera délivré, après examen de la demande. Je ne peux signer un certificat de patronage en l'absence de loi. Avec M. Reynders, j'ai envoyé une lettre de sponsoring. Comme je l'ai dit en commission, il n'y a pas d'autre explication.
Translated text
This is not true, it is not an accomplished fact. The company must apply for a certificate of patronage that will be issued, after consideration of the application. I cannot sign a certificate of patronage in the absence of a law. With M . Reynders, I sent you a letter of sponsorship. As I said before, there is no other explanation.
#45
Official text
Mijnheer de voorzitter, een wijs man met behoorlijk wat politieke ervaring heeft mij ooit verteld dat er iets aan de hand is, als Johan Vande Lanotte een Parlementslid onderbreekt.
Translated text
Mr. Speaker, a wise man with considerable political experience once told me that something is going on when Johan Vande Lanotte interrupts a member of Parliament.
#46
Official text
(…)
Translated text
The (...)
#47
Official text
Als er trucjes worden gebruikt en politieke spelletjes worden gespeeld, dan is er al helemaal iets aan de hand.
Translated text
If tricks are used and political games are played, then there is already something going on.
#48
Official text
(…) U hebt de kans om in de commissie een en ander te vragen, maar daar bent u niet! U zou daar een antwoord kunnen krijgen. (…) In de commissie onthoudt men zich en hier stemt men tegen.
Translated text
You have the opportunity to ask questions in the committee, but you are not there! You could get an answer there. In the committee, one abstains and one votes against.
#49
Official text
En commission on s’abstient et ensuite on est contre, parce que la presse est absente.
Translated text
In the committee one abstains and then one is against, because the press is absent.
#50
Official text
Die wijze man zei ook dat als u persoonlijk wordt, er zeker iets aan de hand is.
Ik wil gerust en met graagte de aanwezigheden van onze fractie en van mijzelf met die van andere fracties vergelijken. Wij hebben ons in de commissie inderdaad onthouden, want de informatie die er ons vandaag toe aanzette om die vragen te stellen, heeft ons pas nadien bereikt.
Ik heb nog enkele elementen van repliek.
Mijnheer de vicepremier, u was duidelijk. U zei dat de exploitatie de uiteindelijke bedoeling is. U erkent ook het meningsverschil dat er tussen uw en onze fractie heerst: u bent een sociaaldemocraat, wij zijn ecologisten. Wij hebben daarover duidelijk een andere visie, waarvan akte. Wat wij wel delen, of wij nu ecologist of sociaaldemocraat, Parlementslid of vicepremier zijn, is de democratische gedachte en een gedachte van ethiek, transparantie en openheid, maar daaraan schort er echt wel iets.
U zei zelf terecht dat de Internationale Zeebodemautoriteit in dit dossier de lijnen moet uitzetten en uitzet. U hechtte in uw repliek heel veel belang aan die autoriteit.
Translated text
That wise man also said that when you become personal, there is definitely something going on.
I would like to calmly and with pleasure compare the presence of our group and myself with that of other groups. Indeed, we abstained in the committee, because the information that prompted us to ask these questions today reached us only afterwards.
I have a few elements of replication.
Mr. Deputy Prime Minister, you were clear. You said that exploitation is the ultimate purpose. You also acknowledge the disagreement between you and our group: you are a social democrat, we are ecologists. We clearly have a different view on this, of which act. What we share, whether we are an ecologist or a social-democrat, a member of Parliament or a deputy prime minister, is the democratic thought and a thought of ethics, transparency and openness, but it really lacks something.
You said rightly that the International Seabed Authority in this file should extend the lines and extend them. In your response, you attached great importance to that authority.
#51
Official text
(…)
Translated text
The [...]
#52
Official text
U hecht veel belang aan die instelling. U zei duidelijk dat het geen instelling van voddenventen en prullenvrouwen is, maar een belangrijke instelling.
Translated text
You attach great importance to this institution. You said clearly that it is not an institution of voddenvents and rubbish women, but an important institution.
#53
Official text
Dan zou u het toch ook met mij eens moeten zijn dat de documenten die deze instellingen op hun sites zetten, die ze ter beschikking stellen van Parlementsleden zoals wij die proberen onze job te doen, hetzij in plenaire vergadering, hetzij in commissie, hetzij in de krant, relevant zijn.
U hebt nog altijd geen antwoord gegeven. U zegt dat wij met de woorden spelen, terwijl dat absoluut niet waar is. Wij maken heel duidelijk een onderscheid tussen sponsoring, ondersteuning en het schrijven van brieven — dat doet u en dat erkent u ook — en un certificat de patronage. Collega Snoy heeft het al duidelijk gezegd, maar u geeft daar geen antwoord op. Op de documenten van de Internationale Zeebodemautoriteit, die u zelf inschat als een belangrijke instelling, staat zwart op wit het volgende.
Translated text
Then you should also agree with me that the documents that these institutions put on their websites, which they make available to members of Parliament like us who are trying to do our job, either in the plenary session, in the committee, or in the newspaper, are relevant.
You have still not answered. You say we play with the words, while that is absolutely not true. We make a very clear distinction between sponsorship, support and writing letters — you do and you acknowledge that too — and un certificat de patronage. Colleague Snoy has already stated this clearly, but you do not respond to it. In the documents of the International Seabed Authority, which you consider to be an important institution, the following is written in black on white.
#54
Official text
"Le premier certificat de patronage délivré par le vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord, M. Johan Vande Lanotte est daté du 8 mai 2012. Le deuxième certificat de patronage est daté du 21 juin 2012".
Translated text
"The first certificate of patronage issued by the Deputy Prime Minister and Minister of Economy, Consumers and the North Sea, Mr. Johan Vande Lanotte was born on May 8, 2012. The second certificate of patronage is dated 21 June 2012.
#55
Official text
Het werd zowel door u als door minister Reynders ondertekend. Dat zijn de documenten. Ik zal ze u geven.
Translated text
It was signed by both you and Minister Reynders. These are the documents. I will give them to you.
#56
Official text
(…).
Translated text
( ... ... )
#57
Official text
Er staat toch heel duidelijk “certificat de patronage” en niet “sponsoring”. De Internationale Zeebodem Autoriteit stelt dat heel duidelijk.
Translated text
There is clearly “certificate the patronage” and not “sponsoring”. The International Seabed Authority makes this very clear.
#58
Official text
U weet ook dat in de tekst ook staat dat nog een wet moest worden goedgekeurd.
Translated text
You also know that the text also states that another law had to be passed.
#59
Official text
Nu verandert u het geweer van schouder. Daarnet zei u dat geen haar op uw Oostends hoofd eraan denkt om een certificaat af te leveren als er nog geen wet is goedgekeurd en dat u alleen een ondersteuningsbrief hebt geschreven. Dat is wat u daarnet zei. Nu hebt u een document in handen, waarop zwart op wit staat dat u twee keer een certificat de patronage hebt afgeleverd.
Er zijn twee mogelijkheden: ofwel erkent u dat u daarnet creatief bent omgesprongen met de waarheid, ofwel deelt u de verontwaardiging van onze fractie en haalt u het punt van de agenda, omdat het niet kan dat over dat punt een misverstand bestaat.
Translated text
Now you change the gun of shoulder. You just said that no hair on your Oostend’s head thinks of delivering a certificate if no law has yet been passed and that you’ve just written a support letter. That’s what you just said. Now you have a document in your hands, on which it is stated black on white that you have delivered a certificate of patronage twice.
There are two possibilities: either you acknowledge that you have just jumped creatively into the truth, or you share the outrage of our group and take the point out of the agenda, because there can be no misunderstanding on that point.
#60
Official text
Mijnheer Calvo, wil u de tekst alstublieft eens goed lezen? U speelt met woorden.
Wij hebben een brief geschreven waarin wij het steunen. Het woordje “sponsoring” staat in de brief. Wij hebben tegelijk gesteld dat wij aan het Parlement een wet zullen voorleggen.
Hier staat inderdaad dat zij het als een certificat de patronage beschouwen, wat niet hetzelfde is als wat wij straks zullen moeten afleveren. In onze wet staat niet het woord “certificat de patronage”, maar “borg”, wat nog iets anders is.
Translated text
Mr. Calvo, would you like to read the text well? You play with words.
We have written a letter in which we support it. The word “sponsoring” is in the letter. At the same time, we have stated that we will submit a law to Parliament.
Indeed, here it is stated that they regard it as a certificate the patronage, which is not the same as what we will have to deliver later. In our law, the word is not “certificat de patronage”, but “borg”, which is something else.
#61
Official text
Wij hebben de tekst ingediend. Zij zeggen zelf: “Il a été signé”. Over het certificat de patronage zeggen zij zelfs het volgende: "La Belgique est responsable des activités du demandeur, conformément à (…). L'État patronant déclare qu'il travaille à l'élaboration d'une législation pour assumer ses responsabilités en cette qualité".
Translated text
We have an ingediend text. They say themselves: “It has been signed.” Over het certificat de patronage zeggen zij zelfs het volgende: "Belgium is responsible for the activities of the applicant, in accordance with (...). The employing State declares that it is working on the development of legislation to assume its responsibilities in this capacity.”
#62
Official text
Ze zeggen dus zelf dat de wet eerst moet worden uitgevoerd want anders komt men niet tot die verantwoordelijkheden. Dat is ook de reden waarom het contract niet uitvoerbaar was.
Ik zie het probleem nog altijd niet in; u ziet dat wel. Des te beter dat er een verschil bestaat want dat is veeleer geruststellend.
Translated text
So they themselves say that the law must first be enforced because otherwise one does not come to those responsibilities. This is also why the contract was not enforceable.
I still don’t see the problem; you see it. The better it is that there is a difference because that is rather reassuring.
#63
Official text
Het helpt dat Parlementsleden in de commissie, in de plenaire vergadering of in de krant — het in de media brengen, helpt soms om zaken op de agenda te plaatsen — hun werk doen. Wij zijn nu immers toch al een stapje dichter bij de waarheid rond de deal die daar werd gesloten.
Daarnet zei u dat er enkel sprake was van sponsorship en dat u een brief hebt geschreven. Ondertussen erkent u, met de papieren van de Internationale Zeebodemautoriteit, dat er inderdaad een certificaat werd afgeleverd.
Translated text
It helps Parliamentarians in the committee, in the plenary session or in the newspaper — publishing it in the media, sometimes helps to put matters on the agenda — do their work. After all, we are now one step closer to the truth about the deal that was concluded there.
You just said that there was only sponsorship and that you wrote a letter. In the meantime, you acknowledge, with the documents of the International Seabed Authority, that a certificate has indeed been delivered.
#64
Official text
(…)
Translated text
The [...]
#65
Official text
Monsieur le ministre, laissez M. Calvo terminer, s'il vous plaît!
Translated text
Please leave Mr. Calvo finish, please!
#66
Official text
Monsieur le président, M. Calvo met dans ma bouche des mots que je n'ai pas prononcés. Et il ajoute, en outre, que j'ai accepté ou que j'ai avoué. Non.
Translated text
Mr. the President, M. Calvo with dance ma bouche des mots que tu n'ai pas prononcés. And it adds, and outre, that I’ve accepted or that I’ve confessed. and no.
#67
Official text
Ik heb gezegd dat het om een brief gaat met sponsorship. Leg uw woorden niet in mijn mond. Ieder zijn idee, men hoeft niet met elkaar akkoord te gaan. Echter, zeggen wat ik gezegd zou hebben, daar heb ik geen boodschap aan. Ik heb dat niet kunnen tekenen of zou het niet kunnen tekenen als er geen wet is die me dat toelaat, zo simpel is het. U uit continu insinuaties en daar bent u goed in.
Translated text
I said it was a letter of sponsorship. Do not put your words in my mouth. Everyone has their own opinion, there is no need to agree. However, to say what I would have said, I have no message to that. I couldn’t sign it, or I ⁇ ’t sign it if there wasn’t a law that allows me to do that, so simple it is. You’re out of constant insinuations and you’re good at that.
#68
Official text
Monsieur Calvo, veuillez terminer: le temps accordé pour les répliques est de 5 minutes. Vous avez déjà dépassé ce temps.
Translated text
Mr. Calvo, please conclude: the time allocated for the replies is 5 minutes. You have already exceeded that time.
#69
Official text
Mijnheer de vicepremier, ik heb absoluut niet de ambitie om uw woordvoerder te zijn of om uw uiteenzettingen te hertalen. Ik citeer enkel en alleen uit documenten van de Internationale Zeebodemautoriteit.
Ondanks de verwarring die er in verband met het dossier heerst, bent u niet geneigd om het te verdagen. Wij zullen straks dan ook met veel plezier tegen onderhavig wetsontwerp stemmen.
Mijnheer de voorzitter, aangezien de vicepremier verwijst naar diverse brieven, wil ik voorstellen dat hij de brieven van mei 2013 aan het Parlement bezorgt. Dan kunnen wij post factum – want dat is blijkbaar het lot dat de parlementsleden in dit land te wachten staat – de ultieme beoordeling maken.
Mijnheer de minister, u zegt dat er niets mis is met het dossier. De mening van mijn fractie is dat er niets juist is aan het wetsontwerp. Wij zullen daarom met veel plezier tegenstemmen.
Translated text
Mr. Deputy Prime Minister, I have absolutely no ambition to be your spokesman or to repeat your presentations. I quote only from documents of the International Seabed Authority.
Despite the confusion that prevails in connection with the file, you are not inclined to challenge it. We will be happy to vote against this bill.
Mr. Speaker, since the Deputy Prime Minister refers to several letters, I would like to propose that he forward the letters of May 2013 to Parliament. Then we can make the ultimate judgment post factum – because that is apparently the fate that the MPs in this country are waiting for – the ultimate judgment.
Mr. Minister, you say there is nothing wrong with the file. My group’s opinion is that there is nothing wrong with the bill. We will therefore vote against with great pleasure.
#70
Official text
Madame Gerkens, souhaitez-vous encore prendre la parole?
Translated text
Do you want to speak again, Ms. Gerkens?
#71
Official text
Oui, monsieur le président, sauf (…)
Translated text
Yes, Mr. President, except for [...]
#72
Official text
Normalement, ceux qui sont intervenus ont droit à cinq minutes. Vous demandez à intervenir. Je vous l'accorde et ensuite, je clos la discussion.
Translated text
Normally, those who have spoken have 5 minutes. You are asking to intervene. I agree, and then I close the discussion.
#73
Official text
Monsieur le président, je voulais ajouter quelques précisions aux propos de mes collègues.
Monsieur le ministre, si notre collègue s'est abstenu en commission, c'est parce que le texte y a été travaillé immédiatement après avoir été soumis et voté tout aussi rapidement. J'ignore qui a lu ce projet avant ou pendant que nous étions en commission. Dans pareil cas, il est judicieux de s'abstenir avant d'examiner et de se renseigner.
Ce qui est perturbant, monsieur Vande Lanotte, c'est que, même si les termes des courriers ne sont pas identiques, il serait intéressant que vous nous en communiquiez les copies, de manière à le vérifier. Et même s'ils le sont, reconnaissons qu'en la matière, nous travaillons à l'envers! On dit soutenir un projet d'exploration, tout en sachant que ces entreprises visent de futures exploitations! On soutient et on encadrera par la suite! Comment voulez-vous, après avoir élaboré une loi, ne pas continuer à soutenir le projet pour lequel vous avez donné votre approbation?
Nous sommes effectivement occupés à régulariser une situation, où la volonté est de soutenir des entreprises dans leur projet économique Et nous ne voyons aucun inconvénient à ce que des sociétés travaillent, développent des activités. On a cité G-Tec, mais il y a aussi DEME, grande société de dragage, car cette dernière est aussi constamment assise autour de la table dans ces discussions. On lui souhaite tout le succès qui soit, mais il est manifeste que tout est organisé pour que ces entreprises puissent développer des activités.
À aucun moment, tant les faits que les prévisions formulées ne font montre d'une réelle préoccupation quant aux incidences sur l'environnement des fonds marins et d'une obligation pour les préserver et les respecter. Et on sait que ce n'est pas possible pour le moment. Et on sait que cette instance internationale manque de moyens d'investigation.
Translated text
I would like to make a few clarifications to my colleagues.
Mr. Minister, if our colleague abstained in the committee, it is because the text was worked on there immediately after being submitted and voted just as quickly. I don’t know who read this before or while we were in the committee. In such cases, it is wise to refrain before examining and inquiring.
What is disturbing, Mr. Vande Lanotte, is that even if the terms of the emails are not the same, it would be interesting that you provide us with copies, so that we can verify it. And even if they are, let’s admit that in this matter, we are working in the opposite direction! It is said to support an exploration project, while knowing that these companies aim for future farms! We support and we will follow. How do you want, after drawing up a law, not to continue to support the project for which you have given your approval?
We are actually busy normalizing a situation, where the will is to support ⁇ in their economic project, and we do not see any disadvantage that companies are working, developing business. We mentioned G-Tec, but there is also DEME, a large dragging company, as the latter is also constantly sitting around the table in these discussions. We wish him all the success, but it is obvious that everything is organized so that these companies can develop ⁇ .
Neither the facts nor the predictions show at any time a real concern about the environmental impacts of the seafloor and an obligation to preserve and respect them. And we know that is not possible at the moment. And we know that this international body lacks means of investigation.
#74
Official text
Nous ne pouvons pas accepter que vous trouviez normal et intéressant que les validations par les instances belges ne soient que des validations administratives parce que les validations scientifiques sont du ressort de la scène internationale: les instances internationales n'ont pas les moyens de réaliser des validations scientifiques; vous le savez parfaitement.
Monsieur le ministre, nous travaillons à l'envers et nous ouvrons peut-être la porte à la dégradation profonde de ces fonds marins, que nous savons fragiles; nous en mesurons très peu l'incidence potentielle.
Je suis prête à parier que, dans quatre ou cinq ans, des parlementaires déposeront une résolution pour lutter au niveau international pour la préservation des fonds marins à l'égard de la spéculation et de leur exploitation purement économique. Aujourd'hui, nous sommes en train de l'autoriser et de l'organiser au nom de la Belgique.
Translated text
We cannot accept that you find it normal and interesting that the validations by the Belgian authorities are merely administrative validations because scientific validations are within the competence of the international stage: the international authorities do not have the means to carry out scientific validations; you know this very well.
Mr. Minister, we are working in reverse and maybe we are opening the door to the deep degradation of these seafloors, which we know are fragile; we measure very little of their potential impact.
I am ready to bet that in four or five years, parliamentarians will submit a resolution to fight at the international level for the preservation of the seafloor from speculation and their purely economic exploitation. Today, we are authorizing it and organizing it on behalf of Belgium.
#75
Official text
M. Joseph George, rapporteur, renvoie à son rapport écrit.
Translated text
by Mr. Joseph George, the rapporteur, refers to his written report.
#76
Official text
Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, mijnheer de staatssecretaris, collega’s, het voorliggend wetsontwerp is al uitvoerig besproken in de commissie. Het wetsontwerp zorgt ervoor dat het mandaat van de algemeen directeur, wiens mandaat vervalt op 31 december en wettelijk niet meer kon worden verlengd, toch in aanmerking komt voor verlenging. Daarmee wenst de regering de beheersstructuur ook gelijk te schakelen met de andere federale instellingen, bijvoorbeeld de Muntschouwburg, wat wij positief vinden. Wij willen er uiteraard over waken dat de voorgenomen open procedures, zoals aangekondigd, ook goed opgevolgd worden.
Tegelijkertijd wordt naast de algemeen directeur ook in een mandaatfunctie voor financieel directeur voorzien. Tot nu toe werd de financieel directeur benoemd door de raad van bestuur op voordracht van de algemeen directeur. Ook de opwaardering van die financiële controle is positief. Wel vragen wij ons af waarom die nu pas doorgevoerd wordt. Immers, sinds 1999 is het Paleis voor Schone Kunsten een naamloze vennootschap. Waar wij wel voor willen waarschuwen, is de politieke beïnvloeding die, door een tweede mandaatfunctie open te stellen, toch opnieuw vergroot wordt.
Bij de stemming over dit wetsontwerp zullen wij ons, ondanks de positieve elementen, toch onthouden, omdat er enkele blijvende onduidelijkheden zijn, die ik hier graag opsom. De vragen die we ook al in de commissie hebben aangehaald, blijven ook hier overeind.
Met twee mandaatfuncties naast elkaar, namelijk de algemeen directeur, die zich bezighoudt met het artistieke, en de financieel directeur, die zich meer met het financiële bezighoudt, kunnen er wel wat discussies ontstaan. Hoe voorkomen wij die discussies? Hoe voorkomen wij ook dat die discussies meegenomen worden naar de raad van bestuur, zonder te zorgen voor politisering of, erger nog, een verlamming van de instelling?
Translated text
Mr. President, Mrs. Minister, Mr. Secretary of State, colleagues, the present bill has already been extensively discussed in the committee. The draft law ensures that the mandate of the Director-General, whose term of office expires on 31 December and cannot be legally renewed, is still eligible for renewal. With this, the government also wants to balance the management structure with the other federal institutions, for example the Muntschouwburg, which we find positive. We naturally want to ensure that the planned open procedures, as announced, are also properly followed.
At the same time, in addition to the general director, a mandate position for the financial director is also provided. Until now, the Financial Director was appointed by the Board of Directors on the proposal of the Director-General. The upgrading of this financial control is also positive. We wonder why it is only implemented now. After all, since 1999, the Palace for Fine Arts has been a non-profit company. What we would like to warn about is the political influence that, by opening a second mandate, is yet to be reinforced.
During the vote on this draft law, despite the positive elements, we will still abstain, because there are some persistent uncertainties, which I would like to summarize here. The questions that we have already cited in the committee remain standing here too.
With two mandate functions side by side, namely the general director, who deals with the artistic, and the financial director, who deals more with the financial, some discussions can arise. How do we avoid these discussions? How do we prevent those discussions from being taken to the board of directors without providing for politicization or, worse yet, a paralysis of the institution?
#77
Official text
Er is ook geen duidelijkheid over die huidige functie van financieel directeur. Blijft deze functie bestaan onder de mandaatfunctie van financieel directeur? Is dit een uitdovende functie? Wordt die functie opgedoekt? Daarop is geen antwoord gekomen in de commissie.
Wat gebeurt er als de huidige financieel directeur niet deelneemt of niet slaagt voor de examens die worden opengesteld voor de mandaatfunctie?
Zal de verloning van de financieel directeur, nu het om een mandaatfunctie gaat, veranderen? Zo neen, dan is er een verschil tussen de verloning van algemeen directeur en die van financieel directeur, terwijl het in beide gevallen gaat om een mandaatfunctie op hetzelfde niveau. Indien er wel een verhoging van de verloning van de functie van financieel directeur is, wordt dit wel gelijkgeschakeld tussen de mandaatfuncties maar dan moet ik terugkomen op mijn vraag wat er gebeurt met de functie van financieel directeur zoals die nu is.
Een laatste vraag waarop wij geen antwoord hebben gekregen is de vraag naar het taalevenwicht. Er is een wettelijk taalevenwicht voor het directiecomité bepaald. Ook de voorzitter en de algemeen directeur moeten van taalrol verschillen. Er is echter niet vastgelegd dat de twee aan te stellen mandaatfuncties van taalrol moeten verschillen.
Mijnheer de minister, zult u garanderen dat beide functies in dezelfde taalrol of net niet in dezelfde taalrol terechtkomen? Blijft de keuze van de beste kandidaat primeren? Wat met de taalrol van de niet-mandataire directieleden, als beiden met mandaat van taalrol wisselen?
Er zijn dus een aantal vragen niet beantwoord, waardoor wij ons uit voorzorg bij de stemming van dit wetsontwerp zullen onthouden.
Translated text
There is also no clarity about the current role of financial director. Does this function continue to exist under the mandate of the financial director? Is this an exhaustive function? Will this function be removed? There was no response in the committee.
What happens if the current Chief Financial Officer does not attend or fails to pass the exams that are opened for the mandate position?
Will the remuneration of the financial director change when it comes to a mandate position? If no, then there is a difference between the remuneration of the general director and the remuneration of the financial director, while in both cases it is a mandate position at the same level. If there is an increase in the remuneration of the position of financial director, this is equalized between the mandate functions but then I have to return to my question what happens with the position of financial director as it is now.
One last question to which we have not been answered is the question of language balance. A legal language balance has been established for the Management Committee. The chairman and the general director must also differ in language roles. However, there is no provision that the two mandate functions of language role to be appointed must be different.
Mr. Minister, will you guarantee that both functions in the same language role or just not in the same language role? Will the choice of the best candidate continue to prevail? What about the language role of the non-mandatory directors, if they both exchange language roles with a mandate?
Therefore, a number of questions have not been answered, so we will abstain from voting on this bill for caution.
#78
Official text
Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, pendant les travaux en commission, nous avons posé un certain nombre de questions sans jamais obtenir de réponse. C'est notamment pour cette raison que j'interviens, aujourd'hui, en séance plénière.
Madame la ministre, vous connaissez notre attachement à ces institutions culturelles de qualité situées à Bruxelles et qui restent de la compétence du pouvoir fédéral, ce qui est particulièrement important.
Le projet qui nous a été soumis permet effectivement le renouvellement sans limite du directeur général alors que, pour le moment, ce dernier ne peut remplir, au maximum, que deux mandats de six ans. Ce point nous préoccupe. En effet, ce genre de direction nécessite de la créativité, de savoir sans cesse ouvrir des portes, de pouvoir innover. Comme c'est le cas dans la plupart des institutions culturelles à travers le monde, une rotation est donc nécessaire afin que la programmation et la direction artistique des grosses institutions culturelles puissent être assurées par de nouvelles personnes. Je ne comprends donc pas la volonté qui sous-tend le projet à l'examen. Si derrière cela se cache la volonté de vouloir garder en place une personne déterminée, il faut savoir que la modification de la loi implique une généralisation du nouveau dispositif.
Cela dit, il est question de la désignation d'un directeur financier. Cela peut effectivement être une bonne chose d'adjoindre au directeur général une personne chargée de la gestion à court et à long terme, chargée d'accompagner la programmation et d'essayer de gérer au mieux les budgets disponibles ainsi que la manière d'autofinancer plus et mieux ces institutions. Cependant, il faut bien reconnaître que ce projet de loi est particulièrement maigre en termes de descriptif de la fonction, de combinaisons et d'interactions qui existeraient entre le directeur général chargé de la programmation et de la dimension artistique et ce directeur financier.
Par ailleurs, la gestion journalière devrait rester de la compétence du directeur général. Nous vous avons interrogée en commission à ce sujet en vous demandant notamment de nous donner un descriptif des fonctions.
Comment s'organisent les interactions entre ces deux directions? Comment agir pour que la programmation conserve une autonomie suffisante pour répondre aux objectifs culturels de cette institution? Quels dispositifs seront-ils mis en place pour éviter les conflits systématiques? Comment éviter que les interventions in fine du conseil d'administration ne se règlent sur base d'appréciations non balisées?
À toutes ces questions, nous n'avons pas eu de réponse. La seule réaction obtenue est la volonté de réaliser la même chose au Palais des Beaux-Arts qu'à la Monnaie. C'est un peu court. Si c'est comme à la Monnaie, il serait possible de nous répondre sur l'organisation, sur les responsabilités de chacun, sur le comment et avec qui.
Madame la ministre, j'aimerais que cette plénière soit l'occasion de recevoir des réponses à ces quelques interrogations afin de pouvoir apprécier ce projet de loi à sa juste valeur.
Translated text
Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker. This is why I am speaking in the plenary session.
Mr. Minister, you know our commitment to these quality cultural institutions located in Brussels and which remain within the competence of the federal power, which is ⁇ important.
The project that has been submitted to us effectively enables the unlimited renewal of the Director-General while, for now, the latter can only fulfill, at the maximum, two six-year terms. This point concerns us. Indeed, this kind of leadership requires creativity, to know how to open doors, to be able to innovate. As is the case in most cultural institutions around the world, a rotation is therefore necessary so that the programming and artistic direction of large cultural institutions can be provided by new people. Therefore, I do not understand the intention underlying the project to be examined. If behind this is the desire to want to keep a certain person in place, it should be known that the change of the law implies a generalization of the new device.
That said, there is a question of the appointment of a financial director. It can actually be a good thing to join the CEO with a person in charge of short and long-term management, responsible for accompanying the programming and trying to manage the available budgets as well as how to self-finance more and better these institutions. However, it must be acknowledged that this bill is ⁇ thin in terms of the description of the function, combinations and interactions that would exist between the Director-General in charge of programming and the artistic dimension and this Financial Director.
Moreover, daily management should remain within the competence of the Director-General. We asked you in the committee on this subject, in particular asking you to give us a description of the functions.
How are the interactions between these two directions organized? How can we ensure that programming retains sufficient autonomy to meet the cultural objectives of this institution? What arrangements will be put in place to avoid systematic conflicts? How can we avoid that the Board’s infinite interventions are settled on the basis of untagged assessments?
To all these questions, we did not get an answer. The only reaction obtained is the willingness to realize the same thing at the Palais des Beaux-Arts as at the Monnaie. It is a bit short. If it is like the Money, it would be possible to answer us about the organization, about the responsibilities of each, about how and with whom.
Mr. Minister, I would like this plenary session to be an opportunity to receive answers to these few questions so that we can appreciate this bill at its proper value.
#79
Official text
Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, collega’s, de Vlaams Belangfractie zal dit wetsontwerp niet goedkeuren.
Wij hebben enkele jaren geleden in dit Parlement over hetzelfde onderwerp een resolutie neergelegd waarin wij de regering opriepen over te gaan tot het allesomvattend in kaart brengen van alle federale wetenschappelijke en culturele instellingen, en dit zowel op het vlak van doelstellingen, activiteiten, bevoegdheden en personeelsstatistieken.
Daarnaast vroegen wij in die resolutie de regering initiatieven te nemen om zo spoedig mogelijk, en in overleg met de Gemeenschappen, te bepalen welke federale instellingen er volledig konden worden gedefederaliseerd. Wij vroegen de regering tevens initiatieven te nemen tot een algehele en definitieve overdracht van alle mogelijke bevoegdheden.
Ten slotte vroegen wij de regering voor de restinstellingen — instellingen die niet konden worden overgedragen — de noodzakelijke initiatieven te nemen om tot een evenredig bicommunautair beheer te komen, gebaseerd op de proportionaliteit van de bevolkingscijfers van Nederlandstaligen en Franstaligen. Met deze resolutie, mevrouw de minister, werd totaal geen rekening gehouden.
De strekking van onze resolutie ging natuurlijk niet in de richting van het versterken van het federale kader van wetenschappelijke en culturele instellingen, integendeel. Cultuur en bepaalde bevoegdheden van het wetenschapsbeleid werden jaren geleden al overgeheveld naar de Gemeenschappen. Dit proces moet wat ons betreft worden afgerond en beëindigd. Er moet een punt achter worden gezet met de finalisering van de overheveling van een aantal bevoegdheden.
Mevrouw de minister, verschillende commentatoren stelden in het recente verleden vast — ik bedoel een aantal jaren geleden — dat er een duidelijk verschil is tussen het beleid van de Gemeenschappen op het gebied van kunsten en erfgoed, en het beleid van de federale overheid betreffende culturele en wetenschappelijke instellingen die nog tot haar bevoegdheid behoren.
Translated text
Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker, Mr. Speaker
We submitted a resolution on the same subject in this Parliament several years ago, calling on the government to proceed with a comprehensive mapping of all federal scientific and cultural institutions, both in terms of objectives, activities, powers and personnel statistics.
Furthermore, in that resolution, we asked the government to take initiatives to determine, as soon as possible and in consultation with the Communities, which federal institutions could be fully de-federalized. We also asked the government to take initiatives for a total and definitive transfer of all possible powers.
Finally, we asked the government for the remaining institutions — institutions that could not be transferred — to take the necessary initiatives to ⁇ a proportionate bicommunal governance, based on the proportionality of the population numbers of Dutch- and French-speakers. This resolution, however, has not been taken into account.
The aim of our resolution, of course, was not to strengthen the federal framework of scientific and cultural institutions, on the contrary. Culture and certain powers of scientific policy have already been transferred to the Communities years ago. For us, this process must be completed and ended. A point should be laid back with the completion of the removal of a number of powers.
In the recent past, several commentators have noted — I mean a few years ago — that there is a clear distinction between the policies of the Communities in the field of arts and heritage and the policies of the federal government with regard to cultural and scientific institutions which are still within its competence.
#80
Official text
Bij de Gemeenschappen is volgens de commentatoren een dynamische activiteit ontstaan, onder andere de Raad voor Cultuur, waar personele en financiële middelen tegenover staan. Op federaal niveau is die dynamiek volgens de Raad voor Cultuur afwezig gebleven, wat onder meer te verklaren is door het feit dat de bevoegdheid voor Cultuur naar de Gemeenschappen werd overgeheveld, behalve een paar zogenaamde restbevoegdheden.
De federale overheid besteedt weinig aandacht aan de restbevoegdheden, wat bijna normaal kan worden genoemd en bijna niet anders kan; het gaat immers om restbevoegdheden. Dat bleek bijvoorbeeld al te duidelijk uit de lamentabele toestand waarin de Nationale Plantentuin van België, te Meise, zich jarenlang bevond.
Mevrouw de minister, ik kom tot de kern van de zaak.
Een aantal restinstellingen moest eigenlijk al heel lang aan de Gemeenschappen zijn overgedragen. De vele staatshervormingen hebben onze fractie — hopelijk niet alleen de onze — ondertussen geleerd dat sommige samenwerkingsakkoorden, bijvoorbeeld over het gezamenlijke beheer tussen de Gemeenschappen, behoort tot het pakket van compromissen. In de meeste gevallen worden zij ofwel niet nageleefd ofwel niet uitgevoerd, laat staan dat zij afdwingbaar zouden zijn.
Met andere woorden en ter afronding, mevrouw de minister, de Vlaams Belangfractie is het niet eens met de strekking van voorliggend wetsontwerp en kan zich niet vinden in de erin opgenomen federale poging om de structuur van een restinstelling, zoals het PSK, nog te versterken. Zij wenst, integendeel, over te gaan tot een volledige overdracht van de nog bestaande culturele instellingen, als voorbereiding natuurlijk op de totale splitsing van dit land.
Translated text
According to the commentators, a dynamic activity has emerged among the Communities, including the Council for Culture, where human and financial resources are opposed. At the federal level, this dynamic has been absent, according to the Council for Culture, which can be explained, among other things, by the fact that the competence for Culture was transferred to the Communities, except for a few so-called residual competences.
The federal government pays little attention to the residual powers, which can be called almost normal and almost not otherwise; after all, it is residual powers. This was evident, for example, from the deplorable condition in which the National Plant Garden of Belgium, in Meise, was for years.
Ladies and gentlemen, I come to the core of the matter.
In fact, a number of remaining institutions had to be transferred to the Communities for a very long time. In the meantime, the many state reforms have taught our group — hopefully not only ours — that some cooperation agreements, for example on the joint management between the Communities, belong to the package of compromises. In most cases, they are either non-compliant or not enforced, let alone enforceable.
In other words, and in conclusion, Mrs. Minister, the Flemish Interest Group disagrees with the scope of the present bill and cannot find itself in the federal attempt included therein to further strengthen the structure of a residual institution, such as the PSK. It desires, on the contrary, to proceed to a complete transfer of the still existing cultural institutions, in preparation of course for the total division of this country.
#81
Official text
Monsieur le président, chers collègues, d'abord, soyons très clairs: ce que je veux pour les institutions biculturelles, c'est qu'elles puissent être dirigées par une équipe compétente leur permettant de fonctionner de manière optimale malgré les difficultés budgétaires qu'elles connaissent.
Les trois institutions biculturelles que sont la Monnaie, l'Orchestre et les Beaux-Arts sont des institutions de très grande importance sur le plan culturel, qui permettent aussi un rayonnement pour la Belgique et Bruxelles. Elles sont assez extraordinaires.
En ce qui concerne les Beaux-Arts, nous disons qu'à l'occasion de l'ouverture du mandat de directeur général, nous n'allons pas d'emblée refuser au directeur général actuel, M. Dujardin, la possibilité de se présenter à cause de la loi actuelle. Nous levons cette restriction liée à deux mandats, mais rien ne dit que nous allons désigner M. Dujardin pour un troisième mandat.
Nous avons élaboré, avec le conseil d'administration, une procédure impliquant un jury international. Cela doit justement permettre d'aller rechercher la plus grande qualité pour faire vivre les Beaux-Arts. Cette institution connaît un succès extraordinaire avec plus d'un million de visiteurs par an. C'est une vitrine absolument sensationnelle pour notre pays.
Il faut donc le meilleur. Il y a un jury international. À la limite: que le ou la meilleure gagne. J'attends que le conseil d'administration puisse me proposer le ou les candidats aptes pour le poste.
Ensuite, j'ai effectivement vraiment voulu qu'il y ait un directeur financier aux Beaux-Arts. Je pense que c'est indispensable. J'ai un peu suivi avec le délégué au budget et le commissaire au gouvernement quelques difficultés que les Beaux-Arts ont dû affronter. Il n'est pas normal qu'une institution de cette taille, qui brasse autant de moyens, soutenue par le gouvernement et la Loterie Nationale, n'ait pas de responsable financier. Je l'ai voulu pour professionnaliser l'équipe.
Translated text
Mr. Speaker, dear colleagues, first, let us be very clear: what I want for bicultural institutions is that they can be led by a competent team that allows them to function optimally despite the budgetary difficulties they experience.
The three bicultural institutions, the Monnaie, the Orchestre and the Beaux-Arts, are institutions of very great cultural importance, which also allow a radiation for Belgium and Brussels. They are quite extraordinary.
With regard to the Fine Arts, we say that on the occasion of the opening of the term of Director-General, we will not immediately deny the current Director-General, Mr. Dujardin, the possibility of appearing because of the current law. We remove this restriction linked to two mandates, but nothing says that we will designate mr. Dujardin for a third term.
We have developed, together with the Board of Directors, a procedure involving an international jury. This should just allow to go looking for the highest quality to make live the Beaux-Arts. This institution is experiencing extraordinary success with more than one million visitors per year. This is an absolutely sensational showcase for our country.
We need the best. There is an international jury. At the limit: let the best or the best win. I am waiting for the Board of Directors to propose me the or the candidates suitable for the position.
Then I really wanted to have a financial director at the Beaux-Arts. I think that is indispensable. I followed a little with the budget delegate and the government commissioner some of the difficulties that the Beaux-Arts had to face. It is not normal that an institution of this size, which brings so many resources, supported by the government and the National Lottery, has no financial responsible. I wanted it to professionalize the team.
#82
Official text
Une indépendance sera de mise, un peu comme à la Monnaie, raison pour laquelle on y fait toujours référence. Á la Monnaie, le directeur de programmation et de production artistiques effectue le travail sous la responsabilité du directeur général. Par ailleurs, le directeur financier expose les possibilités budgétaires. De plus, il trouve aussi les dispositions en partenariat public/privé qui permettent à la Monnaie d'avoir des productions d'une grande qualité.
Ce doit être la même chose pour le Palais des Beaux-Arts. Il faut professionnaliser. Il n'est pas normal qu'une institution de cette taille n'ait pas un directeur financier. Á côté du directeur de programmation artistique, il y aura donc désormais un directeur financier.
Translated text
Independence will be put in place, somewhat like the Currency, which is why it is always referred to. At La Monnaie, the Director of Artistic Programming and Production performs the work under the responsibility of the Director General. In addition, the Finance Director explains the budgetary possibilities. In addition, it also finds the provisions in public/private partnership that allow the Coin to have high-quality productions.
The same goes for the Palace of Fine Arts. You have to be professionalized. It is not normal that an institution of this size does not have a financial director. Alongside the artistic programming director, there will now be a financial director.
#83
Official text
De taalpariteit in de raad van bestuur en in de personeelsbezetting wordt nageleefd. Wij zijn echter van mening dat competentie het enige criterium is dat ertoe doet.
Translated text
The language parity in the board of directors and in the employment of staff shall be respected. However, we believe that competence is the only criterion that matters.
#84
Official text
Madame Gerkens, je pense que j'ai répondu à toutes vos questions.
Translated text
Mrs. Gerkens, I think I have answered all of your questions.
#85
Official text
Ik heb gesproken over de taalpariteit, en over de verlenging van het mandaat van de directeur-generaal en van de financieel directeur.
Translated text
I spoke about language parity, and about the extension of the mandate of the Director-General and the Financial Director.
#86
Official text
(…)
Translated text
The [...]
#87
Official text
C'est le conseil d'administration qui s'en charge. Pour recruter un directeur général, un directeur financier et un directeur de programmation, le conseil d'administration définira des profils avec des fonctions spécifiques. Il y aura un appel international chapeauté par un jury international.
Translated text
The Board of Directors is responsible for it. To hire a Chief Executive Officer, Chief Financial Officer, and Chief Programme Officer, the Board of Directors will define profiles with specific roles. There will be an international call led by an international jury.
#88
Official text
Madame la ministre, le projet de loi définit en quelques lignes les missions du directeur général et/ou du directeur de programmation (la gestion quotidienne, la programmation, etc.). Cela signifie que, dans un projet de loi, dans une loi, on peut définir brièvement les compétences de l'un et de l'autre. Si on peut le faire pour l'un, pourquoi ne pas le faire pour l'autre? C'est quand même un élément manquant.
Toutefois, je vous rejoins dans la nécessité de professionnaliser et d'intégrer une gestion plus large sur le long terme et qui ouvre ces institutions, vu l'importance de leurs activités, vu leurs auras nationale et internationale, vu le public qu'elles brassent et les budgets qui sont en cause. Je déplore le fait de ne pas avoir pris la peine d'ajouter quatre lignes dans ce projet de loi, lesquelles auraient permis de baliser les choses.
Heureusement, le projet prévoit que le candidat en place se représentera et ne sera pas automatiquement reconduit. Je ne comprends pas l'intérêt de ne pas imposer une direction de douze ans maximum dans une institution telle que celle-là pour obliger à la rotation et à la créativité. En effet, c'est ce qui fait aussi partie de la richesse des institutions artistiques avec une telle aura internationale.
Translated text
The bill defines in a few lines the tasks of the Director General and/or the Director of Programming (e.g. daily management, programming, etc.). This means that, in a bill, in a law, one can briefly define the competences of both. If you can do it for one, why not do it for the other? This is still a missing element.
Nevertheless, I join you in the need to professionalize and integrate a broader management over the long term and that opens these institutions, given the importance of their activities, given their national and international auras, given the public they breathe and the budgets that are concerned. I regret the fact that I did not take the effort to add four lines to this bill, which would have helped to mark things.
Fortunately, the project provides that the current candidate will represent itself and will not be automatically renewed. I do not understand the interest of not imposing a maximum of twelve years of leadership in an institution such as that to force rotation and creativity. Indeed, this is also part of the wealth of artistic institutions with such an international aura.
#89
Official text
M. Olivier Henry, rapporteur, renvoie à son rapport écrit.
Translated text
by Mr. Olivier Henry, rapporteur, refers to his written report.
#90
Official text
Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, collega’s, ik zal het kort houden. U vroeg mij even te blijven zitten, mijnheer de minister, en wij hebben een klein half uurtje of langer moeten wachten, maar hier zijn wij dan.
Mijnheer de minister, ik vind het een zeer positieve evolutie dat de Europese lidstaten beter willen samenwerken voor het uitwisselen van gegevens en dat er dus een betere administratieve samenwerking komt inzake belastinggegevens en de administratieve verwerking ervan. Samengevat kan men zeggen dat men een stap in de goede richting zet. De wijze echter waarop wij deze richtlijn nu omzetten in Belgische wetgeving, is volgens onze fractie niet de juiste. U weet dat wij vaak opmerkingen hebben.
Wat is onze opmerking in dezen? In de plaats van al die verschillende bepalingen telkens te herhalen in de verschillende fiscale wetboeken, hadden wij liever gezien dat al deze bepalingen werden opgenomen in een zelfstandige wet. Door de werkwijze die hier wordt gehanteerd door de regering, is het mogelijk dat een aantal belastingen door de mazen van het net zijn geglipt en dat ze dus niet zijn opgenomen in het een of andere fiscale wetboek. Wij hebben hierover in de commissie gediscussieerd en u bent er helemaal zeker van dat alle federale belastingen in dit wetsontwerp worden opgevangen en dat er dus niets verkeerd kan gaan.
Sommige belastingen, zoals bijvoorbeeld de jaarlijkse sociale bijdrage die vennootschappen betalen, waarnaar ik in de commissie verwees en die toch worden geklasseerd als een belasting, worden in dit wetsontwerp nergens opgevangen. In dat kader verwees u naar artikel 20 van het wetsontwerp, het restartikel of de catch-allbepaling. Dit artikel bepaalt dat de belastingen die niet in fiscale wetboeken zouden worden opgevangen, via artikel 20 of de catch-allbepaling zullen worden opgevangen. Natuurlijk is er wel een klein probleem met de catch-allbepaling: ze geldt enkel voor de vragen om informatie die de Belgische diensten ontvangen vanuit het buitenland. Omgekeerd geldt die bepaling dus niet.
Translated text
Mr. Speaker, Mr. Minister, Ladies and Gentlemen, I will be brief. You asked me to sit down for a moment, Mr. Minister, and we had to wait a little half an hour or longer, but here we are.
Mr. Minister, I consider it a very positive evolution that the European Member States are more willing to cooperate in the exchange of data and that therefore there is a better administrative cooperation in the field of tax data and the administrative processing thereof. In summary, one can say that one is taking a step in the right direction. However, the way in which we now transpose this directive into Belgian legislation is, in our opinion, not the right one. You know, we often have comments.
What is our comment in these? Instead of repeating all these different provisions in the various tax codes, we would rather have seen that all these provisions were incorporated into a separate law. Due to the method used here by the government, it is possible that a number of taxes have slipped through the mazes of the net and that they are therefore not included in the one or another tax code. We discussed this in the committee and you are absolutely sure that all federal taxes are included in this bill and therefore nothing can go wrong.
Some taxes, such as the annual social contribution paid by companies, to which I referred in the committee and which are classified as a tax, are not included in this bill. In that context, you referred to Article 20 of the bill, the rest article or the catch-all provision. This article stipulates that taxes that would not be collected in tax codes will be collected through Article 20 or the catch-all provision. Of course, there is a small problem with the catch-all provision: it only applies to requests for information that the Belgian services receive from abroad. Conversely, this provision does not apply.
#91
Official text
Door die werkwijze, waarbij al die bepalingen in verschillende wetboeken opgenomen zijn in plaats van er één wet van te maken, is het, ons inziens, niet voor honderd procent zeker dat de richtlijn inzake de federale belastingen hier volledig is omgezet.
Om die reden zullen wij ons bij de stemming over dit wetsontwerp onthouden.
Translated text
Thus, by incorporating all these provisions into different codes rather than making them one law, it is, in our view, not 100% certain that the Federal Tax Directive has been fully transposed here.
We will therefore abstain from voting on this bill.
#92
Official text
De minister heeft geen commentaar.
Translated text
The Minister has no comment.